De braves niais qui ne verraient dans la publication de Didier qu’une étude désintéressée du cœur, qu’une anatomie de la passion dans deux âmes, et rien de plus, parce que nulle question philosophique n’y est agitée, ne connaîtraient pas grand-chose aux tactiques de la Philosophie et mériteraient bien de se prendre à toutes les souricières qu’elle nous tend. […] Oddoul soit le moins du monde le domestique de la Philosophie, dans cette question de l’exaltation d’Héloïse et d’Abailard.
Valmiki12 Si la littérature en avait été aux questions d’Orient comme la politique, voici un livre qui eût réveillé tout à coup un intérêt colossal. […] Le poème dont il est question, ou, pour mieux parler, les poésies en général comme les philosophies des Indiens, en d’autres termes toutes les manifestations de leur pensée, sont marquées des caractères qui doivent distinguer un pareil peuple, et ces caractères sont tous inférieurs.
Il serait difficile pour ne pas dire impossible, à l’analyse de prendre pour vous la montrer, dans le fond de sa main, toute cette poussière de textes broyés par l’auteur de la Défense de l’Église sur toutes les questions les plus variées et les moins liées les unes aux autres, sur les saints, saint Pierre, saint Irénée, Saint-Vincent de Lérins, saint Boniface, sur la bibliothèque d’Alexandrie, sur la croyance religieuse des seigneurs gallo-romains aux quatrième et cinquième siècles, sur l’Église celtique, sur la hiérarchie ecclésiastique, sur les rapports de la Papauté avec les églises particulières, italienne septentrionale, espagnole, gallicane, etc., etc. […] L’idée que M. l’abbé Gorini était si apte à établir dans la majorité des têtes par un livre autrement tricoté que le sien, l’idée que l’Histoire a été faussée tant de fois et sur tant de questions, par les mains révérées de ceux qui l’ont maniée avec le plus de puissance, parerait au mal actuel de son enseignement… Et je dis actuel, car plus tard, il n’y a point à en douter, la critique de M. l’abbé Gorini portera ses fruits contre ceux qui l’ont suscitée.
Didier qu’une étude désintéressée du cœur, qu’une anatomie de la passion dans deux âmes, et rien de plus, parce que nulle question philosophique n’y est agitée, ne connaîtraient pas grand-chose aux tactiques de la Philosophie, et mériteraient bien de se prendre à toutes les souricières qu’elle nous tend. […] Oddoul soit le moins du monde le domestique de la Philosophie, dans cette question de l’exaltation d’Héloïse et d’Abailard.
Toute la question pour eux était celle-ci : « Y a-t-il des hypocrites et des perfides ? […] IV Nous ne pouvons ni ne voulons rien citer du recueil de poésies en question, et voici pourquoi : une pièce citée n’aurait que sa valeur individuelle, et il ne faut pas s’y méprendre, dans le livre de M.
C’est là qu’une lutte s’est engagée, sur des questions d’administration cléricale, entre l’évêque de Roquebrun, vieillard apostolique et homme de grande race, et l’abbé Ruffin Capdepont, le supérieur du séminaire, dit « Tigrane » dès l’école, sauvage paysan de la montagne n’ayant, lui, pas plus de race que les aérolithes qui à certains jours tombent du ciel. […] … et le flagellent, comme une toupie qu’elles brûlent, sous les lanières de feu de cette question qui renferme un doute.
La première question qu’on doive faire sur un artiste est celle-ci : Comment voit-il les objets ? […] C’est une question pour les jardiniers et pour les savants qui connaissent les amours des plantes. […] Dorénavant toutes ses pensées, tous ses dangers, le monde entier disparaît pour lui dans une seule question : quand trouveront-ils le cadavre dans le bois ? […] C’est une pure question de chiffres, un simple cas d’arithmétique. […] It is a mere question of figures, a case of simple arithmetic.
