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2268. (1861) Cours familier de littérature. XI « LXIIIe entretien. Cicéron (2e partie) » pp. 161-256

Trente-quatre volumes ont à peine suffi à les contenir.

2269. (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre quatorzième. »

A défaut d’allusions personnelles à Louis XIV, et d’attaques directes dont Fénelon était incapable, les seules maximes générales du Télémaque, tant de traits qui atteignaient Louis XIV à travers Idoménée, auraient suffi pour donner au jeune prince cette délicatesse sur la gloire de son aïeul, et ces étranges préventions contre ses conquêtes, dont s’alarmait si justement Fénelon.

2270. (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1862 » pp. 3-73

* * * 27 novembre En ces années, il ne suffit pas d’écrire un livre, il faut être le domestique de ce livre, faire les courses de son volume, devenir le laquais de son succès.

2271. (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxiiie entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff »

Kroupianikoff. » Il me revient encore un grand nombre de souvenirs du même genre ; mais les faits que j’ai rapportés doivent suffire.

2272. (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxvie entretien. L’ami Fritz »

Qu’il vous suffise donc de savoir qu’environ quinze jours après son mariage, Fritz réunit tous ses amis à dîner dans la même salle où Sûzel était venue s’asseoir au milieu d’eux trois mois auparavant, et qu’il déclara hautement que le vieux rebbe avait eu raison de dire autrefois : « qu’en dehors de l’amour tout n’est que vanité ; qu’il n’existe rien de comparable, et que le mariage avec la femme qu’on aime est le paradis sur la terre ! 

2273. (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1895 » pp. 297-383

C’est lui qui les pousse à l’action, aux grandes réparations d’équité, de vérité… « Avoir été pour un jour, pour une heure, l’ouvrier d’une telle œuvre, suffirait à la gloire d’une vie.

2274. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Vernet » pp. 130-167

Le vieillard est moins pressé, il attend, il choisit : le jeune homme veut une femme, le sexe lui suffit ; le vieillard la veut belle.

2275. (1929) Critique et conférences (Œuvres posthumes III)

Les mots Chrysochloron, goldgrün, suffisent à peine. […] Car il est séduisant, votre Soran : il est beau d’abord, et puis si généreux et si grand, si spontané (cela ne suffit-il pas pour être bien malheureux) !

2276. (1923) Les dates et les œuvres. Symbolisme et poésie scientifique

Quelques lignes suffiront pour l’apprécier. […] Avec une intuition rare, attendu que nos causeries n’eussent point suffi à vous le faire concevoir, vous avez entrevu l’art qui sera. […] Peut-être néanmoins suffira-t-elle à faire comprendre la vastitude d’une conception qui embrasse à la fois une cosmogonie, une métaphysique, une éthique et une esthétique. […] Et il la retrempera aux sources « romanes », reprendra les archaïsmes, les vieux tours de langue, usera de mots composés ainsi que Ronsard et Du Bartas : c’est tout ce qu’il a vu en le poète de la Création en effet… Je n’aurai point la sévérité d’Edouard Dujardin  disant « qu’il suffisait d’ouïr à la Brasserie comment Moréas prononçait notre langue, pour comprendre à quel point cet imitateur de tous nos styles est resté parmi nous, avec son indéniable talent, un étranger. » Je retiendrai un « indéniable talent », un tempérament poétique requis par l’extériorité de prétextes divers à user de ses dons de sonorités verbales et de Jeux de syntaxe  et nierai, avec le poète d’Antonia et de Mari magno, que Moréas ait été Symboliste… Or, c’est pourtant à l’occasion de la parution du Pèlerin passionné qui, dès lors, annonçait le nouvel avatar « roman », que le 3 février se réunissaient en un Banquet d’allégresse et de triomphe autour de son auteur, les grands noms du « Symbolisme »  mais aussi d’autres qu’on ne s’attendrait point à voir là !

2277. (1896) Essai sur le naturisme pp. 13-150

Ou bien les réalisations légendaires des temps passés — immortels thèmes à variation et à exégèse — suffiront-elles toujours aux aspirations des âmes passionnées ?

2278. (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1892 » pp. 3-94

un quart d’heure, n’est-ce pas, vous suffit pour vous préparer ? 

2279. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre IV. Des Livres nécessaires pour l’étude de l’Histoire. » pp. 87-211

Il ne suffit pas de lire ces écrits sur les révolutions des Provinces-Unies, il faut consulter les grandes histoires.

2280. (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Jean-Jacques Ampère »

Le Tourneur et cette école d’humbles traducteurs estimables contribuaient plus efficacement à préparer les esprits à une connaissance étendue des ouvrages d’outre-Manche ; mais ces traductions elles-mêmes n’osaient tout rendre ; on hésitait, on reculait devant les originaux ; on avançait bien lentement, et en ce qui était de l’autre côté du Rhin et de l’Allemagne on en ignorait tout : Grimm et le grand Frédéric, c’est-à-dire les plus Français d’entre leurs compatriotes, suffirent longtemps aux Parisiens comme échantillons uniques.

2281. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre III. L’âge classique. — chapitre VI. Les romanciers. » pp. 83-171

Un peu de fiction, quelques portraits, le moindre agrément suffira pour l’orner ; cette substantielle nourriture n’a besoin que d’un assaisonnement très-simple ; ce n’est point la nouveauté du mets ni la cuisine friande, mais la solidité et la salubrité qu’on y recherche.

2282. (1841) Discours aux philosophes. De la situation actuelle de l’esprit humain pp. 6-57

Il suffit de rentrer en soi-même dans le silence des passions, pour reconnaître qu’il n’y a dans ce triste tableau de l’époque où nous vivons ni exagération ni mensonge.

2283. (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1863 » pp. 77-169

Mais ne voilà-t-il pas que Renan se met à dire qu’il travaille à ôter de son livre toute la langue du journal, qu’il essaye d’écrire la vraie langue du xviie  siècle, la langue définitivement fixée, et qui peut suffire à rendre tous les sentiments.

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