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848. (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre IV. Guerres civiles conflits d’idées et de passions (1562-1594) — Chapitre III. Montaigne »

Et l’idéal de Montaigne n’est pas la raideur dédaigneuse du stoïcien, c’est la brute résignation du paysan, qui ne se couche que pour mourir, et meurt sans se plaindre, comme les animaux.

849. (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « Ferdinand Fabre  »

Il y a chez Barnabé, cet ermite digne de Rabelais, une magnifique et formidable surabondance de vie animale.

850. (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Victor Hugo, Toute la Lyre. »

De là son ignorance, Au contraire, les animaux, les plantes elles rochers se souviennent de ce qu’ils ont été et savent ce que l’homme ne sait pas : d’où leur aspect mystérieux.

851. (1868) Alexandre Pouchkine pp. 1-34

De ses doigts légers comme un songe, il toucha mes prunelles ; mes prunelles s’ouvrirent voyantes comme celles d’un aiglon effarouché ; il toucha mes oreilles, elles se remplirent de bruits et de rumeurs, et je compris l’architecture des cieux et le vol des anges au-dessus des monts, et la voie des essaims d’animaux marins sous les ondes, et le travail souterrain de la plante qui germe.

852. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre douzième »

La plupart des animaux carnassiers dévorent les bêtes toutes vivantes ; c’est là un mal tout au moins pour les bêtes dévorées.

853. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre X. La littérature et la vie de famille » pp. 251-271

Elle ne va pas sans entraîner la disparition de cette humble et légendaire fidélité qui les attachait à une maison comme des meubles familiers ou des animaux domestiques.

854. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Discours préliminaire, au lecteur citoyen. » pp. 55-106

On a vu des pays du Nouveau-Monde où les animaux avoient fait plus de progrès que l’homme vers l’état de perfection & de société Hist.

855. (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — Chapitre XV »

Le vibrion est un corpuscule indécis entre l’animal et la plante ; sa fonction est de dissoudre les parties restées saines des corps corrompus.

856. (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre I. Le Bovarysme chez les personnages de Flaubert »

Par cette disproportion, ils montrent à nu, avec une exagération qui résulte de leur médiocrité, ce fait essentiel : l’écart prodigieux qui existe, parmi toutes les espèces animales, chez la seule espèce humaine, entre l’apport individuel du meilleur de ses représentants et la richesse qui lui est transmise par l’être collectif Humanité.

857. (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre VI. Le Bovarysme essentiel de l’humanité »

C’est là ce qui le distingue vraiment de toutes les autres espèces et c’est à cause de cette humeur spéciale qu’il change autour de lui les conditions du milieu auxquelles les autres animaux s’adaptent dans la mesure qu’ils peuvent et dans les limites permises par leur organisme.

858. (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre x »

Que l’esprit et le cœur annihilent les instincts animaux et les révoltes de la nature !

859. (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « II — La solidarité des élites »

L’animal humain ainsi largement développé devient l’animal-dieu.

860. (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre III. De la nature du temps »

Nous distinguions des durées à tension plus ou moins haute, caractéristiques des divers degrés de conscience, qui s’échelonneraient le long du règne animal.

861. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre premier. »

Les noms des animaux domestiques » ; et il traduit un peu longuement, mais noblement : « Cet oiseau domestique, dont le chant annonce le jour et qui n’a que son pailler pour théâtre de ses exploits. » Le docte traducteur oubliait qu’au siècle d’Auguste Horace conseillait de tirer du milieu commun le poëme original : Tantum de medio sumptis accedit honoris !

862. (1817) Cours analytique de littérature générale. Tome I pp. 5-537

Aussi remarquons-nous que les hommes ignorants ont plutôt les passions qui les rapprochent des animaux, que les sentiments qui participent de la raison éminente des hommes. […] L’histoire naturelle circonscrit pareillement ses tableaux géologiques, et n’eût pu faire discerner l’innombrable variété des animaux, sans leur assigner des titres de races et dénommer généralement les espèces. […] La plupart des bruits qu’on entend dans la nature sont mesurés, la chute de l’eau, les pas des animaux, et ceux de l’homme : on se sentit l’oreille flattée par l’effet de la mesure. […] Tout être, tout animal trop petit, ne saurait paraître beau, puisque ses parties, resserrées entre elles, se confondent sous le regard : au contraire, s’il est trop grand, il échappe à la vue par ses dimensions gigantesques, et, n’étant plus que partiellement aperçu, notre esprit perd le moyen de le juger beau en son entier, qui excède notre capacité. […] Le sublime de cette hyperbole vous éclaire à l’instant sur la proportion de l’animal dont la petitesse agrandit pour lui l’objet qu’il surmonte ; il vous prête en idée les organes de la fourmi pour vous faire voir les choses de l’œil dont elle les voit.

863. (1906) Propos de théâtre. Troisième série

On devine que la pauvreté réelle, quotidienne, constante, lui couperait les jambes, à cet animal de l’ordre des échassiers.

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