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467. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Première partie. Plan général de l’histoire d’une littérature — Chapitre III. Les questions que l’historien doit se poser. » pp. 16-17

Ce sont là les grandes lignes de son travail ; ce sont les cadres où doit venir s’enchâsser l’étude des grandes œuvres individuelles qui retrouveront ainsi leur place naturelle dans la série des œuvres environnantes.

468. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre VII. Objections à l’étude scientifique d’une œuvre littéraire » pp. 81-83

Leur biographie problématique tient parfois en quelques lignes.

469. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre second. Philosophie. — Chapitre V. Moralistes. — La Bruyère. »

Nous croyons le voir s’attendant à trouver à chaque ligne quelque grande découverte de l’esprit humain, quelque haute pensée, peut-être même quelque fait historique auparavant inconnu, qui prouve invinciblement la fausseté du christianisme.

470. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre troisième. Histoire. — Chapitre III. Suite du précédent. — Seconde cause : les anciens ont épuisé tous les genres d’histoire, hors le genre chrétien. »

Ce n’est pas par bonds, par intervalles, et en ligne droite, que coulent les grands fleuves (si nous pouvons employer cette image) : ils amènent longuement de leur source un flot qui grossit sans cesse ; leurs détours sont larges dans les plaines ; ils embrassent de leurs orbes immenses les cités et les forêts, et portent à l’Océan agrandi des eaux capables de combler ses gouffres.

471. (1763) Salon de 1763 « Peintures — Loutherbourg » pp. 224-226

Un jeune peintre de vingt-deux ans, qui se montre, et se place tout de suite sur la ligne de Berghem !

472. (1848) Études sur la littérature française au XIXe siècle. Tome III. Sainte-Beuve, Edgar Quinet, Michelet, etc.

Ce que vous me dites, je me le disais, et il m’a été doux que votre amitié ait d’abord songé à moi dans mon affliction… J’ai écrit quelques lignes sur M.  […] 27 mars 47 (de Mme V.) : Errata pour le Semeur : page 93 lre colonne, ligne 24 d’en bas, ses malheurs, lisez : le malheur public ; page 94, lre colonne, ligne 2 : ce trait, lisez : le trait. […] Épopée : je n’ai eu, en toute vérité, que quelques lignes à ajouter. […] J’ai même, au sujet de ces lignes, quelques regrets. […] Quoi de plus aimable que les lignes que nous allons citer entre mille autres ?

473. (1836) Portraits littéraires. Tome II pp. 1-523

Quinet prend pour une stance, pour un sixain, six vers à rime plate séparés des six vers précédents par l’intervalle de deux lignes. […] Si l’on veut essayer de décalquer sévèrement les lignes de la fable inventée par M.  […] Loin de moi la pensée de tracer le programme d’une tragédie en quelques lignes. […] Hugo soit consacrée au développement de l’amour paternel, il était important de dessiner les lignes du paysage et de l’horizon. […] d’aventure les facultés seraient-elles des lignes ?

474. (1881) Le roman expérimental

Il existe d’abord une ligne de démarcation bien nette. […] Il me suffira de couper des phrases et de les commenter en quelques lignes. […] Mon opinion personnelle est que le naturalisme date de la première ligne qu’un homme a écrite. […] Tout me semble à retenir dans ces quelques lignes. […] En première ligne, je nommerai M. 

475. (1896) Les idées en marche pp. 1-385

Comme qualité de noir et comme impression pessimiste, ce drame aux lignes très simples dépasse Schopenhauer. […] Le premier admet la nature par des yeux infatigables et grandissants qui ramènent tout aux lignes de synthèse. […] Une ligne de petits points exprime que l’on ne savait comment dire. […] Il sait enfin suivre une ligne simple à travers le mystérieux dédale des interprétations et des symboles. […] Cent lignes de lui chassent pour une journée la bile de quelques milliers d’âmes.

476. (1895) Le mal d’écrire et le roman contemporain

La critique courante a été remplacée par la bibliographie et les analyses dogmatiques par des annonces à tant la ligne. […] Ces lignes seront à leur place dans un livre où le roman contemporain doit être examiné sous ses principaux points de vue. […] Ce serait peut-être ici l’occasion d’écrire quelques lignes sur l’influence des professions en littérature. […] Chateaubriand est tout entier dans ces lignes échevelées. […] Reste donc le grand public, et, en première ligne, parmi ce grand public, les femmes.

477. (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Jean-Jacques Ampère »

En ce sens, il est dommage sans doute qu’il n’ait pas persévéré vers un but et dans une ligne : il aurait tracé son sillon ; mais Ampère n’était pas un Eugène Burnouf : sa vocation, à lui, était multiple, mobile et diverse. […] Il a fait la plus profonde étude des vicissitudes de ma carrière sur cette terre et des situations diverses de mon âme, et il a eu le talent de voir ce que je n’avais pas dit et ce qu’on ne pouvait lire, pour ainsi dire, qu’entre les lignes. […] Enfin ces cent pages relues sont intéressantes d’un bout à l’autre ; rien n’y est à côté, rien n’y est de trop ; on n’y relèverait pas une seule ligne qui fatigue ou qui détonne, et l’on peut se dire encore aujourd’hui : Tel était Ampère en personne dans un salon, animé, racontant et causant. […] Je n’avais pas attendu, pour le qualifier ainsi, que les événements eussent marché, et j’écrivais de lui et de Magnin dans le plus beau temps de Louis-Philippe : « Magnin et Ampère sont très-susceptibles sur ce chapitre de la politique ; ils sont tout occupés d’être fidèles à leur ligne. Quelle ligne ?

478. (1912) Pages de critique et de doctrine. Vol I, « I. Notes de rhétorique contemporaine », « II. Notes de critique psychologique »

Mentionnons en première ligne le journal des Goncourt. […] Le drame qui fait le thème de la Morte tient en quelques lignes. […] Une lumière de féerie, dorée et bleue dans le rose, baigne l’île enchantée qui profile, là-bas, ses lignes indécises. […] On connaît aussi les lignes générales de l’histoire réelle dont ces lettres sont le débris. […] » Ne vous y trompez pas, celui qui écrit ces lignes — cette nuit même ou le lendemain — a, certes, le cœur serré.

479. (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Louis XIV et le duc de Bourgogne, par M. Michelet. (suite et fin.) »

Mais a-t-on bien le droit vraiment de tirer de pareilles conséquences de l’inspection des lignes d’un visage, fût-on le physiognomoniste par excellence, fût-on Lavater en personne ?

480. (1874) Premiers lundis. Tome I « Mémoires de madame de Genlis sur le dix-huitième siècle et la Révolution française, depuis 1756 jusqu’à nos jours — II »

Madame de Genlis détestait tant ces derniers qu’elle ne voulait ni les voir, ni les lire ; Helvétius avait fait un livre infâme ; d’Alembert avait la figure ignoble ; Marmontel lui-même, malgré ses Contes moraux, La Harpe, malgré ses flatteuses épîtres, ne trouvaient point grâce auprès d’elle ; et, quant à Jean-Jacques, hors le Devin de village, elle n’en connaissait pas encore une seule ligne à trente ans.

481. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 317-322

L’Abbé Trublet a fait une espece de Fontenelliana, où l’Admirateur enthousiaste se fait sentir à chaque ligne.

482. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Préface des « Voix intérieures » (1837) »

Quant à la dédicace placée en tête de ce volume, l’auteur, surtout après les lignes qui précèdent, pense n’avoir pas besoin de dire combien est calme et religieux le sentiment qui l’a dictée.

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