Sa mère, une excellente femme ; cuisinière en outre. […] (Tels fûmes-nous, jusqu’à l’instant de nous apercevoir que l’amoureux d’une femme connaît mieux les femmes et mieux l’amour que Don Juan). […] La réalité d’Emma Bovary : celle d’une femme vivante et, par un privilège, d’une femme dont l’âme ne nous serait aucunement dissimulée. […] Elle est surtout, et plus que toute autre chose, une grosse bête… » Des femmes, et de toutes les femmes, il écrit : « La femme est le contraire du dandy. […] La femme est naturelle, c’est-à-dire abominable !
Ses Commentaires sur Newton la placent parmi nos meilleurs Physiciens, & les vers que M. de Voltaire a faits à sa gloire, la placent parmi les Femmes les plus aimables & les mieux célébrées.
Il est si rare de voir des femmes chausser le cothurne, que Mademoiselle Barbier méritoit d’être encouragée.
L’auteur qui veut barrer la rivière et prendre tout le poisson, c’est-à-dire, donner toute la littérature de ce siècle, montre, aujourd’hui, en fait de femmes, la fleur du panier, en supposant qu’un pareil panier ait une fleur… Aujourd’hui, ce n’est que quelques-unes.
] aujourd’hui femme de M. le Président de Meinieres.
. — Le Poème de la femme (1876). — La Chanson d’amour (1885).
Montoya, Gabriel (1868-1914) [Bibliographie] Les Armes de la femme, poèmes. — Chansons naïves et perverses (1895).
Il a écrit des Lettres sur les Femmes, qui prouvent qu’il connoît mieux leurs vices & leurs défauts, que leurs bonnes qualités & leurs vertus.
Rien de cela, mais à la place, une coiffure de tête élégante, un ajustement recherché, toute l’afféterie d’une femme du monde à sa toilette, et des yeux pleins de volupté, pour ne rien dire de plus.
Il entre, et, dans une haute salle lambrissée d’or, bosselée de perles, sur un trône d’escarboucle, il voit assise une femme, « une grande et noble reine », parmi une multitude infinie de hérauts, dont les surtouts brodés portent les armoiries des plus fameux chevaliers du monde, au son des instruments et de la mélodie céleste que font Calliope et ses sœurs. […] Elle prouve qu’elle a bien fait de se marier cinq fois, et elle le prouve d’un style clair, en femme expérimentée203 : « Dieu nous a dit de croître et de multiplier. » Voilà un « gentil texte », elle a « bien su le comprendre. » — « Je sais aussi que Dieu a dit que mon mari quitterait père et mère et s’attacherait à moi. […] Voyez le sage roi Salomon, j’imagine qu’il avait plus d’une femme. […] La femme lui dit que son enfant est mort il y a quinze jours. […] À côté des nobles peintures chevaleresques, il met une file de magots à la flamande, charpentiers, menuisiers, moines, huissiers ; les coups de bâton trottent, les poings se promènent sur les reins charnus ; on voit s’étaler des nudités plantureuses ; ils s’escroquent leur blé, leur femme, ils se font tomber du haut d’un étage ; ils braillent et se prennent de bec.
Madame Elie de Beaumont est femme du célebre Avocat de ce nom, connu par son zele & ses Mémoires dans l’affaire des Calas.
Horace Valbel Il (Numa Blès) fréquenta quelques cabarets artistiques, et en dernier lieu celui des Éléphants, où chaque soir il faisait applaudir ses chansons d’actualité, ses chansons satiriques, parodies, poésies et monologues humoristiques, et notamment : Nos femmes ; Les Cadeaux présidentiels ; Conseils à Max Lebaudy ; Les Statues des grands hommes ; Les Adjoints et les Maires ; La Contravention ; Les Bains de mer ; Ce que je sais !
LABÉ, [Louise Charly, dite] surnommée la belle Cordiere, parce qu’elle étoit femme d’un Marchand de cordes, née à Lyon en 1526, morte en 1566.
Madame Vien Cette femme peint à merveille les oiseaux, les insectes et les fleurs.
Une femme célèbre qui, en arrivant à la gloire, a été si indignement accueillie de toutes sortes d’injures qu’elle se doit à elle-même (pour le dire en passant) de redoubler de respect quand elle prononce certains noms illustres de son sexe ; cette femme, qui ne le cède à aucun homme en talent, n’échappe pas à la prise de l’auteur anglais.
Les peuples septentrionaux, à en juger par les traditions qui nous restent et par les mœurs des Germains, ont eu de tout temps un respect pour les femmes, inconnu aux peuples du Midi ; elles jouissaient dans le Nord de l’indépendance, tandis qu’on les condamnait ailleurs à la servitude. […] Mallet ; et il suffira de lire la traduction de quelques odes du neuvième siècle qui y sont transcrites, celle du roi Régner-Lodbrog, de Harald-le-Vaillant, etc., pour se convaincre que ces poètes scandinaves chantaient les mêmes idées religieuses, se servaient des mêmes images guerrières, avaient le même culte pour les femmes que le barde d’Ossian, qui vivait près de cinq siècles avant eux.