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471. (1861) Cours familier de littérature. XII « LXIXe entretien. Tacite (2e partie) » pp. 105-184

« C’est la première fois que Rome se déplace ainsi, dit Tacite : car, depuis le divin Auguste, le peuple romain avait combattu au loin pour l’ambition ou la gloire d’un seul homme ; sous Tibère et sous Caligula, on n’avait eu à gémir que des calamités de la paix ; la révolte de Scribonianus contre Claude avait été découverte et étouffée au même instant ; c’étaient des murmures et des paroles qui avaient expulsé Néron, plutôt que les armes. […] « Si un des deux partis venait à plier, si les vaincus se cachaient dans les boutiques, ou se glissaient dans quelques maisons, la populace s’ameutait pour qu’on les jetât dehors et qu’on les égorgeât, afin de s’emparer de leurs dépouilles ; car, tandis que le soldat s’acharnait à tuer, le bas peuple s’acharnait au pillage. » XXII « Horrible et difforme était l’aspect de la ville : ici des meurtres et des blessures ; là des tavernes et des bains ; ici des ruisseaux de sang et des monceaux de cadavres ; là des courtisanes et des hommes prostitués comme elles ; tout ce qu’il y a de débauches dans la riche oisiveté de la paix, tout ce qu’il y a de forfaits dans la plus implacable victoire ; en sorte que vous eussiez cru voir la même ville se déchirer et se débaucher à la fois. » XXIII « Déjà, dans deux circonstances, sous Sylla et sous Cinna, des armées s’étaient combattues dans les murs de Rome ; il n’y avait pas eu alors moins d’acharnement, mais il y avait cette fois une plus inhumaine insouciance, tellement que les plaisirs mêmes n’y furent pas interrompus un seul instant. […] Voyez au même instant, dans le palais voisin, la criminelle angoisse du fils qui tremble d’avoir encouru le châtiment sans avoir même le bénéfice du crime.

472. (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — CHAPITRE VI »

Mais, un instant après qu’il l’a quittée, voici venir son neveu Arthur qui lui annonce, d’une voix tragi-comique, la mort de M.  […] D’une autre part, en admettant que la veuve soit dupe un instant de cette tartuferie, sa méprise sera bien vite dissipée. […] fait-il. — Votre nom n’ayant plus cours, à l’heure qu’il est, ne vaut plus huit cent mille francs, vous en conviendrez : j’aime autant le mien. » D’Estrigaud baisse un instant la tête sous cet outrage écrasant ; mais il la relève bientôt avec une jactance impudente : — Eh bien, à la bonne heure !

473. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Notes et éclaircissements. [Œuvres complètes, tome XIII] »

Mais on ne peut s’empêcher d’être révolté à chaque instant de la mauvaise foi des éditeurs, et des louanges qu’ils se donnent entre eux. […]       Comme une aigle aux ailes immenses       Agile habitante des cieux, Franchit, en un instant, les plus vastes distances, Parcourt tout de son vol et voit tout de ses yeux,       Tel, à son gré changeant de place,       Bossuet à notre œil retrace Sparte, Athènes, Memphis aux destins éclatants ; Tel il passe, escorté de leurs grandes images,       Avec la majesté des âges       Et la rapidité du temps227. […] Fénélon, sage aimable, et rival de Nestor, Instruisoit Télémaque aux leçons de Mentor ; Bossuet adressoit, dans sa mâle éloquence, À l’ombre de Condé les regrets de la France, Et dans nos temples saints sa redoutable voix, Au nom seul du Seigneur faisoit trembler les Rois : Fléchier, moins énergique et non moins plein de charmes, Sur Turenne au tombeau faisoit verser des larmes ; Et lorsqu’en des instants de regrets et de deuil, Les chrétiens, de Louis entouroient le cercueil, Quand la nef des lieux saints répétoit leurs cantiques, Massillon écoutoit ces chœurs mélancoliques, Et sa voix s’animant à ce lugubre chant Faisoit tonner ces mots : Chrétiens, Dieu seul est grand.

474. (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre VI. L’espace-temps à quatre dimensions »

Nous qui habitons un monde à trois dimensions, nous pourrons nous représenter le mobile M entraînant avec lui une ligne MN perpendiculaire au plan et dont la longueur variable mesurerait à chaque instant le temps écoulé depuis l’origine. […] Oui, vous avez deviné juste en croyant possible la coexistence d’images comme les vôtres, s’étendant chacune sur une « surface » infinie, alors qu’elle est impossible dans l’Espace tronqué où la totalité de votre univers vous paraît tenir à chaque instant. […] Mais moi, qui vois ce que seraient toutes les expériences, par vous simplement conçues, d’observateurs attachés à vos plans P′ et se déplaçant avec eux, je puis vous dire qu’ayant à chaque instant la vision d’une image faite de points empruntés à tous les moments réels de l’univers, il vivrait dans l’incohérence et l’absurdité.

