PAPIRE MASSON, [Jean] né dans le Forez en 1544, mort à Paris en 1611.
PETIT, [Pierre] Docteur en Médecine, né à Paris en 1616, mort dans la même ville en 1687 ; fit des Vers Latins, qui ne donnent pas une grande idée de sa Muse.
POISSON, [Raimond] mort à Paris, sa patrie, en 1690.
Richelet, [César-Pierre] né dans le Diocese de Châlons-sur-Marne en 1631, mort à Paris en 1698.
La lecture, l’écriture, un peu de latin pour qu’elle pût suivre plus tard les études domestiques de son jeune frère, l’intelligence et le goût des livres classiques français qui étaient le fond de la bibliothèque de la vieille maison, quelques-uns des modernes, tels que Chateaubriand et Lamennais, qui venaient de revernir le catholicisme, enfin un petit nombre de livres tout à fait nouveaux, venus de Paris par des amis qui les prêtaient au Cayla : voilà l’éducation de mademoiselle de Guérin, éducation toute passée d’abord par l’âme du père, comme l’eau suspecte filtrée par le crible. […] « Rien à Paris ne donne l’idée de ce que c’est que Noël. […] Mais sa jeunesse avait été très intéressante par ce contraste entre sa naissance et sa condition à Paris. XXXVII À peine était-il sorti du séminaire de Cahuzac qu’il fut lancé à Paris, sans fortune, sans protecteur, pour faire ce qu’on appelle son chemin à travers la vie. […] On conçoit combien d’amertume devait faire bouillonner dans cette âme le souvenir de cette première condition et le contraste avec cet humble métier de répétiteur de collège dont le salaire était à peine une chambre haute dans un quartier de Paris, et un morceau de pain trempé de fiel.
Paris). […] « Le Congrès des poètes tenu à Paris, dit en son Anthologie M. […] Et ensuite, avec développements, dans la Revue La Pléiade, Paris. […] Giraud, édit., Paris. — Avec un « Avant-dire » de Mallarmé, qu’il me demande d’écrire pour cette édition. […] Messein, éditeur, Paris.
3 janvier Par une neige, qui vous fait frissonner pour les mal vêtus de la misère à Paris, nous sommes à cet hôtel des Champs-Élysées, insolent de lumières, fulgurant de la flambée des lustres et de la pourpre de ses tentures, par les volets ouverts. […] Et personne de ceux qui viennent ici, ne s’aperçoit que cette maison est la plus inconfortable de Paris. […] Par une porte on entrevoit la bibliothèque, les rayons de bois blanc, le désordre de gros livres brochés, roulés et empilés à terre, des outils d’érudition moyenâgeuse et orientale, des in-quarto de toutes sortes, au milieu desquels un fascicule d’un lexique japonais, et sur une petite table les épreuves de Saint Paul qui dorment, et, par les deux fenêtres, une immensité de vue, une de ces forêts de verdure cachées dans les murs, et la pierre de Paris, le vaste parc Galliera, cette ondulation de têtes d’arbres que dominent des bouts de bâtisses religieuses, des dômes, des clochers, et qui mettent là un peu de l’horizon pieux de Rome. […] 17 septembre Oui, c’est bien à nous la maison et le jardin, mais dans cette maison, — nous qui fuyions le bruit de Paris, — il y a le bruit d’un cheval, en une écurie invisible, dans la maison de droite, et le bruit d’enfants criards et pleurards dans la maison de gauche, et le bruit du chemin de fer qui passe devant nous, grondant, sifflant, et faisant tressauter l’insomnie. […] 1er novembre Vivre à l’horizon de Paris, vous donne l’impression d’une espèce de planement au-dessus de la gloriole du boulevard.
Edgar Quinet, l’Esprit nouveau, Paris 1875. — V. Francisque Bouillier, Morale et progrès, Paris 1873. […] Paris, 1883 ; Hachette. — II. […] Paris, 1880 ; J. […] Paris, 1884 ; Alcan.
