Je suis étonnée qu’une personne si vénérable ne regarde pas les passions comme des égarements d’esprit, qui ne sont point susceptibles de l’ordre qu’on y veut admettre.
Enfin, pour faire admettre des vérités philosophiques dans un pays où elles ne sont point encore publiquement adoptées, on a cru nécessaire de les revêtir de la forme d’un conte, d’un dialogue, ou d’un apologue, et Wieland en particulier s’est acquis une grande réputation dans ce genre.
Admettons que ces organes soient, comme il est probable, les cellules de la substance grise ; en ce cas, dans les centres sensitifs comparés à l’écorce cérébrale, et dans les diverses régions de l’écorce cérébrale comparées entre elles, certaines cellules ou certains groupes de cellules devront présenter le même type ; il y en aura peut-être un pour celles de la vue, un autre pour celles de l’odorat, un autre pour celles de l’ouïe ; toutes celles du même type devront communiquer entre elles d’une façon particulière ; on reconnaîtra un centre sensitif et ses répétiteurs à leur similitude et à leurs connexions.
Il admet d’avance l’insignifiance possible du résultat de ses efforts.
Il considère le fait d’écrire comme une carrière d’État, qui doit être utile à la nation, et le rôle du critique comme celui d’un fonctionnaire ; il est convaincu au même point que les professeurs de l’Académie des Beaux-Arts perpétuant l’enseignement de la peinture sans même admettre l’hypothèse que l’art ne s’enseigne pas.
Puis ils reparurent si assidûment qu’il se familiarisa avec eux au point de les admettre immédiatement.
Bien qu’elle ne vît jamais toute l’étendue de ces inconvénients, elle en aperçut pourtant quelque chose ; elle sentait que là où elle cherchait le repos et le délassement du rang suprême, elle retrouvait encore une obsession intéressée, et quand on lui faisait remarquer qu’elle témoignait souvent trop de préférence à des étrangers de distinction qui passaient en France, et que cela pouvait lui nuire auprès des Français : « Vous avez raison, répondait-elle avec tristesse, mais ceux-là du moins ne me demandent rien. » Quelques-uns des hommes qui, admis dans cette intimité et cette faveur de la reine, étaient obligés à plus de reconnaissance et de respect, furent les premiers à parler d’elle avec légèreté, parce qu’ils ne la trouvaient pas assez docile à leurs vues.
Il est difficile d’admettre que celui qui les écrivait fût le moins du monde touché d’une pensée religieuse.
Le fait est que j’ai invariablement remarqué, pour mon compte, que s’il y a une certaine quantité et une certaine qualité d’esprits qui admettent, qui embrassent volontiers cet ordre métaphysique d’idées et croient les comprendre, il y a, pour le moins, une très grande moitié du monde, même du monde intellectuel, qui ne s’en trouve pas plus convaincue après qu’auparavant, et qui continue d’attendre la preuve après qu’on a prouvé.
La continuité et la réciprocité d’action existent partout dans la nature : c’est la grande loi et le grand mystère ; une fois ce point admis, une fois ce lien universel reconnu (ce qui est le fond même du déterminisme), les individus ne sont plus que des concentrations relatives de la sensibilité universelle.
C’est lui qui produisit la conversion de la célèbre Fanchon Moreau, actrice de l’opéra, qui épousa depuis un capitaine aux gardes ; cette même Fanchon, admise à la société du grand-prieur de Vendôme, & pour laquelle il fit à table cet in-promptu.
Deux anatomistes célèbres se sont distingués dans cette recherche, Owen en Angleterre, Gratiolet parmi nous ; mais le premier va beaucoup plus loin que le second et admet des caractères distinctifs que celui-ci n’a pas reconnus.
Il fut démontré que la terre n’avait pas toujours été dans l’état actuel, et soit que l’on admette avec les uns la théorie des cataclysmes, avec les autres la théorie des actions lentes, on est forcé de reconnaître que la nature a eu son histoire.
Quicherat où sont admises toutes les prétendues licences poétiques contraires à la pratique de tous nos bons écrivains en vers.
Les écoliers parcourent ces classes successivement, et ne sont admis dans une classe supérieure que lorsqu’ils savent tout ce qu’on apprend dans la classe précédente.
On a demandé si les poètes pouvaient être traduits en vers surtout dans notre langue, qui n’admet point, comme l’italien et l’anglais, les vers non rimes, et qui ne permet rien ni au traducteur ni au poète ?