475. (1925) Feux tournants. Nouveaux portraits contemporains

A l’instant, je vous parlais du quartier Saint-Sulpice ; vous savez que l’on y vend, pour les autels, les plus horribles ornements. […] Sous Alain, qu’il est facile à chaque instant de découvrir Philippe ! […] André Breton prend à la lettre le personnage de Teste, réplique à l’Isidore Dupin d’Edgar Poe, et que Valéry, pour son disciple de l’instant, n’a pas cessé d’habiter. […] Et pas un instant, Drieu n’avait songé à faire scandale ! […] À la gare de Dijon, deux bourgeois corrects voulaient monter dans le train au même instant.

476. (1891) Lettres de Marie Bashkirtseff

Il était temps de me retirer, et, du reste, depuis un instant, j’éprouvais un vague malaise moral, une sorte d’effroi, je n’ose dire un pressentiment. […] Ganz passait à chaque instant pour regarder, Mme A. faisait la coquette et riait d’un air mauvais genre. […] Il a promis de venir nous voir et pendant un instant, j’ai désiré qu’il en restât à sa promesse. […] Un instant j’ai pensé que vous rachetiez toutes ces choses qu’il m’est douloureux de reprocher à un bon patriote ; oui, j’ai pris un instant ce mariage des deux silhouettes pour cette alliance tant désirable avec la patrie de l’Inquisition et je m’en réjouissais. […] Il a des yeux bleus et il me regardait à tout instant en parlant, comme s’il cherchait à voir ce que je pense.

477. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre V. Les contemporains. — Chapitre IV. La philosophie et l’histoire. Carlyle. »

Nul n’a contemplé avec une terreur plus religieuse l’obscurité infinie où notre pauvre pensée apparaît un instant comme une lueur, et tout à côté de nous le morne abîme où « la chaude frénésie de la vie » va s’éteindre. […] La nature physique, cachée et opprimée sous des habitudes de réflexion mélancolique, se met à nu pour un instant. […] Et il assiste à ce spectacle, non pas froidement, en homme qui voit les objets à demi, « dans une brume grise », indistinctement et avec incertitude, mais de toute la force de son cœur et de sa sympathie, en spectateur convaincu, pour qui les choses passées, une fois prouvées, sont aussi présentes et visibles que les objets corporels que la main manie et palpe en ce même instant. […] L’immensité de la nuit noire où surgissent pour un instant les apparitions humaines, la fatalité du crime qui une fois commis reste attaché à la chaîne des choses comme un chaînon de fer, la conduite mystérieuse qui pousse toutes ces masses flottantes vers un but ignoré et inévitable, ce sont là les grandes et sinistres images qui l’obsèdent. […] À chaque instant il blesse au vif les théologiens qui font de la cause primitive un architecte ou un administrateur.

478. (1835) Critique littéraire pp. 3-118

Une seconde cause toute physique, et dont nous ne trahirons pas le secret, précipita l’innocence d’Amaury hors des voies saintes où elle avait timidement cheminé jusque-là ; et toutefois, avant d’en sortir pour jamais, Amaury, un instant épris d’une jeune fille, s’arrête pour l’aimer. […] Sainte-Beuve n’est pas toujours dans les nuages ; les aventures qu’il se charge de raconter, les tristes habitudes et les passions de son héros le ramènent à chaque instant sur la terre. […] Jacquemont voyageait donc pour la science, en dépit des soupçons de Runjet-Sing ; mais, bien qu’il ne cherchât pas les aventures, son voyage en fourmille : à chaque instant, l’aventure se présente et dispute le pas à la science ; la science est bien souvent obligée de céder. […] Il nous faut donc revenir un instant sur nos pas, et reprendre le voyage de Jacquemont au moment où finit notre dernier article, le 9 novembre 1831. […] sur cette terre étrangère et funeste, loin de son vieux père qu’il ne reverrait plus, loin de ses amis dont le souvenir, dont la jeunesse réveillaient à chaque instant, sur ce lit de mort, des idées de patrie et d’avenir !

