Alors, j’ai fait d’la littérature, Mais le démon de la Vérité Sifflotait tout l’temps à mes côtés : « Pauvre ! […] « Tu ne peux te figurer, écrit-il à sa sœur, combien cette simple phrase m’est allée au cœur » ; et il conclut : « Le bon moyen de maintenir le patriotisme dans le cœur des Français est de les faire voyager. » Au bout de cinq ans, il se démet de son poste pour se marier avec une jeune Anglaise pauvre, qu’il a connue à Berlin et chez qui il prenait des leçons d’anglais.
Pour un pauvre animal, Grenouilles, à mon sens, ne raisonnaient pas mal. […] Voyez combien ce vers de sentiment jette d’intérêt sur le sort de cette pauvre allouette.
Oui, selon nos pauvres règles ; mais selon la nature ? […] Oui, d’après nos pauvres règles ; mais selon la nature ?
mon pauvre et grand Chateaubriand ! […] Pauvre Chateaubriand !
dépenaillés de physique comme d’intelligence, des faméliques de jouissances ou de renommée en guerre contre l’ordre social ; tous ne sont pas de pauvres enfants cherchant sans la trouver leur place au soleil, des Chattertons d’imitation, plus ou moins énergiques ou lâches, qui se tuent ou se laissent mourir, et dont Hégésippe Moreau ou Gérard de Nerval furent les types douloureux et coupables. […] Jamais, nous qui sommes les insulteurs de la pauvre Critique, comme dit Janin, avec un geignement douloureux, nous n’avons dit plus de mal d’elle que Rigault n’en a dit, lui-même, dans le Journal des Débats.
Mais pour que rien ne manquât à la renommée de ce pauvre et charmant grand homme, à qui tout avait manqué pendant qu’il vivait, il lui naquit plus tard cette chose rare, ce hasard inouï, cette nonpareille des Florides en littérature, un traducteur, et un traducteur dans cette langue française, la langue polyglotte, qui universalise la pensée d’un homme en l’exprimant. […] Dans le roman d’Avellaneda, le pauvre Don Quichotte n’a pas seulement, comme dans le roman de Cervantes, un côté du cerveau touché par le doigt mystérieux d’une bienveillante Fantaisie qui ne fait éclore le rêve que là où le doigt a touché ; non !
Pauvres petites ! […] Le pauvre général Dumas s’en aperçut à ses dépens. […] Pauvres snobs ! […] Pauvres jeunes filles ! […] Un peu mûres, les pauvres demoiselles.
Il semblait pauvre et, avec tant de naturelle modestie, si fier ! […] … Pauvre Bordes ! […] Il s’installa dans l’île Saint-Louis et, désormais, habita un logement de pauvre. Il était un pauvre ; et il l’était volontiers. […] Maurice Donnay, en somme, traite son spectateur comme la vie les pauvres gens.
C’est la philosophie (je parle de la bonne), c’est la religion qui nous ordonne de nourrir des parents pauvres et infirmes. […] Tel est le joujou du pauvre. […] Ce pauvre homme, croyant son visage connu de toute la foule, avait l’air de dire : « Voyez comme je ris, moi, le célèbre S… ! […] La pauvre humanité est rendue à sa patrie. […] J’ai entendu dire à un autre : Pourquoi donc les pauvres ne mettent-ils pas des gants pour mendier ?
Comme mœurs, la première personne que j’ai rencontrée à Londres était un pauvre honteux qui n’osait pas demander l’aumône, parce qu’il n’avait pas de gants. […] — Pauvre petite ! […] Que vont-ils faire ces pauvres ramoneurs, — maintenant que l’hiver est supprimé, — et que deviendra leur petite raclette ? […] La pauvre femme espérait trouver un amant, elle ne voit plus qu’un juge d’instruction. […] — je n’ai pas mon compte de pauvres.
Il est très pauvre. […] Le contraste était grand entre la parade extérieure de cet historien de Brummel, et cet intérieur d’homme de lettres pauvre. […] » Le sanglot de la pauvre comédienne rend le même son déchirant que les cris de la reine de Carthage. […] … » Si pauvre fût-il, l’imprimeur ne recula devant aucun sacrifice pour que l’enfant possédât des moyens d’étude. […] Enfant d’un ménage pauvre, il a vu souffrir autour de lui, sa mère et ses sœurs peiner, son père mourir.
« Je préférerais suivre ma pauvre femme assurément. — Oh ! […] Plus tard il pourra dire à ses enfants : Je fus pauvre un certain jour ! […] De la grandeur, il y en a aussi une véritable dans le pauvre serf Ivan. […] Un seul suffirait pour empoisonner la vie du pauvre petit Jack, et il y en a une horde ! […] Elle ne dit pas : Je suis pauvre, mais que l’homme qui me prendrait s’enrichirait en m’épousant !
Émile Faguet, qui ne se pique point de céder à l’esprit du temps, a cru néanmoins devoir, lui aussi, défendre la morale contre le pauvre La Fontaine. […] A des dangers injustes, un pauvre homme sans défense est excusable de « faire la figue » comme il peut. […] Le pauvre Striyenski avait une détestable méthode, mais ce n’était cependant pas un faussaire. […] La pauvre abandonnée donna à Monique et à Augustin une leçon de dignité : elle s’éloigna sans plainte et vécut pieusement dans la retraite. […] Ils l’appellent « l’infortuné, le pauvre visionnaire », etc… Ils préfèrent ce mystique aux robins qui le jugeaient.
C’est ce que le roi appelle aller en quartier chez ses hôtes, et c’était là l’unique manière dont un pauvre roi d’une pauvre terre pouvait vivre, lui et les compagnons qui formaient sa suite, lorsqu’il était obligé de quitter sa propre ferme pour aller, à travers son royaume, rassembler les redevances de ses sujets. […] Jamais pauvre gentilhomme obéré ne fut plus las de la vie, n’eut désir plus furieux d’en être débarrassé que l’homme du Nord. […] Un pauvre sauvage, aussi impuissant que féroce, enivré par deux matelots stupides. […] Pauvre Gray ! […] Il y a un vrai plaisir à rendre cette justice au pauvre Laurence ; on a tant de raisons d’être sévère pour lui !
Celui du « Jeune homme pauvre », entre autres. […] Il contemplait de pauvres aquarelles qui les voulaient représenter. […] » La pauvre femme était morte sur le coup. […] Il comprend les pauvres femmes qui vivent de leur corps, et qui n’ont pas beaucoup de cervelle. […] La vie réelle, quotidienne, se manifeste à lui, homme pauvre, et artiste qui souhaite passionnément la beauté, la splendeur, même en clinquant, — comme abominablement plate, pauvre et vide.
» Le pauvre garçon revint à la charge, mais fut toujours repoussé. […] Il y a, dans le monde, beaucoup de gens qui sont pauvres, qui se déplaisent dans l’endroit où ils demeurent, qui se portent mal, qui ont à se plaindre de leur famille, et que les femmes repoussent. […] Et que m’importait de n’avoir d’autres vêtements que ceux qui me couvraient, et de servir une pauvre république qui ne pouvait donner un sou à personne ? […] Nous nous mîmes en chemin, en soutenant Anita à nous deux, et nous atteignîmes avec peine cette pauvre demeure, où nous trouvâmes de l’eau, dont la malade avait surtout besoin, et je ne sais quoi d’autre. […] C’est, par exemple, l’histoire d’un pauvre jeune homme, employé chez un avocat, qu’on accuse d’avoir volé un billet de cent francs et qu’on met à la porte.