Au côté de l’escalier, en allant vers la gauche, un gros pilier de pierre, puis un second, tous les deux servant de pieds-droits à une espèce de fermeture de bois qui occupe l’intervalle qui les sépare. […] Sur ce balcon des domestiques occupés. […] Pourquoi ne s’en être pas occupé ?
Tour à tour populaire ou savant, moqueur ou mélancolique, sceptique ou religieux, ce fond de poésie, sous des mains diverses, occupa vivement la France. […] Olavidez, jeune magistrat de la ville de Lima dans le Pérou, avait occupé Paris de ses luttes contre l’Inquisition dans les deux mondes, de ses disgrâces et des efforts heureux de son active industrie. […] Ainsi, à l’époque où fut délibéré en France le rappel, par transaction amiable, des restes glorieux de Napoléon, lorsque cette idée, aussi peu politique qu’elle était peu poétique, occupa le gouvernement et les assemblées législatives de notre patrie, dans le torrent de louanges et d’apothéoses qui par des modes différents ramenaient le culte toujours dangereux de la force, dona Gomez fit entendre ce noble avis d’une bouche étrangère : À la France, sur la translation des restes de Napoléon à Paris.
Presque tous les postes d’importance étaient occupés par les fidèles de cet art des arts. […] La position qu’aujourd’hui la France occupe dans le monde n’est, au point de vue général, que de second rang, et en beaucoup de points de détail, bien moindre encore. […] A ce fond s’ajouteraient des matières qui tiendraient la place qu’occupent aujourd’hui les sciences dans l’enseignement secondaire. […] Elle cesse graduellement de jouer le rôle qui correspond à son nom, à son passé, à la position matérielle qu’elle occupe. […] Depuis longtemps, personne ne s’en occupe plus, de ces antipodes, inutile désert où la planète érige hors de l’abîme un de ses flancs limoneux !
Gerbet et de Coux, un cours où il s’occupait de la littérature espagnole, considérée comme littérature catholique.
Les divers on dit littéraires et politiques, les propos courants sur les personnes et les choses sont devenus depuis quelque temps matière à des publications légères, périodiques, qui, sous cette forme nouvelle, ont assez réussi pour qu’on s’en occupe en passant et qu’on en relève l’espèce d’influence commençante.
En même temps qu’il s’est occupé avec un zèle de tous les instants des publications du poète de France, il n’a cessé de produire lui-même.
Si nous connaissions tous les facteurs dont une œuvre littéraire est le produit et toutes les conséquences qu’elle produit à son tour, nous pourrions, pour dérouler la série des phénomènes qui nous occupent, recourir à la méthode déductive.
Mais avant tout il doit s’occuper de la première ; et, s’il ne peut éviter la seconde, nous tâcherons de montrer commentai doit, en y touchant, réduire autant qu’il est possible la part de ses préférences personnelles.
Il est vrai qu’il a fait quelques Contes dont les enfans s’amusent, & qu’on peut lire encore dans un âge avancé, pour affoiblir un moment d’ennui ; mais un homme qui fait tomber un aune de boudin par la cheminée, qui occupe le grand Jupiter à attacher ce boudin au nez d’une Héroïne, n’a pas prétendu travailler pour les Gens de goût, encore moins se destiner par-là à figurer parmi les Coopérateurs du grand chef-d’œuvre de l’esprit humain.
C’est la nécessité de cette sympathie générale des membres qui fait qu’une femme assise l’est de la tête, du cou, des bras, des cuisses, des jambes, de tous les points du corps et sous tous les aspects ; ainsi d’une figure debout, d’une figure nue, d’une figure occupée de quelque manière que ce soit.
Lorsqu’elle se faisait peigner, elle montait sur une table, et sa tante et sa fille de chambre étaient occupées. […] Si M. de Lamartine avait copié un maçon naïvement, sans réflexions éthérées, il aurait fait un homme, il se serait peu occupé de son nez transparent. […] La mort comme la distance sont deux choses qui poétisent les objets dont on s’occupe et enlèvent à l’esprit une partie de la sévère rectitude qu’il doit avoir pour formuler son jugement. […] C’est moins le réalisme dont vous vous occupez que de M. […] L’action générale, c’est donc les grands rapports entre les caractères ; pour expliquer ces rapports on entre dans les détails, on s’occupe de l’intrigue.
Nos voyageurs s’occupaient particulièrement, dans leur marche, des vents de mer qui règnent dans ces parages et qui deviennent de plus en plus constants à mesure que l’on approche des côtes d’Afrique. […] Mais, à propos de Humboldt, toutes les manifestations extérieures sont ce dont on s’occupe le moins, car l’éclat de son génie et de sa renommée surpasse celui de toutes les décorations, que l’on ne voit que très rarement briller sur sa poitrine. […] À cette époque, il ne se levait plus qu’à huit heures et demie du matin, lisait, en faisant un frugal déjeuner, les lettres qu’il avait reçues, et s’occupait de faire les réponses les plus pressantes. […] Dans les dernières années de sa calme existence de savant, Humboldt s’occupa de préférence de son ouvrage du Cosmos, qui parut en 1858, jusqu’aux premières parties du quatrième volume.
C’est là d’abord qu’il faut aller, comme nous y allons, à cette goutte d’originalité consentie, et, cela fait, on s’occupe du reste. On s’occupe alors de toutes les autres facultés qu’on refuse à Daudet, quand l’originalité est accordée, — qu’on lui refuse et qu’il a pourtant, et que je prouverai qu’il a en invoquant ce livre même, et qu’il faut, avant tout, caractériser. […] L’auteur ne s’occupe que de ses peintures : c’est l’artiste qui ne voit que son art ; mais le penseur, qui voit plus loin, a-t-il jamais trouvé quelque chose de plus formidable contre l’instruction obligatoire, par exemple, — cette sottise de l’orgueil moderne, — que cette affreuse histoire des Ratés ? […] À quelque moment que ce fût la Critique compterait avec Alphonse Daudet ; mais, cette fois, elle a une autre raison pour s’occuper de son Nabab que le mérite prouvé de l’auteur de tant de choses charmantes, et le mérite à prouver du roman qu’il publie.
Les poésies populaires l’occupaient aussi et le passionnaient à la rencontre ; il les recueillait chemin faisant à plaisir, air et paroles : ses amis se surprirent plus d’une fois à sourire, en lui entendant réciter, vouloir chanter et mettre en action les plus humbles ballades et mélodies. […] « Vous êtes occupé : pas de réponse !
Tout occupé des études présentes et de saisir au passage ce qu’une curiosité insatiable apportait de tous bords, on a perdu de vue, dans ce tumulte de l’avant-scène, les lignes essentielles et pures du cadre, les proportions discrètes et décentes où l’œil et l’âme ont besoin de se reposer. […] Homère est naturellement la limite littéraire extrême à laquelle notre vue remonte dès l’enfance, et il occupe les sommets de toute cette pente graduée d’où le Beau nous est venu.
Son roman est une pastorale de courtisans modernes habillés à la grecque, occupés à disserter longuement, à rire froidement et à sourire mignardement, Psyché était trop déesse pour être à sa place entre les mains de La Fontaine ; il n’ose être familier avec elle ; quant à être grave et respectueux, c’est ce qu’on ne lui demandera jamais. […] La Fontaine semble un simple, occupé du loup, du renard, capable tout au plus de rêver parmi les prés et les basses-cours, et d’en badiner devant les grandes personnes, avec quelque profit pour les enfants.