Le père de La Tour, devenu supérieur général de l’Oratoire, le fit rentrer dans la congrégation et l’occupa à Lyon, puis à Paris au séminaire de Saint-Magloire, où il le mit comme un des directeurs. […] Il alla, en 1698, prêcher le Carême à Montpellier, et enfin il fut appelé, en 1699, à le prêcher à Paris dans l’église de l’Oratoire de la rue Saint-Honoré : il avait près de trente-six ans. […] Les grands effets de l’éloquence de Massillon sont connus : le plus célèbre est celui qui signala son sermon Du petit nombre des élus, au moment où, après avoir longuement préparé et travaillé son auditoire, il l’interrogea tout d’un coup et le mit en demeure de répondre, en disant : « Si Jésus-Christ paraissait dans ce temple, au milieu de cette assemblée, la plus auguste de l’univers, pour nous juger, pour faire le terrible discernement, etc… » Cette assemblée, la plus auguste de l’univers, était celle de la chapelle de Versailles ; mais ce ne fut point là que Massillon prêcha d’abord ce sermon : ce fut à Paris, dans l’église de Saint-Eustache, où se produisit l’effet imprévu, irrésistible.
Mais ceux qui le cherchaient avec tant d’empressement, qui voulaient le voir, l’entendre, le consulter, ces hommes frivoles et dissolus, c’étaient des insensés qui souhaitaient de devenir impies… Le bruit courait en effet qu’on avait autrefois mandé Spinoza en consultation à Paris. […] C’était peu après la tentative d’assassinat par Châtel, dans les premiers temps de son règne et de son entrée à Paris. […] On a imprimé deux lettres de Massillon à l’abbé de Louvois, écrites de Paris en 1701, pendant le voyage du jeune abbé en Italie.
C’est alors qu’il s’éloigna de Paris pour s’en aller résider plus habituellement en Basse-Normandie, et, selon les railleurs, faire le noble en province. […] Au moment de partir, il écrivait naïvement à la maréchale de Schomberg ses raisons et ses excuses : Demeurer aux Incurables sans dévotion, lui disait-il, être à Paris sans voir le roi, porter une épée à mon côté sans aller à la guerre, passer ma vie avec des femmes sans être amoureux d’aucune, était une vie qui me rendait trop ridicule à mes yeux pour que je la pusse supporter plus longtemps. […] M. Paulin Paris est le seul, à ma connaissance, qui de nos jours ait écrit sur le marquis de Lassay ; on peut se souvenir d’un assez piquant article de lui inséré dans le Bulletin du bibliophile en 1848, et dans lequel il parlait avec détail de l’hôtel Lassay, qui n’était autre alors que l’hôtel de la présidence de l’Assemblée nationale.
Il avait manifesté, depuis, sa manière de sentir et de voir sur tout sujet dans l’ouvrage qu’il avait publié à Londres en 1797, l’Essai historique, politique et moral sur les révolutions, et dont quelques-uns de ses amis, les gens de lettres de Paris, avaient eu connaissance. […] Et encore, le vœu du retour dans la patrie est exprimé sans faste, comme on l’aime chez un naufragé : « Si la paix se fait, j’obtiendrai aisément ma radiation, et je m’en retournerai à Paris où je prendrai un logement au Jardin des plantes. […] Je dis : « Un peuple est parvenu au moment de sa dissolution, etc. » Il cite en cet endroit tout un morceau de son livre ; il pourrait être curieux de comparer cette première version avec le texte imprimé dans le Génie du christianisme (4e partie, livre II, au chapitre des « Tombeaux chrétiens ») : on y verrait au net de quel genre de conseils et de corrections l’auteur fut redevable à ses amis de Paris ; mais cela nous détournerait de notre but.