479. (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Madame de Verdelin  »

On sent à tout instant cette parenté qu’il a avec son sujet, par la pénétration même de son analyse. […] Oui, celle qui ne vous a jamais vu, qui n’a fait que vous lire, qui, sur un mot sorti un jour de votre âme, se met à croire en vous, à s’y attacher, à vous suivre dans toutes vos vicissitudes ; qui se hasarde, après des années, à vous le dire en tremblant, sans se nommer ; qui est prête, parce que vous l’avez consolée une fois, à accourir si vous souffrez, si vous êtes dans le malheur, si seulement l’ennui vous prend et le dégoût du monde, de ses flatteries ou de ses amertumes ; qui vous dit : « Le jour où vous en aurez assez des plaisirs, où vous sentirez que les bons instants sont devenus bien rares et que le dévouement d’une femme ou d’une fille vous fait défaut, ce jour-là, souvenez-vous de moi, appelez-moi, faites un signe, et je viendrai » ; celle-là, dût-on ne jamais user de ce sacrifice charmant, donne au poète, fût-il de l’âme la plus altière et un mépriseur d’hommes comme Byron, le plus flatteur des diplômes et des certificats de poésie, la plus chère conscience de lui-même et sa plus belle couronne. […] Et sur ce que, cependant, l’idée de mariage revenait quelquefois entre eux et était remise sur le tapis pour l’époque qui suivrait l’établissement de ses filles, elle se prémunissait à l’avance et ne se refusait pas ce genre de plaisanterie dont Rousseau a parlé, et qui semble lui avoir dicté son dernier mot sur le « saint du faubourg Saint-Jacques », ainsi qu’elle appelait Margency : « Il a, disait-elle, l’imagination chaude et le cœur froid… Il y a dix ans, je n’avais à craindre que la rivalité de Mme d’Épinav, et elle me faisait moins de peur que celle de sainte Thérèse et de tant d’autres avec qui je n’ai pas l’avantage d’être dans une société intime. » — « Je l’aime assez, disait-elle encore, pour le préférer à tous les plaisirs, mais je ne puis adopter les siens ; je bâille en y pensant. » Ame revenue, détachée, désabusée, redisant dans sa note habituelle : « Mon cher voisin, quoi que je fasse, je suis née pour la peine ; les miennes ne font que changer d’objet » ; ou encore, en ses meilleurs instants : « J’ai éprouvé tant d’ennuis depuis que j’existe, que ce qui m’arrive de bonheur à présent me touche à peine » ; elle continua, tant qu’il lui fut permis, de s’occuper activement de Rousseau, et elle ne fut contente que lorsqu’elle eut trouvé le moyen, au milieu de toutes ses gênes et de ses assujettissements, de l’aller visiter à Motiers-Travers et de lui donner la marque la plus positive d’amitié, un voyage long, pénible, pour passer deux fois vingt-quatre heures auprès de lui. […] Je juge que votre état est aussi cruel que certains instants que je vous ai vu à Montmorency.

480. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre V. Les contemporains. — Chapitre VI. La poésie. Tennyson. »

En un instant nos catalogues, nos raisonnements, tout l’attirail des souvenirs et des préjugés disparaît de sa mémoire ; les choses lui semblent neuves ; il est étonné et il est ravi ; un flot impétueux de sensations arrive en lui et l’oppresse ; c’est la séve toute-puissante de l’invention humaine qui, arrêtée chez nous, recommence à couler chez lui. […] De la gaieté, puis des extases, puis des miévreries, puis de la satire, puis des effusions, tous les prompts mouvements, toutes les variations brusques, comme d’un feu qui pétille et flamboie, et renouvelle à chaque instant sa forme et sa teinte ; que l’âme est riche, et comme elle sait vivre cent ans en un jour ! […] Tant de dons précieux, un esprit si fin, un tact si délicat, une fantaisie si mobile et si riche, une gloire si précoce, un si soudain épanouissement de beauté et de génie, et au même instant les angoisses, le dégoût, les larmes et les cris ! […] ce sont elles qui en cet instant ont ramassé dans ce cœur meurtri toutes les magnificences de la nature et de l’histoire pour les faire jaillir en gerbe étincelante et reluire sous le plus ardent soleil de poésie qui fut jamais !

481. (1858) Cours familier de littérature. V « XXXe entretien. La musique de Mozart (2e partie) » pp. 361-440

Elles se précipitèrent toutes avec la rapidité de la foudre par l’escalier, se jetèrent à l’envi à mon cou, m’étouffant presque de caresses, et, tout en me couvrant de leurs baisers, me conduisirent à mon pauvre père qui, en entendant retentir mon nom dans l’escalier, et surtout en me revoyant à ses pieds, était resté immobile et comme pétrifié pendant quelques instants. […] « Un instant après il parut dormir, et je m’endormis enfin moi-même. […] Mais Rossini allait naître au moment où Mozart mourait, comme si la Providence avait voulu que la voix et l’écho ne fussent séparés que d’un instant dans l’oreille du siècle. […] Est-ce que l’homme qui parle le mieux ou qui écrit le mieux sa langue n’éprouve pas, à chaque instant, qu’il y a des nuances, des spiritualités, des inexpressibilités, de ces sensations, de ces pensées, de ces sentiments qui meurent sur ses lèvres ou sous la plume, faute de paroles assez indéfinies pour les rendre ?

