Si le monde tend vers l’uniformité, ce n’est pas parce que ses parties ultimes, d’abord dissemblables, tendent à devenir de moins en moins différentes, c’est parce que, se déplaçant au hasard, elles finissent par se mélanger. […] Les mouvements de ces électrons produisent des perturbations dans l’éther avoisinant ; ces perturbations se propagent dans tous les sens avec la vitesse de la lumière, et à leur tour d’autres électrons, primitivement en repos, se trouvent ébranlés quand la perturbation atteint les parties de l’éther qui les touchent. […] La masse totale ou apparente que l’on mesure se compose donc de deux parties : la masse réelle ou mécanique de la molécule, et la masse électro-dynamique représentant l’inertie de l’éther.
Le vaisseau du temple fut achevé en dix-huit mois, les portiques en huit ans ; 599 mais les parties accessoires se continuèrent lentement et ne furent terminées que peu de temps avant la prise de Jérusalem 600. […] Le terre-plein du haram est, dans quelques parties, notamment à l’endroit où les Juifs vont pleurer, le soubassement même du temple d’Hérode. […] Des traces considérables de la tour Antonia se voient encore dans la partie septentrionale du haram.
Des parties tout à fait belles et sérieuses, comme lorsqu’il parle de l’Antiquité grecque et des personnages d’Homère ou de Sophocle, ou encore lorsqu’il aborde cette autre Antiquité chrétienne des Augustin et des Chrysostome, font voir le maître dans son élévation et sa gravité, et rachètent quelques abus. […] Voilà comment, avec des parties hautes, sérieuses, éloquentes, M. […] La jeunesse, une partie de la jeunesse, est devenue positive ; elle ne rêve plus ; elle pense, dès seize ans, à une carrière et à tout ce qui peut l’y conduire ; elle ne fait rien d’inutile.
Brunetière, la majeure partie des histoires de l’art d’écrire qui, comme l’œuvre principale de M. […] Taine aboutit à cette conclusion de sa préface qui résume la pratique de son système : « J’entreprends d’écrire l’histoire d’une littérature et d’y chercher la psychologie d’un peuple. » C’est là sa théorie générale ; il en reprend un point particulier dans la première partie de la Philosophie de l’art, où il traite de l’influence qu’exerce sur l’artiste le milieu historique et social dans lequel il se trouve placé, abstraction faite de sa race, de son habitat. […] Comme elle en est à ses débuts, qu’elle n’a ni entrepris la totalité de sa tâche, ni abordé toutes ses parties, ce qui nous reste à dire est plutôt un programme qu’un exposé.
Le problème de tous les temps a été de concevoir comment l’affection des parties du corps occupant une certaine position relative, par exemple, celle des particules de la rétine, rangées les unes à côté des autres, peut procurer à l’âme, qui est simple et non composée de parties, la perception d’objets étendus et figurés. » En s’exprimant ainsi, Muller semble dire que la difficulté n’existerait pas si l’âme elle-même était étendue et composée. […] De quelque manière que l’on explique la pensée, soit que l’on admette, soit que l’on rejette ce que l’on a appelé les idées innées, on est forcé de reconnaître qu’une très grande partie de nos idées viennent de l’expérience externe.
C’est un tableau dont les traits généraux sont assez connus, mais qui n’a pas encore été dessiné dans toutes ses parties avec toute la précision désirable. […] N’oublions pas qu’il était de robe, et que M. de Bonald était d’épée ; ce qui peut expliquer en partie la différence de leurs vues. […] A cette époque, le tout absorbe les parties, l’État l’individu, l’humanité les peuples et les républiques.
Les organes du cerveau ou les parties du corps humain qui décident, en parlant physiquement, de l’esprit et des inclinations des hommes, sont sans comparaison plus composées et plus délicates que les os et les autres parties qui décident de leur stature et de leur force. […] Il n’y avoit point de chevaux en Amerique quand les espagnols découvrirent cette partie du monde.
Leurs sentimens deviennent les nôtres, et c’est à de pareils préjugez que Virgile et les auteurs qu’on nomme communément classiques, doivent la plus grande partie de leur réputation. […] Ils n’en avoient pas encore : mais parce qu’ils ont trouvé ce poëme excellent dans la lecture, ils ont tous été d’avis de faire de son étude une partie de l’éducation sçavante de leurs enfans. […] Ils ne sont pas plus exposez à être dégradez qu’à périr, comme une partie à péri dans les dévastations des barbares.
