Il a beaucoup écrit à sa sortie de collège et n’a jamais rien publié, sauf deux petits articles dans un journal de Rouen. […] Maintenant, allez voir la prise de Malakoff d’après les journaux, au Panorama12. […] Il est également permis de croire qu’en cette affaire, M. de Manteuffel obéissait un peu à son ressentiment contre le parti russe, qui ne lui pardonnait pas d’avoir empêché le roi de Prusse de prendre fait et cause pour son beau-frère, l’Empereur Nicolas. » Donc le fait avancé par mon frère et moi, dans notre Journal, est parfaitement vrai, sauf quelques petites erreurs de détail, provenant du récit, tel qu’il nous a été fait à cette époque.
Paris, « Le Roman de Renart », dans le Journal des savants, 1893. […] VIII. — Les Mystères 1º Les Sources. — Onésime Leroy, Études sur les mystères, Paris, 1837 ; — Charles Magnin, « Les origines du théâtre moderne », Paris, 1846, 1847, 1858, Journal des savants ; — Édelestand du Méril, Les Origines latines du théâtre moderne, Paris, 1849 ; — Coussemaker, Drames liturgiques, Rennes, 1860 ; — Léon Gautier, « Les origines du théâtre moderne », dans le journal Le Monde, 1873 ; et Les Tropes, Paris, 1887 ; — Marius Sepet, Le Drame chrétien au Moyen Âge, Paris, 1877 ; — et Les Prophètes du Christ, 1878 ; — Petit de Julleville, Les Mystères, Paris, 1880 ; — A. d’Ancona, Origini del teatro in Italia, Florence, 1872 ; — W.
On ne s’est pas borné aux figures historiques, à proprement parler, on a voulu descendre dans le for intérieur, dans le foyer privé des hommes les plus éloquents par la plume ou la parole, et en examinant leurs papiers, leurs lettres autographes, les éditions premières de leurs œuvres, les témoignages de leurs alentours, les journaux des secrétaires qui les avaient le mieux connus, on s’est fait d’eux des idées un peu différentes, et certainement plus précises que celles que donnait la seule lecture de leurs œuvres publiques. […] Thucydide, vous le savez, pour la composition de sa belle et sévère histoire, avait, pendant vingt ans, amassé des notes ; il avait dû écrire des espèces de mémoires ou de journaux détaillés sur tous les événements auxquels il assistait du sein de l’exil.
Dans un article fort spirituel sur ces deux derniers volumes de la Démocratie en Amérique de Tocqueville, qui a paru dans le Journal des Savants (mai 1840), M. […] Ces figures, Tocqueville les avait à sa disposition, comme le prouve son Journal de notes : pourquoi les tenait-il en portefeuilles ?
Il flotte de projets en projets : tantôt il voudrait attirer son frère à Paris pour y fonder en commun avec lui quelque journal ou revue ; tantôt il rêve de se retirer avec lui à La Chesnaie, et là de se livrer uniquement à la composition d’une Histoire ecclésiastique dont il a le plan en tête, « ouvrage de toute une vie » ; tantôt il n’ambitionne que de finir un autre ouvrage projeté ou même commencé, l’Esprit du Christianisme : « Ce serait un bel ouvrage, écrit-il de Paris (5 novembre 1814). […] Carron sent combien il serait essentiel, une fois en France, d’avoir à soi un bon journal religieux : il pense naturellement à La Mennais pour rédacteur.
A part les fidèles du Semeur, quels lecteurs de journaux savent le nom et les titres de M. […] Dans le journal le Semeur, fondé depuis 1830, on a publié divers extraits de ces productions de M.
Daunou, qui en rendit compte dans le Journal des Savants (mai 1822), reconnaissait que les vues par lesquelles l’auteur avait étendu son sujet et en avait éclairci les préliminaires « supposaient une étude profonde de l’histoire de France ; » il trouvait que l’ouvrage « se recommandait moins par l’exactitude rigoureuse des détails que par l’importance et la justesse des considérations générales ; » mais il insistait sur cette importance des résultats généraux, et notait « la profondeur et quelquefois la hardiesse des pensées, la précision et souvent l’énergie du style. » Nous aimons à reproduire les propres paroles du plus scrupuleux des critiques, de celui qui, en rédigeant ses jugements, en pesait le plus chaque mot. […] M.Mignet en avait fait d’abord, dans le Journal des Savants, des articles qu’il a réunis ensuite en volume (1845).
