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377. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » p. 412

S'il eût été aussi véridique qu'il est élégant, cet Ouvrage seroit un de nos meilleurs morceaux historiques.

378. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354

. — L’école historique Réponse de Lysidas au Chevalier. […] Les études historiques reçurent dès la fin du dix-huitième siècle une impulsion dont le véritable promoteur est Kant. […] Bazin, Notes historiques sur la vie de Molière. […] Bazin, Notes historiques sur la vie de Molière. […] Bazin, Notes historiques.

379. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — H — article » p. 484

Sa Nouvelle Histoire poétique n’est qu’un Recueil de morceaux traduits d’Homere, d’Ovide, & de Virgile, dont il a fait un corps, auquel il a donné la forme historique, & qu’il a revêtu de son style net & facile, à la vérité, mais souvent inégal.

380. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 376

La Bibliotheque poétique, le choix de Poésies morales, les Passe-temps poétiques, historiques & critiques, sont des Compilations qui font honneur à son goût & à ses mœurs.

381. (1922) Gustave Flaubert

C’est dans le roman historique que le réalisme, l’observation des milieux, font leurs écoles. […] Si le roman historique implique une certaine idée de l’espace et du temps, on peut dire que Flaubert l’a transformé en repensant l’espace et le temps historiques avec un cerveau d’artiste original. […] Il n’en va pas de même du sens historique très remarquable dont il fait preuve. […] Le style historique de Flaubert, lui, réalise bien une narration française classique. […] Car ça ne prouve rien, ça ne dit rien, ça n’est ni historique, ni satirique, ni humoristique.

382. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 208-209

Si le Dictionnaire historique, littéraire & critique, qu’on lui attribue, étoit dégagé d’une partialité trop révoltante ; si les amis de l’Auteur, ou plutôt ceux de son parti, n’y étoient pas fêtés d’une maniere infiniment au dessus de leur juste valeur ; si de vrais Grands Hommes, pour n’avoir pas été Jansénistes, n’y étoient pas déprimés avec autant d’injustice que de mal-adresse : ce Dictionnaire auroit une sorte de perfection pour les recherches, les anecdotes & les discussions quelquefois utiles qu’il renferme.

383. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » p. 138

On a défiguré son nom dans le Nouveau Dictionnaire historique, où on l’appelle Destrouvais.

384. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 2-3

Il a donné encore d’autres Relations historiques de divers pays, & rédigé les Mémoires du Chevalier d’Arvieux, Envoyé du Roi de France à la Porte.

385. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 217

Nous avons encore de lui un autre Ouvrage historique sur lès Révolutions de l’Empire de cette même Nation.

386. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 271

Des Tableaux trop hardis, au sujet du Calvinisme, dans son Abrégé de l’Histoire de Nîmes, qui n’est qu’une compilation, ne devoient pas paroître non plus un titre suffisant pour le placer parmi les Ecrivains célebres, dans le nouveau Dictionnaire historique.

387. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — O. — article » p. 429

Quiconque lira avec réflexion ses Mémoires historiques & critiques, sur les objets les plus importans du grand Empire des Egyptiens, sera forcé de convenir qu’il a su allier au mérite du savoir, celui d’un style simple, concis, énergique, qualités qui lui donnent un nouveau prix.

388. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Roland de la porte » p. 203

Ce que je désirerais, c’est qu’on introduisît un bas-relief d’une grande force dans une composition historique, et qu’on s’imposât ainsi la nécessité d’achever l’ouvrage avec la même vérité et le même effet.