Notre bienveillance enveloppe encore, par amour propre et par vanité, notre littérature tout entière ; mais notre goût réel est pour la partie de cette littérature qui est entrée plus ou moins dans les idées nouvelles. […] Voyez, en effet, comme nous avons besoin déjà de nous transporter au temps où notre littérature classique et nationale a paru tout à coup avec tant d’éclat, si nous voulons l’apprécier et la sentir, du moins en partie. […] Que serait-ce donc si j’embrassais tous les ouvrages de Bossuet ; si je descendais avec lui dans l’arène de cette haute polémique où il consuma une partie de ses forces ; si j’interrogeais avec lui les oracles des anciens jours, afin de m’initier moi-même et d’initier mon lecteur aux secrets de cette Politique sacrée que l’on croirait appartenir à un autre âge, tant pour les princes que pour les peuples ; si je m’élevais sur ses ailes à la contemplation des mystères du christianisme ; si je creusais avec son analyse lumineuse et pénétrante les profondeurs d’un mysticisme exalté où s’égarèrent quelques âmes tendres ?
La durée ou l’immortalité, pour les œuvres, n’est pas une question de forme, mais d’essence, et c’est pour cela que tant d’œuvres meurent et disparaissent qui n’existaient que par un certain agencement de parties, un certain style, un certain art d’ensemble, mais qui, sans manquer de talent, manquaient de génie ou d’esprit. […] VI Et c’est, du reste, ce qui rachètera tout des défauts de ses livres, dans lesquels il y a des parties éclatantes de chefs-d’œuvre, mais point de chefs-d’œuvre complets qu’on puisse mettre debout devant soi et admirer comme une chose accomplie. […] — une miniature de lion, mignon et remuant comme un écureuil, mais qui n’en est pas moins lion pour cela en toutes ses parties, depuis la crinière jusqu’à la griffe, — une griffe fine, mais capable de rayer du granit, et qui l’a quelquefois rayé ?
Mais Saccard a affaire à forte partie, et le banquier qui l’a déjà ruiné une fois accomplit tranquillement et sûrement son travail. […] Zola s’est composé d’une partie de ces éléments, et c’est ce qui en fait et en fera dans l’avenir la principale valeur. […] C’est de cette méfiance, de ce combat contre soi-même, qu’est née l’idée de ce roman vraiment exquis dans presque toutes ses parties. […] On dira certainement qu’il renferme des parties obscures ; peut-être serait-il plus juste de dire au contraire qu’elles sont trop lumineuses pour nous. […] Les abominables traitements qu’il subit n’excusent pas sa conduite ; cette conduite au contraire explique en partie la cruauté de son père.
De l’Allemagne, IIe partie, chapitre ii]. […] Si la seconde partie de cette vie diffère de la première aussi profondément que l’a cru Lamennais lui-même ? […] Sa Correspondance a été publiée, partie par Eug. […] Forgues, 2 vol., Paris, 1859, Paulin et Lechevalier ; — partie par son neveu, A. Blaize, 2 vol., Paris, 1866, Dentu ; — et partie par M.
l’œuvre reste, si elle doit rester ; rien de grand ne se perd dans la mémoire des hommes. » On m’a souvent opposé ce genre de raisons sévères, et ce que je viens de dire y répond en partie. […] Cet art, dont j’aurais voulu animer et revêtir quelques-uns des Portraits ici rassemblés, me sera peut-être une excuse et m’a du moins été un dédommagement pour les inconvénients d’un genre qui touche à tant de sensibilités vivantes ; car l’art vit en partie des difficultés même et des délicatesses de son sujet.
Une partie du charme consiste dans cet indéfini même. […] Cet article et les suivants, extraits de la Revue des Deux Mondes, à la date des 1er novembre 1838 et 15 février 1839, sont la continuation des bulletins littéraires, déjà reproduits en partie à la fin du tome II des Portraits contemporains (Pensées et Fragments, pages 524 et 530).
Je renvoie à la seconde Partie de cet ouvrage quelques réflexions sur le système tragique qui peut convenir à un état républicain ; cette discussion n’appartient pas à ce chapitre. […] Je développerai dans une note de la seconde Partie de cet ouvrage quelles règles il me semble raisonnable d’adopter aujourd’hui relativement aux mots nouveaux.
« Quiconque veut se faire un style durable, disait très bien Joubert, ne doit en user qu’avec une extrême sobriété. » C’est dans la langue commune, héréditaire, vraiment nationale, langue de nos pères qui sera la langue de nos fils, dans cette partie immuable du vocabulaire que Pascal a transmise à Racine et que Voltaire a livrée à Chateaubriand, qu’il faut chercher les expressions qui rendent nos idées. […] La conclusion de tout ce que je viens de dire est que l’étude de la langue, du vocabulaire est une partie essentielle de l’art d’écrire.