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1055. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Lettres de Rancé abbé et réformateur de la Trappe recueillies et publiées par M. Gonod, bibliothécaire de la ville de Clermont-Ferrand. »

Rancé s’y montre aussi mort que possible à tous les mouvements et à tous les bruits du dehors, et aux disputes même où il est en jeu.

1056. (1861) La Fontaine et ses fables « Première partie — Chapitre I. L’esprit gaulois »

Avoi, Tibert, ce n’est pas jeu, L’on ne monte pas ci aux nues.

1057. (1892) Boileau « Chapitre III. La critique de Boileau. La polémique des « Satires » » pp. 73-88

Les éloges éclairant les attaques, le public sentit que cette fois les personnalités n’étaient pas la fin et le terme de la satire, que ce n’était pas tel ou tel auteur, mais toute une littérature, toute une doctrine et toute une forme du goût qui étaient en jeu, et qu’enfin ce satirique était un critique, tandis que les critiques jusque-là n’étaient que des satiriques.

1058. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Banville, Théodore de (1823-1891) »

Et comme le sentiment de la beauté extérieur et le divin jeu des rimes, s’ils ne sont pas toute la poésie, en sont du moins une partie essentielle, M. de Banville a été, à certaines heures, un grand poète et a plusieurs fois, comme il le dit volontiers, heurté les astres du front.

1059. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Leconte de Lisle, Charles-Marie (1818-1894) »

Pierre Quillard L’un des plus stupides reproches que l’on eut coutume d’adresser à cette œuvre fut d’alléguer qu’elle n’allait pas au-delà d’une facile beauté extérieure et purement formelle, et que toute véhémence et toute vie lui faisaient défaut ; et c’était un jeu familier à la basse critique de comparer les poèmes de Leconte de Lisle à de froides images de marbre que nul Prométhée n’aurait animées du feu divin.

1060. (1890) L’avenir de la science « Préface »

Dans le jeu de tir à la cible auquel s’amuse l’humanité, le point atteint paraît le point visé.

1061. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Cours de littérature dramatique, par M. Saint-Marc Girardin. (2 vol.) Essais de littérature et de morale, par le même. (2 vol.) » pp. 7-19

Saint-Marc Girardin n’a jamais fait ainsi ; il a été frappé à première vue des défauts, des travers, des ridicules du temps, et il les a raillés, il en a badiné avec un côté de raison sérieuse et piquante ; il a tiré parti de tout ce qu’il voyait, de tout ce qu’il lisait, pour se livrer au jeu auquel son esprit se complaît surtout et excelle, pour moraliser.

1062. (1901) La poésie et l’empirisme (L’Ermitage) pp. 245-260

Un pauvre jeu de rimes redoublées, croisées, répétées sans raison.

1063. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces diverses — Préface du « Rhin » (1842) »

Quant à l’Allemagne, qui est à ses jeux la collaboratrice naturelle de la France, il croit, dans les considérations qui terminent le second de ces deux volumes, l’avoir appréciée justement et l’avoir vue telle qu’elle est.

1064. (1904) La foi nouvelle du poète et sa doctrine. L’intégralisme (manifeste de la Revue bleue) pp. 83-87

Elle y tend par des moyens dont ne dispose pas la prose, et qui sont, en français, la numération des syllabes, le jeu des césures, et la rime.

1065. (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre dixième. »

En France c’est, pour l’ordinaire, un amusement, un jeu de commerce qui ne ruine et n’enrichit personne.

1066. (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Police générale d’une Université et police, particulière d’un collège. » pp. 521-532

Ces deux demi-journées seront employées à toutes sortes de jeux.

1067. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Beaufort » pp. 308-316

Je sais bien que ces deux muses sont raides et droites ; je sais bien que cet Apollon est droit et raide ; je sais bien que ces figures droites et raides, isolées, ont un air de jeu de quilles.

1068. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 12, des masques des comédiens de l’antiquité » pp. 185-210

Les comédiens romains avoient une attention particuliere à cette partie de leur jeu.

1069. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « L’Empire Chinois »

Aussi corrompus, aussi lâches, aussi impuissants les uns que les autres, les Chinois de l’attaque lutteront avec des chances diverses contre les Chinois de la défense, et cette lutte pourrait, pendant longtemps, immobiliser le jeu aléatoire de toutes les horreurs, n’était l’idée de la condamnation par le sort de la race Mandchoue (actuellement régnante), qui commence déjà d’envahir ces têtes fatalistes et qui décidera probablement de la victoire !

1070. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Le comte Gaston de Raousset-Boulbon »

Ils auraient pourtant l’un et l’autre mis au jeu autant de génie, autant de sang-froid, autant d’audace, autant de foi en eux qu’ils en mirent ; mais ils auraient perdu !

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