Mais parce que l’Académie a des passions de femme qui boude contre un pouvoir qu’elle devrait respecter, et parce qu’elle s’imagine que le pavillon Mazarin est aussi inviolable que le château de Coppet, elle n’est pas pour cela madame de Staël, III Et Villemain vient de le prouver pour sa part, — pour son quarantième de talent et de flamme inspirée.
Il avait eu, dès son séjour à Sorrente avec Tocqueville, l’occasion de connaître une famille française opulente et distinguée96 qui avait concentré son orgueil et sa tendresse sur une jeune femme aimable97, amie de l’esprit et profondément atteinte dans sa santé. […] Bref, l’aimable et un peu romanesque savant suivit sa destinée, qui était d’être attaché à des femmes idéales sans que cela tirât à conséquence, et de diversifier passionnément l’une par l’autre l’étude et l’amitié.
Dans toutes les cosmogonies il est dit que la femme a introduit le mal sur la terre en induisant l’homme en tentation. C’est que la femme est l’expression volitive de l’homme, qu’elle représente dans le brisement de l’essence humaine la volonté, de même que l’homme représente la raison. Le rédempteur promis à l’homme à l’instant même de sa chute doit sortir de la femme, c’est-à-dire de la faculté volitive de l’homme. […] Une figure de jeune femme a toujours passé pour ce qu’il y a de plus difficile dans la peinture. […] Nulle part la vieillesse n’était honorée comme à Sparte et dans les beaux siècles de Rome ; c’est la puissante individualité de l’homme du moyen âge, c’est l’âme indomptable du chevalier qui a créé le culte de la femme.
Il attire comme attire une femme, je veux dire une femme qui séduit moins par le simple attrait normal de son sexe que par ses caprices, son étrangeté, son illogisme, sa faiblesse, son effluence de sentimentalité et de charme équivoque. […] Un sélectionniste américain définit la doctrine : « Tous les arrangements conscients et intentionnels entre hommes et femmes qui ont pour but précis les caractères de leur progéniture ». […] Femme, viens et unissons-nous !
Des que l’on sait, par exemple, que canere signifie chanter, on en conclut avec certitude la signification des mots cantare, chanter à pleine voix ; cantitare, chanter souvent ; canturire, avoir grande envie de chanter ; cantillare, chanter bas & à différentes reprises ; cantio, l’action de chanter ; cantus, le chant, l’effet de cette action ; cantor & cantrix, un homme ou une femme qui fait profession de chanter, un chanteur, une chanteuse ; canax, qui aime à chanter. […] On y apperçoit sensiblement l’idée accessoire de répétition, de même que dans brailler, qui se dit plus particulierement des hommes, & dans piailler, qui s’applique plus ordinairement aux femmes ; mai elle est encore plus marquée dans ferrailler, qui ne veut dire autre chose que mettre souvent le fer a la main. […] Il etoit naturel que les pronoms avec une signification vague & propre à remplacer celle de tout autre nom, ne fussent attachés à aucun genre détermine, mais qu’ils se rapportassent à celui du nom qu’ils représentent dans le discours ; & c’est ce qui est arrivé : ego en latin, je en françois, sont masculins dans la bouche d’un homme, & féminins dans celle d’une femme : ille ego qui quondam, &c.
La Marie Stuart de Brantôme, celle qui mourut sur l’échafaud et qui fit ses adieux à la France, était restée dans toutes les imaginations, victime intéressante, victime embellie : Coupable seulement des erreurs d’une femme, Vos fautes dans le ciel ne suivront pas votre âme !
Ses papiers nous révèlent l’étendue de ses plans ; les titres seuls en sont ingénieux, et attestent l’invention critique : il avait préparé un article sur les Femmes de la Comédie latine, particulièrement sur celles de Térence, et un autre intitulé la Tristesse de Lucrèce.
C’est son Tartufe, à lui, et son École des Femmes à la fois.
. — Partant de là, elle a étendu le sens du mot ; elle appelle bébés toutes les figurines, par exemple les statues en plâtre de demi-grandeur qui sont dans l’escalier, les figures d’hommes et de femmes des petits tableaux et des estampes. — Cette fois encore, l’éducation produit un effet sur lequel on ne comptait pas ; le caractère général saisi par l’enfant n’est pas celui que nous voulions lui faire saisir ; nous lui avons enseigné le son, il en a inventé le sens.
La frêle et triste créature « qui chante en gémissant Itys, toujours Itys », a la sensibilité souffrante, les longs souvenirs d’une femme offensée, et en même temps la fierté innocente et le langage élégant d’un artiste.
. — Il épousa en 1812 Pauline de Meulan (1773-1827), en 1828 Mlle Dillon (1804-1833), nièce de sa première femme.Éditions : Pour l’œuvre historique de Guizot, cf. p. 1000.
Mais, tandis qu’alors elle avait pour objet de sauvegarder les droits de propriété du père sur les enfants issus de la femme légitime, c’est bien plutôt le droit des enfants qu’elle protège aujourd’hui.
Je n’ai guère besoin de vous citer, après la biographie de La Fontaine que je vous ai faite, les hommages rendus à La Fontaine par Mme de Sévigné, par Mme de Thianges, par Mme de La Sablière, c’est-à-dire par les femmes les plus intellectuelles, les plus distinguées de son temps.
Le même axiome nous démontre que les descendants des fils de Noé durent se perdre et se disperser dans leurs courses vagabondes, comme les bêtes sauvages, soit pour échapper aux animaux farouches qui peuplaient la vaste forêt dont la terre était couverte ; soit en poursuivant les femmes rebelles à leurs désirs, soit en cherchant l’eau et la pâture.
Trianons pour femme de lettres. […] Les rapports de l’homme et de la femme dans leurs ébats sentimentaux ou sexuels, voilà l’unique thème qui alimente la poésie, le théâtre et le roman depuis trois ou quatre cents ans, en France.
Ce droit des boulets et des bombes sur la tête des rois, des femmes, des enfants, des jeunes princesses d’une maison royale avec laquelle on n’est pas en guerre, est-il devenu le droit des rois contre les rois de la même famille ?