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1356. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Victor Hugo — Victor Hugo, romans (1832) »

Cette perception du grotesque et du mal est un véritable progrès, un premier pas fait hors du simple idéal de quinze ans vers les mécomptes de la réalité ; seulement elle tourne d’abord au faux, en revêtant une enveloppe à part, difforme, monstrueuse, imaginaire, là aux feux du climat calciné des tropiques, ailleurs dans les grottes rigides de l’Islande.

1357. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « JULES LEFÈVRE. Confidences, poésies, 1833. » pp. 249-261

Ce n’était pas modestie vraie ou fausse de sa part, car il reconnaissait assez haut dans la conversation sa valeur et ses supériorités : on peut dire qu’il avait l’orgueil de son œuvre et l’insouciance du succès.

1358. (1874) Premiers lundis. Tome I « Walter Scott : Vie de Napoléon Bonaparte — I »

Si l’on voulait relever tout ce qu’il y a de faux et d’inexact dans les six volumes in-8° que nous avons sous les yeux, il en faudrait écrire au moins six autres.

1359. (1874) Premiers lundis. Tome I « Alexandre Duval de l’Académie Française : Charles II, ou le Labyrinthe de Woodstock »

. — Enfin, avant de prendre définitivement congé de l’année 1829, signalons une fausse date que M. 

1360. (1874) Premiers lundis. Tome II « Thomas Jefferson. Mélanges politiques et philosophiques extraits de ses Mémoires et de sa correspondance, avec une introduction par M. Conseil. — I »

Nos adversaires politiques, débusqués de la légitimité, n’ont aucun principe valable à opposer à celui-ci ; ils n’ont, quand on les pousse à bout, que des raisons d’opportunité, de temps, de convenance actuelle, dont nous concevrions et admettrions même une partie : mais il en faudrait d’abord rabattre, comme Jefferson le disait de la faction monarchiste et anglomane, les sophismes des parasites, les fausses alarmes des timides et les clabauderies de la richesse.

1361. (1874) Premiers lundis. Tome II « Chronique littéraire »

La tournure ferme, judicieuse et précise de son talent ne lui eût pas permis de chercher dans un faux éclat et des aperçus hasardés un succès qu’il ne voulait devoir qu’aux sérieuses études dont sa première vie l’avait distrait, et auxquelles il s’était remis avec toute sa vigueur.

1362. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Préface de la seconde édition » pp. 3-24

Il en est de même d’une manière d’écrire exagérée ; ce sont des expressions froides dont on fait des expressions fausses.

1363. (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « Armand Silvestre »

Armand Silvestre ne serait-il pas un faux décadent ?

1364. (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Baudelaire, Œuvres posthumes et Correspondances inédites, précédées d’une étude biographique, par Eugène Crépet. »

Il leur doit de paraître aujourd’hui faux et suranné à beaucoup d’honnêtes gens.

1365. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102

Arrêtée à Lyon par suite d’un accident, au commencement du mois de juin 1604, elle y mourut au milieu d’une fausse couche.

1366. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XI. Il Convitato di pietra (le Convié de pierre) » pp. 191-208

Arlequin prend la bourse et leur donne de fausses indications.

1367. (1882) Qu’est-ce qu’une nation ? « II »

Rien de plus faux.

1368. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XI. Le royaume de Dieu conçu comme l’événement des pauvres. »

Méprisant ces misérables aberrations du sentiment religieux, Jésus aimait à dîner chez ceux qui en étaient les victimes 520 ; on voyait à table à côté de lui des personnes que l’on disait de mauvaise vie, peut-être pour cela seul, il est vrai, qu’elles ne partageaient pas les ridicules des faux dévots.

1369. (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. John Stuart Mill — Chapitre III : Théorie psychologique de la matière et de l’esprit. »

Mais cet élément original qui n’a de communauté de nature avec aucune chose répondant à nos noms, et auquel nous ne pouvons donner aucun nom que le sien, sans impliquer quelque théorie fausse ou chancelante, c’est le Moi.

1370. (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre V. Chanteuses de salons et de cafés-concerts »

Il loue fort cher son nom bruyant et ses bégaiements de faux bonhomme, utiles à la devanture du Journal comme sur une maison de passe l’enseigne honorable d’une marchande de gants.

1371. (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1854 » pp. 59-74

Le garde, personnage insignifiant : un faux Decamps rêvant peureusement de braconniers dans le parc.

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