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1352. (1905) Promenades philosophiques. Première série

Il faut revenir ici sur cette question, afin d’entrer plus facilement dans la seconde partie de cet essai. […] On en revient donc à l’idéalisme, alors que l’on se proposait un but tout différent. […] Les unes s’en vont, les autres reviennent, généralement chargées de quelque butin. […] J’ai presque toujours vu que les fourmis qui reviennent chez elles sont loin, même quand le sol est découvert, d’y revenir en droite ligne. […] Du moment qu’il fut revenu de son rapide voyage en Amérique, il n’eut guère d’autre véritable plaisir.

1353. (1884) L’art de la mise en scène. Essai d’esthétique théâtrale

Ce point écarté, je reviens à la loi d’apparence. […] Nous y reviendrons au surplus dans la suite, quand nous nous occuperons plus particulièrement de la mise en scène des personnages de théâtre. […] Or, c’est uniquement celle idée, ou cette image (ce qui revient au même), qui est seule artistiquement représentable. […] C’est donc là un sujet que je dois écarter de ma route ; et je reviens à l’examen des principes, auquel d’ailleurs doit seul s’attacher un ouvrage théorique. […] Nous n’y reviendrons pas ; mais il nous reste à dire un mot de son influence sur le talent des comédiens et de son importance au point de vue du métier dramatique.

1354. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XII » pp. 47-52

Il faut garder cela très-longtemps à la bouche, tout en causant, tout en faisant autre chose, sans trop aspirer ni sans faire comme si l’on fumait, mais respirer insensiblement et ne pas se lasser : le bien-être ne revient quelquefois qu’après plusieurs jours d’emploi.

1355. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LX » pp. 231-236

Letronne qui les avait laissés se réjouir et triompher revint lentement à la charge, et n’eut pas de peine à les battre tous en confirmant toutes les conclusions de son premier Rapport.

1356. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXI » pp. 237-241

Jasmin, au milieu de ses airs d’improvisation, travaille beaucoup ses poëmes : il est de l’école qui fait difficilement des vers faciles, et qui revient par le goût à la nature.

1357. (1874) Premiers lundis. Tome II « La Comtesse Merlin. Souvenirs d’un créole. »

« Elle parlait pourtant assez bien espagnol, nous dit l’auteur du récit, mais elle n’en prononça pas un mot.Il semble que dans les grandes douleurs, on revient à la langue naturelle, comme on se réfugie dans le sein d’un ami. » L’arrivée de la jeune Mercedès à Cadix, puis à Madrid où elle retrouve sa mère, sa famille ; l’état de la société peu avant l’invasion des Français ; les accidents gracieux qui formaient de légers orages ou des intérêts passagers dans cette existence de jeune fille, puis l’invasion de Murat, la fuite de Madrid, le retour, la cour de Joseph, et le mariage ; tels sont les événements compris dans ces deux premiers volumes de Souvenirs.

1358. (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Note III. Sur l’accélération du jeu des cellules corticales » pp. 400-404

. — Il paraît qu’à l’instant même je tombai à la renversé sans en avoir conscience, que mes camarades me relevèrent aussitôt, et que je revins à moi presque immédiatement, car leur conversation fut à peine interrompue et continuait lorsque je sortis de la chambré au point où je l’avais trouvée en entrant. — Mais ce qu’il y a de curieux, c’est que pendant cette chute il me sembla que je faisais un voyage qui dura plusieurs jours.

1359. (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Stéphane Mallarmé »

Je ne suis capable de goûter pleinement que le Corbeau, où le symbole est si clair, si triste, si saisissant, où le never more revient si douloureusement, comme un tintement de glas.

1360. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Giraud, Albert (1848-1910) »

Nous reviendrons sur ce recueil multiple, si curieux à plus d’un titre.

1361. (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre XIII. Beau trio » pp. 164-169

Vous verrez : Avec le beau temps revenu, il écrira tout à fait bien. » Mais c’est Coppée qui me dégoûte avec ses papelardises compatissantes.

1362. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — H — article » pp. 489-496

Revenons à M. de Voltaire.

1363. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 331-337

Par-là, nous verrions revenir la Comédie à son institution primitive ; on proscriroit de la Scène ces froides déclamations, qui prouvent si évidemment combien elle a dégénéré parmi nous.

1364. (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre troisième. »

Où toujours il revient.

1365. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Lettre a monseigneur le duc de**. » pp. -

Combien de morceaux historiques qui n’ont jamais été traités, ou ce qui revient au même, qui l’ont été d’une maniere dégoûtante.

1366. (1860) Ceci n’est pas un livre « Une conspiration sous Abdul-Théo. Vaudeville turc en trois journées, mêlé d’orientales — Deuxième journée. Les conspirateurs » pp. 225-233

Elle va monter… mon cœur bat… La première fois que je la vis, la belle Grecque, c’était devant la mosquée de Bayézid : Je revenais de Montmartre… Qu’est-ce que je dis donc là ?

1367. (1912) L’art de lire « Chapitre XI. Épilogue »

Il faut penser lentement ; il faut lire lentement ; il faut penser avec circonspection sans donner à grand’erre dans sa pensée et en se faisant sans cesse des objections ; il faut lire avec circonspection et en faisant constamment des objections à l’auteur ; cependant il faut d’abord s’abandonner au train de sa pensée et ne revenir qu’après un certain temps à la discuter, sans quoi l’on ne penserait pas du tout ; il faut faire confiance provisoire à son auteur et ne lui faire des objections qu’après qu’on s’est assuré qu’on l’a bien compris ; mais alors, lui faire toutes celles qui nous viennent à l’esprit et examiner attentivement et s’il n’y a pas répondu, et ce qu’il pourrait y répondre.

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