. — Question de grammaire, question de goût ; les esprits stériles seuls s’y adonnent ; elle dénigre beaucoup, elle ne produit rien. — Sous ce rapport, il faut la laisser aux esprits méticuleux et jaloux, qui se consolent de leur impuissance en montrant les imperfections des œuvres d’autrui. […] Courir aux succès de tribune au lieu des grands résultats d’opinion, jeter quelques imprécations retentissantes au parti du gouvernement, embarrasser les ministres dans toutes les questions, se coaliser avec tous les partis de la guerre ou de l’anarchie dans la chambre ; se faire applaudir par les factions au lieu de se faire estimer par la nation propriétaire et conservatrice ; ébranler, hors de saison, un gouvernement mal assis, mais qui couvrait momentanément au moins les intérêts les plus sacrés de l’ordre et de la paix ; menacer sans cesse de faire écrouler cette tente tricolore sur la tête de ceux qui s’y étaient abrités ; jouer le rôle d’agitateur au nom des royalistes conservateurs, de tribun populaire au nom des aristocraties, de provocateur de l’Europe au nom d’un pays si intéressé à la paix ; se coaliser tour à tour avec tous les éléments de perturbation qui fermentaient dans la chambre et dans la rue ; harceler le pilote au milieu des écueils et prendre ainsi la responsabilité des naufrages aux yeux d’un pays qui voulait à tout prix être sauvé ; former des alliances avec tel ministre ambitieux, pour l’aider à donner l’assaut à tel autre ministre ; renverser en commun un ministère, sans vouloir soutenir l’autre, et recommencer le lendemain avec tous les assaillants le même jeu contre le cabinet qu’on avait inauguré la veille ; être, en un mot, un instrument de désorganisation perpétuelle, se prêtant à tous les rivaux de pouvoir pour renverser leurs concurrents et triompher subalternement sur des décombres de gouvernement ; danger pour tous, secours pour personne ; condottiere de tribune toujours prêt à l’assaut, mais infidèle à la victoire ; faire du parti légitimiste un appoint de toutes les minorités, même de la minorité démagogique dans le parlement : voilà, selon moi, la direction ou plutôt voilà l’aberration imprimée à ce parti, moelle de la France, qui réduisait les royalistes à ce triste rôle d’être à la fois haïs par la démocratie pour leur supériorité sociale, haïs par les conservateurs industriels pour leur action subversive de tout gouvernement, haïs par les prolétaires honnêtes pour leur participation à tous les désordres qui tuent le travail et tarissent la vie avec le salaire. […] XXXII Je cherchai donc dans cette situation difficile les questions neutres, pour ainsi dire, telles que les questions d’affaires étrangères, de finances, d’humanité, de moralité, d’institutions bienfaisantes pour les classes laborieuses, d’économie politique, de liberté du commerce, d’industrie, de charité, et je pris la parole au milieu d’une très vive attention publique dans quelques-unes de ces discussions. […] On m’accusait seulement de me tenir trop dans les théories et dans les nuages, de ne pas descendre assez vers la chambre, de l’élever avec moi au lieu de m’abaisser avec elle, de ne prendre aucun parti vif et passionné dans les questions ministérielles, de ne donner aucun gage à la monarchie d’Orléans, dont je me tenais soigneusement écarté, ni au parti conservateur, auquel je restais suspect tout en défendant souvent sa cause, ni au parti de l’opposition radicale, dont je combattais la turbulence et les anarchies, ni au parti légitimiste, que je respectais dans son malheur, mais que je n’approuvais pas dans ses coalitions malséantes avec l’esprit de désordre, de mauvaise foi et de démolition ; en un mot, de me montrer trop homme de gouvernement dans mon indépendance et trop homme d’indépendance dans mon opposition. […] La question qui n’est aujourd’hui que ministérielle sera monarchique à leur retour dans la chambre ; elle n’est posée aujourd’hui qu’entre vous et deux ministres, elle sera posée bientôt entre le roi et le peuple ; c’est une lutte corps à corps où le roi et le peuple seront vaincus tout à la fois.
