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2619. (1860) Cours familier de littérature. IX « LIe entretien. Les salons littéraires. Souvenirs de madame Récamier. — Correspondance de Chateaubriand (3e partie) » pp. 161-240

Sa maladie me fera hâter mon voyage ; je partirai d’ici aussitôt que me le permettra la santé de madame de Chateaubriand, qui souffre aussi beaucoup en ce moment.

2620. (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXVIIIe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin » pp. 225-319

Les portes, ou les barrières à claire-voie, étaient sans cesse ouvertes, et permettaient nuit et jour aux passants de monter les degrés de pierre pour venir demander le morceau de pain, le coup d’eau à puiser au seau suspendu derrière la porte, et aux paysans du hameau d’Andillac de vivre pour ainsi dire en commun avec les habitants de la maison.

2621. (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre IV. Les tempéraments et les idées (suite) — Chapitre V. Jean-Jacques Rousseau »

Permis aussi de discuter, si tout le mal qui est dans le monde est imputable à la société.

2622. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre onzième »

Je sais bien que le s’il vous plaît ne s’attend pas plus à un refus que le faites cela ; mais pourquoi ne serait-il pas permis au maître juste et bienveillant d’ôter au commandement ce qu’il a de dur pour celui qui obéit ?

2623. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre premier. Causes physiologiques et psychologiques du plaisir et de la douleur »

Le changement dans l’action n’est encore qu’un moyen d’assurer l’intensité de l’action efficace : il fait travailler d’autres nerfs pendant que les premiers se reposent ; il permet donc aux nerfs de se réparer et accroît la puissance vitale.

2624. (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1864 » pp. 173-235

Le casino leur permet la vie de café, les cartes, le petit verre.

2625. (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1869 » pp. 253-317

Ici qu’il me soit permis de dire un mot du portrait que mon frère et moi, faisons de Sainte-Beuve.

2626. (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1874 » pp. 106-168

Je veux laisser un souvenir ressemblant à la fois à une peinture et à un inventaire de commissaire-priseur, quelque chose qui, dans les temps futurs, permette à ceux qui aimeront la mémoire de la princesse, de la retrouver, de la voir, comme s’ils poussaient la porte de cet atelier, gardé dans la cendre d’une Pompéi.

2627. (1856) Cours familier de littérature. II « XIIe entretien » pp. 429-507

Il nous est permis de le déplorer jusque-là, mais alors nous n’aurons qu’à le bénir et à l’adorer !

2628. (1857) Cours familier de littérature. III « XVIe entretien. Boileau » pp. 241-326

Puis enfin ces quatre vers aussi assoupis que le Sommeil lui-même : Ô nuit, ne permets pas !

2629. (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIIIe entretien. I. — Une page de mémoires. Comment je suis devenu poète » pp. 365-444

XVI Cependant les aspects tour à tour riants ou grandioses qui se déroulaient à mes yeux d’enfant, pendant ces longues et muettes excursions de quatre ou cinq heures dans ce beau pays, avant-scène des Alpes me remplissaient l’imagination d’images d’autant plus imprimées en moi que le silence obstiné de mon guide me permettait moins de distractions.

2630. (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre III. De la survivance des images. La mémoire et l’esprit »

Ce qui est réellement atteint, ce sont les régions sensorielles et motrices correspondant à ce genre de perception, et surtout les annexes qui permettent de les actionner intérieurement, de sorte que le souvenir, ne trouvant plus à quoi se prendre, finit par devenir pratiquement impuissant : or, en psychologie, impuissance signifie inconscience.

2631. (1898) La poésie lyrique en France au XIXe siècle

Vous allez voir comment cet optimisme lui a permis de renouveler les sentiments et les idées qui forment les thèmes essentiels de la poésie lyrique. […] pourquoi est-ce que Dieu nous permet le péché ?

2632. (1869) Philosophie de l’art en Grèce par H. Taine, leçons professées à l’école des beaux-arts

Délicatesse de la perception, aptitude à saisir les rapports fins, sens des nuances, voilà ce qui lui permet de construire des ensembles de formes, de sons, de couleurs, d’événements, bref, d’éléments et de détails si bien reliés entre eux par des attaches intimes, que leur organisation fasse une chose vivante et surpasse dans le monde imaginaire l’harmonie profonde du monde réel. […] Un méridional, un Grec, est naturellement vif d’esprit, bon et beau parleur ; les lois ne se sont pas encore multipliées, enchevêtrées en un Code et en un fatras ; il les sait en gros ; les plaideurs les lui citent ; d’ailleurs, l’usage lui permet d’écouter son instinct, son bon sens, son émotion, ses passions, au moins autant que le droit strict et les arguments légaux. — S’il est riche, il est imprésario.

2633. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Le Chevalier de Méré ou De l’honnête homme au dix-septième siècle. »

Selon lui, on est trop prompt à leur jeter son cœur à la tête, et on leur en dit plus d’abord que la vraisemblance ne leur permet d’en croire, et bien souvent qu’elles n’en veulent : « On ne leur donne pas le loisir de pouvoir souhaiter qu’on les aime, et de goûter une certaine douceur qui ne se trouve que dans le progrès de l’amour.

2634. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre deuxième. Les mœurs et les caractères. — Chapitre I. Principe des mœurs sous l’Ancien Régime. »

Tous les matins à sept heures, en hiver comme en été, le duc de Fronsac, par ordre de son père, se trouvait au bas du petit escalier qui conduit à la chapelle, uniquement pour donner la main à Mme de Maintenon qui partait pour Saint-Cyr169. « Pardonnez-moi, Madame, lui écrivait le duc de Richelieu, l’extrême liberté que je prends d’oser vous envoyer la lettre que j’écris au roi, par où je le prie à genoux qu’il me permette de lui aller faire de Ruel quelquefois ma cour ; car j’aime autant mourir que d’être deux mois sans le voir.

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