. — Un supplément de quelques dollars donnera le droit aux secours de la religion. […] Il parle chemins de fer, Religion, Industrie, Modes, Libre-échange.
Ancelle (28 février 1866) : « Faut-il vous dire à vous, qui ne l’avez pas plus deviné que les autres, que dans ce livre atroce j’ai mis toute ma pensée, tout mon cœur, toute ma religion (travestie), toute ma haine. […] Ajoutons-y qu’elle est moins dangereuse que celle où il s’agit de politique et de religion.
mais il est vraisemblable que le messie de la nouvelle religion n’est pas encore à la veille de se révéler ; soyez sûrs, par exemple, que quand il se manifestera il apparaîtra dégagé des lourds et pesants manteaux du réalisme aussi bien que des vapeurs nébuleuses de nos novateurs ; en homme d’esprit, il aura emprunté à chaque école ce qu’elle a de meilleur et sera, lui, accepté sans discussion. […] … Idole creuse, religion qui ne console pas. […] Le tout est raconté de la façon la plus séduisante ; je prends au second chapitre ce joli tableau de genre : Que, sous prétexte d’avoir été aumônier dans la marine, un curé de village loge au presbytère un perroquet et un singe, bêtes — le singe surtout — médiocrement canoniques ; qu’il appelle l’un Bouddha, l’autre Brahma, et scandalise ses confrères par le spectacle peu édifiant de cette cohabitation d’un prêtre catholique avec des animaux baptisés de noms empruntés à des religions concurrentes ; que ce curé, industrieux comme un matelot, rapièce ses culottes et fasse son pot-au-feu lui-même ; qu’il fabrique au tour mille petits objets, rabote, plante des clous à ses moments perdus, bêche, sarcle, pioche dans son jardin en sifflotant sans y penser tantôt des airs d’Église et tantôt des refrains de gabiers, ce n’est pas cela, sans doute, non plus que son nez en l’air, son air obstinément jeune et gamin, qui empêchera l’abbé Papillon d’aller tout droit en paradis.
Ainsi les novateurs en politique et surtout en religion ; plus tard, la réflexion théologique essaye de ramener les dogmes à leur expression adéquate et à un enchaînement logique.
On ne s’expliquerait donc pas l’emploi qu’ils firent des vérités de la foi, si l’on n’admettait pas l’influence de la Comedia. » Evidemment ; car la religion chrétienne étant absolument inconnue en France au dix-septième siècle, si Corneille a ignoré les Mystères, il n’a pu prendre idées et sentiments chrétiens que dans les drames espagnols.
Il les rédigeait patiemment, tout en fourbissant ses pièces d’armures, en affilant ses épées, et, de la même plume, il écrivit Le Tournoi de Vauplassans, qui fut le premier de ces « récits du temps passé » où il fit revivre si intensément les mœurs et les coutumes de la France à la fin du XVIe siècle, de la France des guerres de Religion et de la Ligue.
Insulter Dieu en ce temps, où le blasphème est partout étalé, où il émarge au budget, où il trône en habits officiels sur les bancs du gouvernement, où il est devenu le credo des ministres et la religion des foules, où on le voit, ricanant la bouche tordue, sur les affiches, au coin de toutes les rues, ne voilà-t-il pas un beau courage et une belle originalité. […] Des théories d’hommes passent et repassent en gestes convulsés d’ovations, en belles attitudes martiales de défilés de guerre, en troublants cortèges de religions infâmes, en courses haletantes d’émeutes.
les pauvres Saints, modestes et charmants, du calendrier orthodoxe auraient-ils médité la ruine des demi-dieux et héros de l’ancienne religion ? […] En Italie, il se lia d’amitié avec le célèbre Foscolo ; à Londres, il épousa une jeune Anglaise qui était institutrice et probablement dévote de sa religion.
On la voit encore plus ou moins mêlée à la religion et au surnaturel. […] La médecine s’est donc trouvée à son berceau une science appliquée mêlée à la religion et aux sentiments de commisération que les hommes éprouvent les uns pour les autres.
La Tortue Sauteuse, d’après le théologien Loti, est une des principales idoles de la religion japonaise. […] Nous voulons conformer notre religion aux directions générales de la civilisation moderne.
L’inventeur d’une nouvelle religion qui n’a pas eu de sectaire, le Néochristianisme, l’auteur du Manuscrit vert, de Résignée, des Ombrages, M.
quand après tant et tant données, tant et tant de siècles, de révolutions, de religions, de croyances, l’humanité se retrouve si loin, si loin de ces idées justes, saines, consolantes, sociales, honnêtes ?
Mais, si l’on en élimine tout ce qui est venu de la poésie, de la religion, de la vie sociale, comme aussi d’une physique et d’une biologie encore rudimentaires, si l’on fait abstraction des matériaux friables qui entrent dans la construction de cet immense édifice, une charpente solide demeure, et cette charpente dessine les grandes lignes d’une métaphysique qui est, croyons-nous, la métaphysique naturelle de l’intelligence humaine.
Cela devient une religion, avec ses détraquements, ses abus de ferveur dévote. […] Ne dirait-on pas qu’il me faudrait inventer une nouvelle religion pour être pris au sérieux !
C’est pour cela que rien n’est contraire à ce qu’on nomme (d’un nom un peu honteux) la religion comme ce qu’on nomme la morale. […] Et rien n’est aussi sot, (puisque rien n’est aussi Louis-Philippe et aussi monsieur Thiers), que de mettre comme ça ensemble la morale et la religion.
Comme les déserteurs sont les soldats les plus acharnés contre le régiment qu’ils ont quitté, & les apostats, les ennemis les plus persides de leur religion ; de même l’homme qui n’a pu réussir dans les lettres, devient à coup sûr l’ennemi le plus implacable de ceux qui les cultivent.