Il fut alors envoyé à Paris vers 1810, pour s’y former sous la direction d’un compatriote, Girardet ; il fréquentait en même temps l’atelier de David et suivait ses leçons. […] M. de Roullet eut occasion de le voir et l’accueillit très amicalement comme compatriote ; et dans quelques conversations qu’ils eurent ensemble, M. de Roullet désira savoir s’il y avait à Paris d’autres jeunes compatriotes étudiant les arts. […] Ne lui demandez pas la théorie à l’origine, ni les grandes considérations sur les arts, toute ces choses qu’on a surtout à Paris et par lesquelles trop souvent on commence ; lui, comme ces pieux ouvriers d’autrefois, penchés sur leur toile tout le jour, il ne raisonne pas tant, ou du moins il ne raisonne que sur la toile présente et sur le sujet qui l’occupe dans le moment ; il s’y absorbe tout entier.
On fait revenir les enfants à Paris, et ils seront élevés dans notre religion. » — « Samedi 26. — Le roi monta en calèche au sortir de la messe, et alla avec les dames voir voler ses oiseaux. » Ce vol des oiseaux, disons-le en passant, était une grande affaire et un des plaisirs ordinaires du roi. […] M. de Ruvigny a permission de se retirer en Angleterre avec sa femme et ses deux fils : « Le roi lui laisse son bien et lui conserve même ses pensions. » Le maréchal de Schomberg eut également permission de se retirer en Portugal « avec madame sa femme et M. le comte Charles son fils ; il conservera, dit Dangeau, son bien et les pensions que Sa Majesté lui donne. » Duquesne, lieutenant général de la mer, eut permission de se retirer en Suisse avec sa famille ; mais, avant d’en pouvoir profiter, il mourut subitement à Paris. […] L’inquiétude de tous, non seulement à la Cour, mais dans Paris et dans le royaume, fut extrême ; et, comme la guérison marcha à souhait, la joie aussi devint universelle.
Elle a pour correspondante habituelle à Paris la maréchale de Noailles, à laquelle elle dit tout ce qu’elle veut qu’on sache et qui transpire. […] C’est, madame, que M. de Torcy, de son chef, et sans y intéresser le nom du roi en rien, voulût, par manière de conversation, demander à l’ambassadeur de Savoie, qui est à Paris, quelle est la personne que son maître destine ù cet emploi, et qu’il voulût bien me nommer comme m’y trouvant assez propre. […] [NdA] Expression du marquis de Lassay (Recueil de différentes choses, Lausanne, 1756, tome i, page 264). — Antérieurement, soit à Paris, soit à Rome, Mme des Ursins avait beaucoup vu le cardinal de Retz et avait pu prendre de lui ses premières leçons de politique ; il ne tiendrait même qu’à nous de croire qu’elle fut sa dernière galanterie : « On me mande, écrivait Bussy à Mme de Montmorency, que M. le cardinal de Retz achève de faire sa pénitence chez Mme de Bracciano qui, comme vous savez, était Mme de Chalais ; cela étant, je ne désespère pas de voir l’abbé de La Trappe revenir soupirer pour quelque dame de la Cour ; et si l’on va en paradis par le chemin que tient ce cardinal, l’abbé est bien sot de tenir le chemin qu’il tient pour y aller. » 57.
« Il y a un désordre profond dans les esprits ; on ne s’entend sur rien : la société des intelligences est dissoute… Depuis que je suis ici (à Paris), je crois être à Charenton, et pis que cela. » (18 février 1826.) […] Il n’aime pas Paris, il n’aime pas Rome, il déteste Genève : qu’aime-t-il donc, ce dur Breton, avec ses aspérités d’origine et ses antipathies de race ? […] En arrivant, je vis à la porte un carrosse, et, en traversant la cour, je rencontrai l’archevêque de Paris, M. de Quélen, qui venait de visiter M. de Lamennais, et, sans doute, de lui prodiguer les égards pour le contenir.