Si je n’étais pas saisi par la puissance de cette image réapparue devant moi, par l’aspect troublant de ce revenant que j’aime à voir revenir sous la plume évocatrice de Féval, je vous aurais fait remarquer toutes les beautés de cette peinture, dont chaque coup de pinceau est une pensée, dans un temps où ceux qui passent pour des peintres n’ont que de la couleur physique à mettre par-dessus leur néant, comme des maçons mettent du mortier dans des trous.
Il est à remarquer qu’au cours de ces luttes qui remplirent le siècle, le même phénomène se reproduisit d’une façon presque constante.
Il faut cependant remarquer, à titre de coïncidence significative, que la seconde philosophie de Schelling est une philosophie de la liberté, et que, des trois jeunes philosophes de langue française qui passent alors dans son ombre, Ravaisson a provoqué dans le Rapport de 1869, Secrétan développé dans un livre fameux, Amiel vécu dans son Journal, le problème ou la tragédie de la liberté. […] On l’a remarqué.
Mais vous aurez remarqué, dit le comte, dans une grande assemblée de jeu, des femmes prendre leur éventail pour cacher le mouvement des levres, & faire quelque confidence à leur voisine ; eh bien, c’est le plus joli moment de la médisance ; c’est alors qu’on habille depuis la tête jusqu’aux pieds une bonne provinciale qui ose se présenter, un pauvre novice dans l’art du savoir-vivre, & dont on ignore le nom. […] Aussi des voyageurs s’appesantissent-ils sur ce que d’autres n’auroient seulement pas remarqué, aussi avons-nous tant de portraits différens des nations & des villes. […] C’est un tintamarre qui fait trembler, & celui sur qui tombe l’orage est toujours très-maltraité ; car il est à remarquer que le frondeur a presque toujours quelqu’un qu’il prend en grippe, & qu’il se fait un mérite de contredire, & même d’outrager….
Des coups d’épée, des manteaux flottants, et des lampées à même les brocs d’étain, et des bottes qui résonnent, et Bonacieux… non, mais Bonacieux… Et Planchet… non, mais Planchet… Et pas de psychologie : et pas d’art, et rien… rien… C’est le rêve… Un tout récent critique, à peine sorti des limbes des Premiers-Paris et des entrefilets ministériels, s’est fait remarquer par son emballement. […] Et j’ai souvent remarqué que l’avantage, en fin de compte, reste à ce dernier. […] Au Mercure de France, il était un des plus assidus, un des plus remarqués parmi les jeunes collaborateurs de ce groupe d’élite ; et il écrivait de beaux livres, comme cette étrange et métaphysique Sixtine, où sont vraiment d’admirables pages, et des beautés de pensée, et des impressions d’art vraiment supérieures.
On y voit qu’à un certain moment M. de Ferriol fut jaloux de quelqu’un dont on commençait à jaser auprès d’Aïssé ; qu’à cette occasion il signifia à celle-ci ses intentions, jusque-là obscures, et sa volonté, dont elle avait pu douter, se considérant plutôt comme sa fille : Le même destin veut que vous soyez l’une et l’autre… Cette parole, remarquez-le bien, s’applique à l’avenir bien plus naturellement qu’au passé.
Je n’ai plus que deux choses à faire remarquer en concluant ce premier point : l’une, c’est que beaucoup de poètes comiques en avaient fait autant avant lui ; l’autre, c’est qu’il leur a tout emprunté78.
Nous travaillons machinalement et nous bâillons beaucoup ; les trois quarts des objets nous laissent froids ; nous nous endormons dans l’habitude, et nous finissons par ne plus remarquer les scènes de ménage, les minces détails, les aventures plates qui sont le fond de notre vie.
Tant que dure le matin et que s’élève l’astre sacré du jour, la foule jonche le sol ; mais, à l’heure où le bûcheron apprête son repas dans les clairières de la forêt, quand ses bras se sont fatigués à couper les grands arbres et que le besoin de prendre une salutaire nourriture se fait sentir, alors, etc. » Remarquez avec quelle complaisance habile et gracieuse à la fois Homère rappelle l’esprit détendu de l’horreur des combats aux plus sereines scènes de la vie rurale !
Cette froideur contrastait trop avec sa familiarité intime depuis notre réconciliation pour qu’elle ne fût pas remarquée par mon coup d’œil.
Il leur dit « d’observer avec soin la mère, et de remarquer quel était celui des deux enfants qu’elle lavait le premier et à qui elle donnait à manger avant l’autre ; que s’ils s’assuraient que ce fût toujours au même qu’elle marquait cette préférence, ils découvriraient infailliblement ce qu’ils cherchaient à savoir ; mais qu’au contraire, si elle faisait alternativement la même chose pour l’un et pour l’autre enfant, il était évident qu’elle n’en savait pas elle-même plus qu’eux, et qu’il faudrait alors chercher un autre moyen. » Les Lacédémoniens se rangèrent à l’avis de Panitès, et ayant fait suivre attentivement la mère des enfants d’Aristodémus, qui ne se doutait pas qu’elle fût épiée, ils reconnurent qu’elle montrait constamment plus d’égards pour un de ses enfants, et qu’elle le lavait ou le faisait manger toujours le premier.
De fait, tout le monde a remarqué que souvent de fort honnêtes gens commettent de vilaines actions, tandis que — plus rarement — de parfaits coquins en font de bonnes : c’est là un phénomène facile à constater, pour peu qu’on ouvre les yeux autour de soi ou qu’on parcoure de temps en temps la Gazelle des tribunaux. […] Comme l’a fort bien remarqué M. […] Elle est bien de lui et il a mis toute sa philosophie, comme tout son caractère, dans ces quelques lignes la lettre où la supérieure des Sœurs de la Miséricorde raconte la fin du drame, le suicide aux ambulances de Plevna : «… Depuis quelque temps, nous avions remarqué chez elle des symptômes de mélancolie, quelque chose de sombre et d’absorbé.
Si l’on demande grâce pour l’idée de cause, sans laquelle il semble que meure la logique, on fera remarquer que l’idée de cause n’est que la synthèse des idées d’antériorité et de postériorité. […] On remarquera, au surplus, que, d’une façon générale, l’homme ne désigne par un nom particulier chacun des sexes des animaux que lorsque cela représente pour lui une utilité : un bœuf et une vache, cela a des destinations différentes ; ou quand l’aspect est très différent : cerf, biche. […] On remarquera aussi, dans un ordre d’idées très différent, poèmes et poétiser ; poétique est de vingt ou trente ans plus jeune ; poète, beaucoup plus vieux, apparaît dès le douzième siècle.
On a déjà remarqué que le turc était et est encore aujourd’hui plus usité que le persan à la cour de Perse.
Ne suffit-il pas, pour s’en convaincre, de remarquer que ces deux cents années n’ont produit aucun poète lyrique digne de ce nom ?
Le docteur Michaut me disait, que peu de temps après notre Exposition, dans une causerie à Francfort avec un Allemand, celui-ci vantant cette exposition, s’étonnait, comme nous nous étions vitement relevés, depuis la dernière guerre, ajoutant toutefois qu’avant la guerre, il avait cru à notre irrémédiable décadence, par le développement des cafés-concerts et les inepties qu’on y débitait, et que malheureusement pour nous, il avait remarqué une progression énorme de ces cafés-concerts.