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1823. (1896) Études et portraits littéraires

À en juger par ses récits, le désir charnel occupe incessamment les hommes, et, tout compte fait, sa satisfaction reste à peu près l’unique affaire de la vie. […] Voilà donc l’étranger désintéressé et le différend réduit à une affaire de famille. […] Imaginez Gambetta plaidant à sa place l’affaire Burdeau-Drumont. […] Incomplète et pauvre, disons-le, seulement propre aux discussions d’affaires, son insuffisance apparaît pour peu que soient en jeu les intérêts moraux.

1824. (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXIXe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Le drame de Faust par Goethe (2e partie) » pp. 161-232

Il lui avait donné de plus une place innomée, mais qui l’élevait au-dessus de toute rivalité dans la confiance du prince et dans les affaires d’État, la place de favori avoué et immuable dans son cœur.

1825. (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXIIe entretien. Socrate et Platon. Philosophie grecque. Deuxième partie. » pp. 225-303

Il définit aussi le gouvernement démocratique : « La démocratie arrive quand les pauvres, ayant remporté la victoire sur les riches, massacrent les uns, chassent les autres et partagent également avec ceux qui restent l’administration des affaires et les charges publiques, lesquelles, dans ce gouvernement, sont données par le sort pour la plupart.

1826. (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLVIe Entretien. Marie Stuart (reine d’Écosse) »

. — J’ai affaire à David, à ce galant que voilà », répondit Ruthven d’une voix sourde.

1827. (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLVIIe Entretien. Marie Stuart, (Reine d’Écosse). (Suite et fin.) »

Sandi Clerke, qui a resté en France de la part de ce faulx bastard (Murray), s’est vanté que vous ne me fourniriez pas d’argent et ne vous mesleriez de mes affaires.

1828. (1869) Cours familier de littérature. XXVIII « CLXVIe entretien. Biographie de Voltaire »

Pendant cette hésitation et ces études, madame Denys, sa nièce, était allée à Paris arranger les affaires de son oncle et déménager son établissement de la rue Traversière.

1829. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre II. La première génération des grands classiques — Chapitre III. Pascal »

Ainsi se prolonge le jansénisme, ayant parfois sa revanche dans ses malheurs, comme le jour où il fit décréter l’expulsion des jésuites, et faisant sentir sa main dans les affaires religieuses jusqu’au début de la Révolution : même au début de notre siècle, il n’a pas été sans influence sur certains doctrinaires libéraux et gallicans.

1830. (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre deuxième »

Un seul homme connaissait le lieu de sa solitude ; c’était le savant père Mersenne, par lequel il communiquait avec le monde, n’ayant affaire qu’aux idées, et libre de tous rapports avec les personnes.

1831. (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre III. Le Petit Séminaire Saint-Nicolas du Chardonnet (1880) »

La réussite de la difficile affaire de la rue Saint-Florentin l’avait mis à la mode dans le monde légitimiste ; quelques relations avec le monde orléaniste lui assuraient une autre clientèle dont il n’était pas bon de se priver.

1832. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 mai 1886. »

Les uns trouvent leur distraction dans la politique, les autres dans le sport, un nombre bien plus petit dans le drame, la littérature et les beaux-arts ; mais l’Anglais type est tellement absorbé dans ses affaires qu’il ne s’intéresse guère à ce qui se passe hors de son bureau.

1833. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre II, grandeur et décadence de Bacchus. »

Le Sénat mena l’affaire avec une vigueur répressive, une soudaineté de capture et de châtiment qui rappellent les grands coups de police de l’ancienne Venise.

1834. (1856) La critique et les critiques en France au XIXe siècle pp. 1-54

Les intérêts positifs, le commerce, les affaires publiques les passionnaient plus que nous.

1835. (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Edmond et Jules de Goncourt »

ce n’était plus là affaires de femme de chambre et de laquais !

1836. (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre I. Du comique en général »

Peu à peu on perdait de vue qu’on eût affaire à des hommes en chair et en os.

1837. (1874) Histoire du romantisme pp. -399

Hernani se répétait, et au tumulte qui se faisait déjà autour de la pièce, on pouvait prévoir que l’affaire serait chaude. […] C’est à contrecœur qu’ils eussent applaudi Victor Hugo : leurs hommes étaient alors Casimir Delavigne et Scribe, et l’auteur courait risque, si l’affaire tournait mal, d’être abandonné au plus fort de la bataille. […] L’impression de ce drame, d’une rare impartialité philosophique, serait triste, s’il n’était égayé par la peinture la plus exacte et la plus vivante des universités ; rien n’est plus spirituellement comique que ces conspirations d’étudiants pour qui boire est la grande affaire, et qui songent à Brutus en chargeant leur pipe. Cette pièce, d’un poète enivré à la coupe capiteuse du mysticisme allemand, semble, chose bizarre, l’œuvre froidement réfléchie d’un vieux diplomate rompu aux affaires et mûri par la pratique des hommes ; nulle colère, nul emportement, pas une tirade déclamatoire, mais partout une raison claire et sereine, une indulgence pleine de pitié et de compréhension. […] Ce n’était pourtant qu’un aimable et spirituel viveur, causeur charmant et toujours prêt, un Parisien de Marseille, comme Méry et Gozlan, curieux de toutes les élégances, et qui aurait pu être, si la paresse érigée en principe et les distractions des plaisirs et des affaires ne l’en avaient empêché, un écrivain original et remarquable.

1838. (1913) Les idées et les hommes. Première série pp. -368

Alfred Capus note le fréquent retour de ces trois mots dans le langage des personnes qui, de nos jours, ont affaire aux tribunaux. […] Avec la mort, nous avons affaire ailleurs, et précisément dans le mystère. […] La grande affaire, c’est, pour eux, qu’on les veuille bien reconnaître et qu’on ne doute pas de leur identité. […] Il est possible que, sur la conjecture, on discute avec lui : c’est affaire aux savants. […] Et, s’il n’était question que de lui, ce serait affaire aux érudits.

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