Pour l’instant, sans dédaigner les questions de forme et de métrique, j’irai au plus pressé et m’abstiendrai de toute particularité, de toute controverse, de toute illustration. […] À cette question qui définit admirablement l’objet de la métaphysique et de la poésie : « comment l’univers est-il senti, pensé, voulu par la conscience humaine ? […] La conception diamétralement opposée que ces poètes se sont faites du monde, — tout vers étant l’affirmation inconsciente d’un système philosophique, — explique l’antagonisme des deux esthétiques en question. […] Avant d’aller plus loin, une question redoutable surgit. […] Je le ferais volontiers si j’offrais ici autre chose qu’un sommaire de questions à traiter ultérieurement.
La question paraît aujourd’hui résolue pour ceux qui ont étudié de plus près les textes, et qui en sont arrivés à observer ou à induire un tel type de langue française romane offrant son genre de perfection à son moment et très reconnaissable sous la plume des bons clercs.
Il demande pardon à ses lecteurs de les entretenir de détails si peu importants ; mais il a cru que le petit nombre de personnes qui aiment à classer par rang de taille et par ordre de naissance les œuvres d’un poëte, si obscur qu’il soit, ne lui sauraient pas mauvais gré de leur donner l’âge de Bug-Jargal ; et, quant à lui, comme ces voyageurs qui se retournent au milieu de leur chemin et cherchent à découvrir encore dans les plis brumeux de l’horizon le lieu d’où ils sont partis, il a voulu donner ici un souvenir à cette époque de sérénité, d’audace et de confiance, où il abordait de front un si immense sujet, la révolte des noirs de Saint-Domingue en 1791, lutte de géants, trois mondes intéressés dans la question, l’Europe et l’Afrique pour combattants, l’Amérique pour champ de bataille.
La question principale : pourquoi l’Angleterre est-elle ce qu’elle est, et en vertu de quelle qualité ? […] question qui seule pouvait ramener à l’unité tous ces détails ingénieux, se sent partout, mais n’est formulée nulle part. […] Telles sont quelques-unes des aimables questions auxquelles répond cette littérature. […] Nous avons appuyé plus particulièrement sur la question de race, parce que cette question est la plus neuve de celles que soulève le livre de M. […] L’origine de la dernière bagarre était une dispute qui s’était élevée entre eux sur l’importante question de savoir lequel était le meilleur fumeur et le buveur le plus solide.
Piergili et surtout les Lettres de Paolina, permettent enfin d’élucider cette question. […] Il lui posa diverses questions, d’autant plus indiscrètes qu’elle ne lui devait aucune explication sur rien ; elle lui répondit cependant avec complaisance. De question en question, il en arriva au point ou la Nature allait être amenée à tout lui expliquer ; et elle l’aurait fait, si deux lions ne s’étaient jetés bien à propos sur le questionneur et ne l’eussent dévoré. […] Mais sur tous les points essentiels de la politique, à l’égard de toutes les grandes questions sociales, je n’ai point varié et je ne varierai jamais. […] Parmi les critiques français qui se sont déjà occupés de la question, je signalerai M.
Ils se rapprocheront encore davantage sur la question du but final de la vie et des destinées qui nous attendent au lendemain de la mort. […] L’auteur de Baghavat a sans doute plus d’une fois songé à cette question ; et M. […] Mais que l’artiste ait voulu modeler une Aphrodite, une Victoire Aptère ou une Polyxène, la question n’a en définitive qu’une importance de second ordre. […] Dans les questions de forme même, en ce qui concerne la science de la versification, où M. […] C’était en somme une sorte d’encyclopédie générale à exécuter sur une question particulière, et il était permis de reculer devant l’immensité de la tâche.
Quand une traduction illégitime de l’inétendu en étendu, de la qualité en quantité, a installé la contradiction au cœur même de la question posée est-il étonnant que la contradiction se retrouve dans les solutions qu’on en donne ?
J’ai traité la question dans mon volume, La Tradition de poésie scientifique. […] Mais il est question de politique aussi, là-dedans, de sociologie ? […] Il la reçu le plus gracieusement du monde, avec respect et compliments, et en vint à la question. […] — Des passages mêmes de mon article répondent à la question. […] » se terminait l’Article en question.