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1030. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Mémoires de madame de Staal-Delaunay publiés par M. Barrière »

Je suis étonnée qu’une personne si vénérable ne regarde pas les passions comme des égarements d’esprit, qui ne sont point susceptibles de l’ordre qu’on y veut admettre.

1031. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XVII. De la littérature allemande » pp. 339-365

Enfin, pour faire admettre des vérités philosophiques dans un pays où elles ne sont point encore publiquement adoptées, on a cru nécessaire de les revêtir de la forme d’un conte, d’un dialogue, ou d’un apologue, et Wieland en particulier s’est acquis une grande réputation dans ce genre.

1032. (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Préface » pp. 1-22

Admettons que ces organes soient, comme il est probable, les cellules de la substance grise ; en ce cas, dans les centres sensitifs comparés à l’écorce cérébrale, et dans les diverses régions de l’écorce cérébrale comparées entre elles, certaines cellules ou certains groupes de cellules devront présenter le même type ; il y en aura peut-être un pour celles de la vue, un autre pour celles de l’odorat, un autre pour celles de l’ouïe ; toutes celles du même type devront communiquer entre elles d’une façon particulière ; on reconnaîtra un centre sensitif et ses répétiteurs à leur similitude et à leurs connexions.

1033. (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Gaston Paris et la poésie française au moyen âge »

Il admet d’avance l’insignifiance possible du résultat de ses efforts.

1034. (1900) L’état actuel de la critique littéraire française (article de La Nouvelle Revue) pp. 349-362

Il considère le fait d’écrire comme une carrière d’État, qui doit être utile à la nation, et le rôle du critique comme celui d’un fonctionnaire ; il est convaincu au même point que les professeurs de l’Académie des Beaux-Arts perpétuant l’enseignement de la peinture sans même admettre l’hypothèse que l’art ne s’enseigne pas.

1035. (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre VIII. Les écrivains qu’on ne comprend pas » pp. 90-110

Puis ils reparurent si assidûment qu’il se familiarisa avec eux au point de les admettre immédiatement.

1036. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Marie-Antoinette. (Notice du comte de La Marck.) » pp. 330-346

Bien qu’elle ne vît jamais toute l’étendue de ces inconvénients, elle en aperçut pourtant quelque chose ; elle sentait que là où elle cherchait le repos et le délassement du rang suprême, elle retrouvait encore une obsession intéressée, et quand on lui faisait remarquer qu’elle témoignait souvent trop de préférence à des étrangers de distinction qui passaient en France, et que cela pouvait lui nuire auprès des Français : « Vous avez raison, répondait-elle avec tristesse, mais ceux-là du moins ne me demandent rien. » Quelques-uns des hommes qui, admis dans cette intimité et cette faveur de la reine, étaient obligés à plus de reconnaissance et de respect, furent les premiers à parler d’elle avec légèreté, parce qu’ils ne la trouvaient pas assez docile à leurs vues.

1037. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Le cardinal de Retz. (Mémoires, édition Champollion.) » pp. 238-254

Il est difficile d’admettre que celui qui les écrivait fût le moins du monde touché d’une pensée religieuse.

1038. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Saint Anselme, par M. de Rémusat. » pp. 362-377

Le fait est que j’ai invariablement remarqué, pour mon compte, que s’il y a une certaine quantité et une certaine qualité d’esprits qui admettent, qui embrassent volontiers cet ordre métaphysique d’idées et croient les comprendre, il y a, pour le moins, une très grande moitié du monde, même du monde intellectuel, qui ne s’en trouve pas plus convaincue après qu’auparavant, et qui continue d’attendre la preuve après qu’on a prouvé.

1039. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre troisième. L’idée-force du moi et son influence »

La continuité et la réciprocité d’action existent partout dans la nature : c’est la grande loi et le grand mystère ; une fois ce point admis, une fois ce lien universel reconnu (ce qui est le fond même du déterminisme), les individus ne sont plus que des concentrations relatives de la sensibilité universelle.

1040. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Seconde Partie. De l’Éloquence. — Éloquence de la chaire. » pp. 205-232

C’est lui qui produisit la conversion de la célèbre Fanchon Moreau, actrice de l’opéra, qui épousa depuis un capitaine aux gardes ; cette même Fanchon, admise à la société du grand-prieur de Vendôme, & pour laquelle il fit à table cet in-promptu.

1041. (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre III. Le cerveau chez l’homme »

Deux anatomistes célèbres se sont distingués dans cette recherche, Owen en Angleterre, Gratiolet parmi nous ; mais le premier va beaucoup plus loin que le second et admet des caractères distinctifs que celui-ci n’a pas reconnus.

1042. (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — II. L’histoire de la philosophie au xixe  siècle — Chapitre I : Rapports de cette science avec l’histoire »

Il fut démontré que la terre n’avait pas toujours été dans l’état actuel, et soit que l’on admette avec les uns la théorie des cataclysmes, avec les autres la théorie des actions lentes, on est forcé de reconnaître que la nature a eu son histoire.

1043. (1876) Du patriotisme littéraire pp. 1-25

Quicherat où sont admises toutes les prétendues licences poétiques contraires à la pratique de tous nos bons écrivains en vers.

1044. (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Essai, sur, les études en Russie » pp. 419-428

Les écoliers parcourent ces classes successivement, et ne sont admis dans une classe supérieure que lorsqu’ils savent tout ce qu’on apprend dans la classe précédente.

1045. (1759) Observations sur l’art de traduire en général, et sur cet essai de traduction en particulier

On a demandé si les poètes pouvaient être traduits en vers surtout dans notre langue, qui n’admet point, comme l’italien et l’anglais, les vers non rimes, et qui ne permet rien ni au traducteur ni au poète ?

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