Tous ceux qui ont vu l’Empire en ont été fortement marqués dans leur imagination ; et j’appelle avoir vu l’Empire, non pas être né à telle date qui permît de le voir, mais, même très-jeune, avoir été placé dans une position et comme à une fenêtre d’où on le vît réellement se déployer. […] En France, parmi les journalistes même les mieux placés, la méprise avait eu lieu ; les critiques, dès le premier moment, n’avaient pas manqué de retrouver dans l’ode en question les qualités, les défauts surtout du grand lyrique d’alors : il fallut décompter.
« L’historien pourrait se placer au sein de l’âme humaine, pendant un temps donné, une série de siècles, ou chez un peuple déterminé. […] Plus un livre note des sentiments importants, plus il est placé haut dans la littérature ; car, c’est en représentant la façon d’être de toute une nation et de tout un siècle qu’un écrivain rallie autour de lui les sympathies de tout un siècle et de toute une nation.
L’abbé Lothringer s’y plaça derrière elle, malgré son refus. […] Le prêtre placé à côté d’elle sur la banquette s’efforçait d’appeler son attention par des paroles qu’elle semblait repousser de son oreille.
Commynes s’étant placé du côté du plus fort, cette conséquence pratique lui était fort commode à tirer. […] (l’Histoire de Charles VI et de Charles VII, placée en tête de cette édition, n’est pas de Chartier, mais du héraut Berry, Gilles le Bouvier.) — À consulter : Delaunay, Étude sur Alain Chartier, Paris, 1876, in-8.
… Par quel miracle aurais-tu échappé aux entraînements que la chaleur de l’âge et la facilité de notre profession plaçaient devant toi ? […] Ch. de Comberousse, placée en tête de la Correspondance de Clément XIV et de C.
— Ne désirez ni une vie sans frein ni l’oppression, Les dieux ont placé la force entre les deux, ni en deçà ni au-delà. » VII. — Institution de l’Aréopage. […] Elle est assise sur un des plateaux ; une plume d’autruche, emblème de justice et de vérité, est placée dans l’autre.
La malade était étendue à demi sur un canapé placé en plein air sur le seuil de la porte-fenêtre, entre la chambre basse et la petite cour, afin que la fraîcheur de l’atmosphère et le bruit de l’eau l’aidassent à respirer plus largement l’air qui manquait à sa poitrine. […] Nous apprîmes avec stupeur, le lendemain, qu’elle avait expiré sans faiblesse et sans larmes, entre les regrets qu’elle laissait sur la terre et les espérances qu’elle avait depuis longtemps placées au ciel.
. ; ce qui rend une telle éducation presque impossible et nécessairement fort imparfaite, même pour les plus hautes intelligences placées dans les circonstances les plus favorables. […] Maintenant, du point de vue élevé où nous ont placés graduellement les diverses considérations indiquées dans ce discours, il est aisé à la fois et de caractériser nettement dans son intime profondeur l’état présent des sociétés, et d’en déduire par quelle voie on peut le changer essentiellement.
-Pierre, comment M. de Chateaubriand, la plus grande figure littéraire de notre temps, se sont-ils placés tout d’un coup à côté d’eux ? […] Guiraud et le Saül, dont la belle et grande poésie a placé M.
L’homme n’étant point un individu isolé et solitaire, et devant toujours vivre au sein de la société, il en résulte que sa puissance et ses développements possibles sont dans la société ; il en résulte encore que la société est souvent un supplément à l’imperfection de ses organes ; il en résulte enfin que la plupart des instincts mêmes de l’homme, si une telle expression est permise, sont placés hors de lui, se trouvent dans la société, ce qui nous ramène encore une fois à cette doctrine de la solidarité, doctrine qui serait ici susceptible de sortir de l’ordre des vérités spéculatives pour entrer dans l’ordre des vérités d’expérience, pour prendre rang parmi les faits historiques. […] Les livres saints placent toujours la prérogative essentielle de l’homme dans la parole ; en désignant les animaux dépourvus d’intelligence, ils emploient cette expression : les animaux muets.
Polémique toute-puissante, sans cesser d’être une histoire remarquable par des qualités plus hautes que l’esprit de celui qui l’a écrite, et qui lui donnent un caractère particulier et grandiose comme à un de ces monuments auxquels non seulement un homme, mais une collection d’hommes aurait travaillé, cette histoire de la Compagnie de Jésus — si détaillée, si complète, si armée de renseignements et de raisons, et qui, par la faute glorieuse du sujet même, est taillée comme une apologie, — s’est placée, en attendant son heure et assez forte pour l’attendre, au milieu de toutes les publications contemporaines. […] L’histoire de la Compagnie de Jésus, placée sous le grand couvert de l’approbation tacite de ceux qu’elle intéresse, est comme un dossier de documents inébranlables qu’il faudra désormais examiner.
Encadrée comme elle l’était dans la maison de Port-Royal, amenée après des années de recueillement et de paix à être témoin et, qui plus est, champion de contentions opiniâtres, jetée forcément au milieu des luttes, et placée même depuis la mort de sa sœur à la tête de la résistance, elle sut conserver un caractère de douceur inaltérable, une physionomie paisible et presque souriante.
Il est à l’avant-garde de Masséna, et de bonne heure il se trouve placé entre le lac de Garde et l’Αdige, à la forte position de Corona, au-dessus de Rivoli, regardant le Tyrol italien et faisant face aux troupes impériales qui tendent sans cesse, à chaque recrue considérable, à déboucher et à forcer de ce côté.
C’est dans cette période de sa vie, j’imagine (car je ne vois pas d’autre moment où placer convenablement cet épisode) que le digne abbé, qui avait d’ailleurs des mœurs pures, mais non pas dans le sens strict de sa profession et de son ministère, paya son tribut à la faiblesse humaine.
Cousin de sa chaire, le plaça à la tête d’une branche de l’Université à laquelle il présida pendant dix-huit ans et lui conféra la haute main sur l’Ecole normale.
Ce beffroi altier, écrasant, où il a placé la cloche à laquelle il se compare, représente lui-même à merveille l’aspect principal et central de son œuvre : de toutes parts le vaste horizon, un riche paysage, des chaumières riantes, et aussi, plus l’on approche, d’informes masures et des toits bizarres entassés.