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1548. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Athanase Renard. Les Philosophes et la Philosophie » pp. 431-446

II C’est cet état de débilitation philosophique que le Dr Athanase Renard nous a mis à même de vérifier et de juger, dans l’histoire critique qu’il vient de faire de la Philosophie moderne.

1549. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Ernest Hello »

V. aussi les Plateaux de la Balance (Critiques ou juges jugés), IIe  série des Œuvres et des Hommes.

1550. (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Jules de Gères »

Ils étaient à l’affût pour observer, — l’un, de son étude d’avoué où il apprit à nous faire des chefs-d’œuvre comme L’Interdiction et Le Contrat de mariage, l’autre, de la taverne dans laquelle il jugeait, à cœur de journée, ses voleurs, ses vagabonds et ses filles de joie.

1551. (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Alfred de Musset »

… C’est cette vie-là d’Alfred de Musset qui nous manque, et puisqu’il ne l’a pas écrite, puisqu’il ne s’est pas appesanti sur elle, qui nous manquera probablement toujours… S’il l’avait écrite, on l’aurait jugé ; et on ne peut que le deviner, ce tendre cœur qui vivait de son cœur quand on le croyait un mondain frivole, et qui mourut de son cœur quand on le croyait un mondain vicié.

1552. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Soulary. Sonnets humouristiques. »

Et le Sonnet, au contraire, c’est la règle inflexible, le rythme sévère et circonscrit, l’anneau infrangible et enchanté, passé au pied divin de la Muse pour qu’elle ne s’envole pas et qu’on puisse mieux juger de la grâce et de la longueur de ses ailes !

1553. (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « La Fontaine »

La Fontaine est jugé, dans ce livre, au double point de vue de la biographie et de l’analyse.

1554. (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « M. Théodore de Banville »

Quelle que soit la manière dont elle doive le juger un jour, l’Histoire littéraire la lui conservera.

1555. (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Jean Richepin »

Il s’agit de juger le talent, en dehors des préférences de la pensée.

1556. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Gogol. » pp. 367-380

Il était malade, affaibli : il voyagea pour se refaire Russe, pour se reprendre à son pays, pour le juger mieux !

1557. (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Ernest Feydeau »

Feydeau a trouvé le moyen de nous faire regretter Feydeau… On nous a accusé, dans le temps, d’avoir été trop sévère pour l’auteur de Fanny, de Daniel, de Catherine d’Overmeire, parce que nous ne trouvions pas que son talent fût du génie ; mais, franchement, si nous le jugions rétrospectivement à la lumière de ses nouveaux livres, nous pourrions croire qu’il en avait.

1558. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XIX. Panégyriques ou éloges composés par l’empereur Julien. »

Parmi les coupables, il en est qui peuvent se réconcilier avec la vertu et les lois : le prince peut les juger.

1559. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXX. De Fléchier. »

Je passe rapidement sur tous les discours, pour venir à celui qui a, et qui mérite en effet le plus de réputation ; c’est l’éloge funèbre de Turenne, de cet homme si célèbre, si regretté par nos aïeux, et dont nous ne prononçons pas encore le nom sans respect ; qui, dans le siècle le plus fécond en grands hommes, n’eut point de supérieur, et ne compta qu’un rival ; qui fut aussi simple qu’il était grand, aussi estimé pour sa probité que pour ses victoires ; à qui on pardonna ses fautes, parce qu’il n’eut jamais ni l’affectation de ses vertus, ni celle de ses talents ; qui, en servant Louis XIV et la France, eut souvent à combattre le ministre de Louis XIV, et fut haï de Louvois comme admiré de l’Europe ; le seul homme, depuis Henri IV, dont la mort ait été regardée comme une calamité publique par le peuple ; le seul, depuis Du Guesclin, dont la cendre ait été jugée digne d’être mêlée à la cendre des rois, et dont le mausolée attire plus nos regards que celui de beaucoup de souverains dont il est entouré, parce que la renommée suit les vertus et non les rangs, et que l’idée de la gloire est toujours supérieure à celle de la puissance.

1560. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXIV. Des panégyriques depuis la fin du règne de Louis XIV jusqu’en 1748 ; d’un éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1741. »

Cet esprit, qui discute toujours avant de juger, et qui sans cesse sur ses gardes, parce qu’il craint la surprise du sentiment, fit la loi aux orateurs même.

1561. (1913) Les livres du Temps. Première série pp. -406

Nous pouvons maintenant comparer et juger autrement que par ouï-dire. […] Il y avait aussi ceux qui jugeaient avec le cœur. […] Mieux vaut attendre pour juger l’ouvrage d’en connaître le texte complet. […] Mais il me semble que le Saint-Office lui-même devra le juger irréprochable. […] Il sort victorieux de cette controverse, autant que j’en puis juger.

1562. (1857) Causeries du samedi. Deuxième série des Causeries littéraires pp. 1-402

Pour juger, en bien ou en mal, ces constructions bizarres, il importe, au contraire, de les dégager de tous ces plâtras dont les embarrassait à plaisir cet infatigable architecte, presque toujours aussi pressé de gâter son œuvre que de la bâtir. […] Le lecteur peut juger s’ils sont de bon goût. […] Si vous jugez de la gravité d’un crime par le mal qu’il fait à sa victime, par la valeur du bien qu’il lui arrache, regarderez-vous l’infraction à la liberté de penser comme plus grave que l’attentat à la liberté de croire ? […] Paris était déjà cet absorbant immense, cet énorme cerveau d’un corps débilité, dont nous avons pu, en certains moments, juger par nous-mêmes les effets apoplectiques. […] Rarement il avait été jugé avec une autorité plus impartiale et plus ferme que dans le livre de M. d’Haussonville.

1563. (1902) La formation du style par l’assimilation des auteurs

Juger la production des autres ne rend pas capable de produire. […] Ils serviraient ensuite de critérium pour juger les autres, qui pourraient alors être lus sans péril. […] Ils jugent, comparent, rivalisent, découvrent des ressources et des procédés. […] J’étais magistrat, je jugeais les causes, j’ordonnais les débats. […] L’helléniste Émile Egger, qui s’y connaissait, a jugé cette traduction en quelques lignes.

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