389. (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Sismondi. Fragments de son journal et correspondance. »

Il ne se peut de manière historique plus opposée que celle de Chateaubriand et de Sismondi. […] Charte : « Le vague dans les idées, la confusion et l’exagération qui commencent au milieu du livre, me paraissent faire un contraste très-étrange avec la grande netteté du commencement. » Ce jugement est le vrai, et, en se généralisant, il s’appliquerait assez bien à tout le côté historique et politique de Chateaubriand. […] Notre jugement sur quelques personnes historiques est différent, notre jugement sur les résultats actuels est peut-être différent encore ; mais j’avais la confiance d’en appeler avec vous aux idées générales… Dans un mois ou six semaines, je compte faire une course à Florence ; j’espère alors vous voir, j’espère encore vous trouver bonne pour moi, comme vous l’avez toujours été. […] Dès qu’on ne l’a plus sous les yeux avec les maux qu’elle engendre et les abus qu’elle éternise, on revient volontiers à une appréciation plus favorable d’une institution qui a eu sa grandeur historique et qui a produit tant de personnages éminents.

390. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Sieyès. Étude sur Sieyès, par M. Edmond de Beauverger. 1851. » pp. 189-216

Il y ajouta alors une note, pour dire qu’il ne niait pas « que le tableau historique des peuples ne pût fournir d’utiles sujets de méditation ». […] Il est plus juste de juger le passé sur le présent, et de convenir que les prétendues vérités historiques n’ont pas plus de réalité que les prétendues vérités religieuses. Aussi rien ne fut d’abord plus opposé que sa méthode à celle de Montesquieu, toute fondée sur des considérations historiques, et qui tient compte de tous les précédents de l’humanité. […] , demi-ivre, dissertant sur le plan de la guerre, et examinant le ministre par interrogats et censure ; Les auditeurs ne s’apercevant même pas combien cela est ridicule et à quel point de perfection l’orateur porte la bêtise ; Le malheureux ministre, échappant aux questions par une réponse de café et l’historique des campagnes ; Ce sont là les hommes chargés de conduire les affaires et de sauver la République !

391. (1809) Quelques réflexions sur la tragédie de Wallstein et sur le théâtre allemand

Il y a, en général, parmi nous, une certaine négligence de l’histoire étrangère, qui s’oppose presque entièrement à la composition des tragédies historiques, telles qu’on en voit dans les littératures voisines. […] Leurs écrivains ont une conscience littéraire qui leur donne presque autant le besoin de l’exactitude historique et de la vraisemblance morale que celui des applaudissements du public. […] Elles circonscrivent les tragédies, surtout historiques, dans un espace qui en rend la composition très-difficile. […] Le héros est plus dans la main du poëte qui s’est affranchi du passé ; mais il y a peut-être aussi une couleur un peu moins réelle, parce que l’art ne peut jamais suppléer entièrement à la vérité, et que le spectateur, lors même qu’il ignore la liberté que l’auteur a prise, est averti, par je ne sais quel instinct, que ce n’est pas un personnage historique, mais un héros factice, une créature d’invention qu’on lui présente.

392. (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre IV. Conclusions » pp. 183-231

. — Quant aux conséquences de cette méthode pour l’esthétique littéraire, j’ai déjà dit que je renonce à les exposer ici ; sans doute, c’est une grosse lacune ; j’espère la combler plus tard, en profitant des observations qui me seront faites sur l’exposé purement historique ; les dernières pages de ce livre diront bien d’ailleurs l’importance très grande que je donne à l’art, à la valeur absolue de l’œuvre littéraire. — Il me reste donc à exposer les conséquences de ma méthode pour la vie totale. […] Ces groupes s’étendent, semblables à des cercles concentriques, depuis la famille jusqu’à l’humanité, en passant par le clan ou la tribu, la commune, la province ou le canton, la nation… ; très variables dans leur intensité et leur homogénéité, ils peuvent exister simultanément, l’un dans l’autre, quoique leur importance relative ou actuelle dépende de révolution historique. […] Au lieu de « race », je dis : l’individu tel qu’il est formé par l’évolution historique et par les conditions géographiques32 ; au lieu de « milieu », je dis : le groupe politique et social (espace) ; au lieu de « moment », je dis : le principe directeur (temps), qui va nous occuper tout à l’heure. […] L’artiste Dès les premières pages, j’ai déclaré que je m’en tiendrais exclusivement au problème historique, en laissant de côté le problème esthétique.

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