Tant pis si elle absorbe son temps, son esprit, son âme, tout le meilleur de sa force active et de la force de l’État.
Pendant huit ans, enfermé dans une petite maison de la forêt de Windsor, il lut « tous les meilleurs critiques, presque tous les poëtes anglais, latins, français qui ont un nom, Homère, les poëtes grecs, et quelques-uns des grands dans l’original, le Tasse et l’Arioste dans les traductions », avec tant d’assiduité qu’il en manqua mourir.
« Vous ne pourriez avoir trouvé une meilleure méthode pour obtenir votre pardon, recouvrer votre honneur, et pour me consoler moi et vos amis, que de confesser vos torts et de détruire vous-même, dans tous les esprits, une opinion aussi ridicule qu’odieuse (ses prétendues persécutions).
L’épée d’Ossian se signala aussi dans ce sanglant combat : et toi, ô mon Oscar, ô le plus grand, le meilleur de mes enfants, que tu étais terrible !
Angoisses de l’homme luttant contre des lois implacables dont le plan échappe à sa vue, protestations de la conscience indignée par les triomphes du mal et l’injustice distributive de la destinée, alternatives d’immenses espérances et de désespoirs infinis, attente anxieuse d’un ordre meilleur qui recule à mesure que le pressentiment s’en approche ; Prométhée est resté le prophète permanent, la voix inextinguible de ces cris de l’âme.
IX Dans l’origine, il n’était pas que cela, quoique cela soit bien beau déjà et doive faire certainement dans l’avenir le meilleur de sa renommée.
Cette étude aura d’ailleurs pour nous un autre intérêt ; elle nous aidera à chercher, par l’analyse de tous ces efforts de l’esprit, la meilleure conception que nous puissions avoir aujourd’hui des phénomènes de la vie. […] Il est vrai que d’autres physiologistes ont admis, sans en donner de meilleures définitions, que la vie, au lieu d’être un principe recteur immatériel, n’est qu’une résultante de l’activité de la matière organisée. […] Cette division des phénomènes de la vie nous semble la meilleure de celles que l’on puisse proposer en physiologie générale. […] En opérant sur des larves de mouches (asticots), j’espère être dans de meilleures conditions pour saisir le mécanisme qui donne naissance au glycogène très abondant chez ces larves.
Nous ne l’en blâmons pas ; il est permis à l’homme qui a consumé la meilleure part de sa vie à exceller à la tribune et à dominer au conseil, à grouper ou à déjouer les factions, à remuer les passions politiques qui sont les vents de sa voile ; il est permis, disons-nous, à un tel homme de se contempler dans les autres, ou de chercher en lui-même le secret des mobiles qui ont dirigé, servi ou perdu les empires.
Le premier étage contenait les deux meilleurs appartements de la maison.
Maintenant, on prend trop de religion, on en prend trop, on force la dose… Et puis, dans ce temps-là, on avait la société, la société, encore la meilleure invention des hommes, après tout. » Là-dessus, il se met à parler de Michelet avec une sorte d’animosité et de rancune colère. « Aujourd’hui, il a le style vertical.
Comme il lui était demandé, comment il avait pu prêter cinquante mille francs à un garçon sans espérance, sans avenir, et quel gage il pouvait avoir, le jeune usurier avait souri et n’avait pas craint de dire : « J’ai le meilleur des gages, le monsieur en question m’a donné un paquet de lettres de sa maîtresse qui est une femme du grand monde… s’il ne paye pas, c’est elle qui paiera. » Ce soir, Daudet, comme je m’indignais du manque d’indignation de la France contre les saletés gouvernementales, me disait peut-être justement : « Ça tient à une chose, c’est que maintenant tout le monde est soldat, est maté, discipliné, asservi, et reste l’esprit, sous le coup de la salle de police !
Martens en a essayé d’autres, mais en de meilleures conditions ; car il plaça ses graines dans une boîte et la boîte même dans la mer ; de sorte qu’elles furent alternativement mouillées, puis exposées à l’air comme de véritables plantes flottantes.
Mais c’est là précisément, dans certains cas, la meilleure des raisons.
Nous le regardions avec stupéfaction… et vous savez qu’il mange comme Polyphème. » « Très amusant, alors Hugo, c’était au moment de l’élection du Président, j’occupais la meilleure chambre, la chambre arrangée pour Beauvallon. […] Il lui racontait, le plus naïvement du monde, ses pillages dans les maisons et les châteaux, lui faisant part de la connivence des officiers, à la condition qu’on leur attribuât le meilleur.
— Et la rivière près de laquelle j’étais assis, Faisait un tel bruit en coulant, Et si bien d’accord avec l’harmonie des oiseaux, Qu’il me semblait que c’était la meilleure mélodie Qui pût être entendue par aucun homme.
* * * — Se trouver en hiver, dans un endroit ami, entre des murs familiers, au milieu de choses habituées au toucher distrait de vos doigts, sur un fauteuil fait à votre corps, dans la lumière voilée de la lampe, près de la chaleur apaisée d’une cheminée qui a brûlé tout le jour, et causer là, à l’heure où l’esprit échappe au travail et se sauve de la journée ; causer avec des personnes sympathiques, avec des hommes, des femmes souriant à ce que vous dites ; se livrer et se détendre ; écouter et répondre ; donner son attention aux autres ou la leur prendre ; les confesser ou se raconter ; toucher à tout ce qu’atteint la parole ; s’amuser du jour présent, juger le journal, remuer le passé, comme si l’on tisonnait l’histoire, faire jaillir au frottement de la contradiction adoucie d’un : Mon cher, l’étincelle, la flamme ou le rire des mots ; laisser gaminer un paradoxe, jouer sa raison, courir sa cervelle ; regarder se mêler ou se séparer, sous la discussion, le courant des natures et des tempéraments ; voir ses paroles passer sur l’expression des visages, et surprendre le nez en l’air d’une faiseuse de tapisserie, sentir son pouls s’élever comme sous une petite fièvre et l’animation légère d’un bien-être capiteux ; s’échapper de soi, s’abandonner, se répandre dans ce qu’on a de spirituel, de convaincu, de tendre, de caressant ou d’indigné ; avoir la sensation de cette communication électrique qui fait passer votre idée dans les idées, qui vous écoutent ; jouir des sympathies qui paraissent s’enlacer à vos paroles et pressent vos pensées, comme avec la chaleur d’une poignée de main ; s’épanouir dans cette expansion de tous, et devant cette ouverture du fond de chacun ; goûter ce plaisir enivrant de la fusion et de la mêlée des âmes dans la communion des esprits : la conversation, — c’est un des meilleurs bonheurs de la vie, le seul peut-être qui la fasse tout à fait oublier, qui suspende le temps et les heures de la nuit avec son charme pur et passionnant !