482. (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCVIe entretien. Alfieri. Sa vie et ses œuvres (1re partie) » pp. 413-491

Un jour, en 1770, le duc de Choiseul, qui avait songé un instant à la restauration des Stuarts, fait exprimer au Prétendant le désir de lui parler très confidentiellement à Paris. […] Ils attendent, ils attendent encore, espérant qu’il va venir d’un instant à l’autre. […] Quelques instants après, Charles-Édouard entrait dans le salon, mais si complètement ivre, qu’il eût été incapable de soutenir la moindre conversation. […] Le difficile était de déjouer la surveillance du comte, qui ne la quittait pas un instant, et la mettait littéralement sous clef chaque fois qu’il était obligé de sortir sans elle.

483. (1865) Cours familier de littérature. XX « CXIXe entretien. Conversations de Goethe, par Eckermann (1re partie) » pp. 241-314

Je m’occuperai d’un logement pour vous dans mon voisinage, car il ne faut pas perdre cet hiver un seul instant. […] Nous restâmes encore quelques instants seuls et nous allâmes dans la pièce que l’on appelle la salle du Plafond, où je fus surtout séduit par le tableau des Noces Aldobrandines, suspendu à la muraille au-dessus du canapé rouge. […] Je suis allé hier un instant chez Goethe. […] Au même instant on annonça Daru, qui fut immédiatement introduit.

484. (1890) L’avenir de la science « XVII » p. 357

Ces objections sont d’autant plus sérieuses que je reconnais tout le premier que la science, pour arriver à ce degré où elle offre à l’âme un aliment religieux et moral, doit s’élever au-dessus du niveau vulgaire, que l’éducation scientifique ordinaire est ici complètement insuffisante, qu’il faut, pour réaliser cet idéal, une vie entière consacrée à l’étude, un ascétisme scientifique de tous les instants et le plus complet renoncement aux plaisirs, aux affaires et aux intérêts de ce monde, que non seulement l’homme ignorant est radicalement incapable de comprendre le premier mot de ce système de vie, mais que même l’immense majorité de ceux qu’on regarde comme instruits et cultivés est dans l’incapacité absolue d’y atteindre. […] J’avoue pourtant qu’elles me touchent infiniment moins que de voir l’immense majorité de l’humanité condamnée à l’ilotisme intellectuel, de voir des hommes semblables à moi, ayant peut-être des facultés intellectuelles et morales supérieures aux miennes, réduits à l’abrutissement, infortunés traversant la vie, naissant, vivant et mourant sans avoir un seul instant levé les yeux du servile instrument qui leur donne du pain, sans avoir un seul moment respiré Dieu. […] Un hasard remet un instant au pupille l’usage de sa fortune, et, bien entendu, il fait des folies ; d’où le tuteur tire un bon argument pour qu’on lui rende le soin de son pupille ! […] Au premier réveil du libéralisme moderne, on put croire un instant que l’absolutisme ne reposait que sur la force des gouvernements.

485. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre VII, seconde guerre médique. »

La Perse, telle qu’il l’avait façonnée, fut, un instant, comme une ébauche anticipée de l’Empire romain. […] Ce fut là qu’il fut pris de cet étrange accès de mélancolie qui l’idéalise un instant, en jetant sur lui le clair-obscur d’une pensée profonde. […] A l’instant, toutes les hésitations cessèrent et tous les cœurs s’affermirent. […] Phémé exprimait mieux encore : le pressentiment soudain, l’impression unanime et irrésistible qui s’empare, au même instant, d’une armée ou d’une multitude ; l’élan qui emporte et le cri qui part sans mot d’ordre ; l’idée qui jaillit, rapide comme la lumière, de milliers d’âmes qui n’en font plus qu’une ; l’acte de foi qui éblouit les esprits d’une foule, comme un éclair d’évidence.

486. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Nouvelles lettres de Madame, mère du Régent, traduites par M. G. Brunet. — II. (Fin.) » pp. 62-79

J’ai vu une fois cette princesse s’endormir, et, un instant après, se réveiller en sursaut et continuer d’écrire… Madame confesse quelque part qu’elle dormait à l’église : « Le matin, je n’y dors pas, mais le soir, après dîner, il m’est impossible d’y rester éveillée. — Je ne dors pas à la Comédie, ajoute-t-elle, mais très souvent à l’Opéra. » Ici nous venons de la surprendre dormant même dans ce qu’elle aime le mieux après la comédie, dans sa correspondance. […] Dès qu’elle y retournait, elle se sentait dans son élément : Je me trouve bien à Saint-Cloud où je suis tranquille (mai 1718), tandis qu’à Paris on ne me laisse jamais un instant de repos.

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