N’ayant pas, au reste, la vanité professionnelle de l’écrivain, il n’en a pas les scrupules d’art, et il copie indifféremment les documents qu’il a sous les yeux, journaux ou pamphlets, autant que cela sert à son dessein. […] J’y ajouterai, pour son intérêt chronologique, le Journal de Dangeau.
Encore aujourd’hui pourquoi ces romans qui s’étalent en tête des Revues ou au rez-de-chaussée des journaux, sinon pour allécher la même clientèle ? […] Hors de la famille, il a sa cour ; il a ses journaux qui paraissent tout exprès pour lui ; il a une armée de conteurs qui travaillent à l’amuser et à l’instruire ; il a des artistes pour le peindre, des poètes pour le chanter, et parmi ceux-ci vous trouverez les plus grands.
C’est amusant, l’installation d’un journal à images naissant, avec ses divans qui ne sont encore que des planches, l’essai de ses cornets acoustiques qu’on pose, les épreuves de Gillot voletant sur le bureau, la paperasserie en désordre de la copie des feuilles destinées à faire le premier numéro, les allées et les sorties de messieurs qui s’en vont, après un petit entretien avec le rédacteur en chef dans un coin du bureau. […] Vendredi 20 juin Je revenais du cimetière — c’est le jour de l’anniversaire de la mort de mon frère — et j’allais un peu vague, au milieu de gens lisant les journaux en marchant, et auxquels je ne prenais pas garde, quand, dans la rue Richelieu, un homme — c’était Camille Doucet, — élève au bout de son bras, d’un geste triste, un morceau de papier, et me le tend.
Les journaux, tenus alors comme aujourd’hui par des médiocrités jalouses, et livrés aux prostitutions qui rapportent, ne dirent pas un mot de l’auteur du Centaure, et comme ces journaux, qui déshonorent la gloire en la faisant, sont, en définitive, les seuls moyens de publicité qu’ait le talent littéraire dans une époque qui ne lit plus, eux se taisant, le nom de Maurice de Guérin retomba naturellement dans l’oubli.
La Bataille Syndicaliste, le journal d’Hervé, d’autres encore, ont publié plusieurs fois des lettres où des soldats socialistes jugeaient leurs chefs et rendaient hommage à leur utilité. […] De même quand ils lisent les journaux, ils accueillent les nouvelles avec une feinte indifférence, mais se trouvent à table très bien informés et discutent avec compétence et intelligence des questions de mouvement.
La province dont je suis, le « monde » où je vis, le public du journal que je lis, sont des groupements dont la mainmise sur ma conduite, mes goûts, mes idées est manifeste, mais ils ne sont pas officiellement constitués, ils n’ont pas demandé d’autorisation pour vivre, la statistique les laisserait échapper. […] V. le Journal de la Société de Statistique de Paris, avril 1897, et les Annuaires de la Charité.
1833 Dans les dernières années de la Restauration, quelques jeunes hommes, attachés à ce régime par leur naissance, leur éducation et leurs premières doctrines, mais aussi empreints, à un certain degré, de l’esprit du siècle, ou du moins comprenant et appréciant cet esprit avec une impartialité remarquable, fondèrent, sous le titre de Correspondant, un journal qui, avec moins d’éclat et d’influence, suivit, dans l’école religieuse et royaliste, une ligne assez analogue à celle du Globe dans l’école libérale et philosophique.
Sa vie se passa de la sorte, à penser d’abord, à penser surtout et toujours, puis à parler de ses pensées, à les écrire à ses amis, à ses maîtresses ; à les jeter dans des articles de journal, dans des articles d’encyclopédie, dans des romans imparfaits, dans des notes, dans des mémoires sur des points spéciaux ; lui, le génie le plus synthétique de son siècle, il ne laissa pas de monument.
Charles Nodier, que certes on ne récusera pas comme l’un des types les plus actuels et les plus contemporains, assure qu’il a besoin de remettre au net même de simples articles de journal.