L’ancienne église paroissiale, aujourd’hui abandonnée, qu’on trouve d’abord à sa gauche, n’offre rien d’intéressant. Mais il n’en est pas de même de la chapelle du Saint-Esprit, presque contiguë à cette église. […] Dans cette église rude et un peu barbare ces fresques et ce monument apportent comme un sourire, comme un rayon de beauté venu d’un ciel plus doux. […] Ce qui est propre à la nôtre, c’est l’antagonisme qu’elle exprime entre l’inflexibilité de l’Église et l’infinie miséricorde de Dieu. […] Ce roman eut un grand succès et passa pour une histoire vraie, si bien que Joasaph, c’est-à-dire le Bouddha, figure encore comme un saint dans le martyrologe de l’Église romaine, comme dans le calendrier de l’Église grecque.
C’est à César qu’il remettra le gonfalon de l’Église. […] On ne la célèbre que dans une église en ruines ou profanée. […] Prenant l’Église chrétienne à son triomphe, c’est-à-dire au point à peu près où M. […] « L’Église, toute-puissante (je cite M. […] Ce sont des ariens qu’il déchaîne sur l’Église.
Rozier, [N.ABCD] Abbé, Docteur en Théologie, Chevalier de l'Eglise de Lyon, né dans cette ville en 1734 ; Auteur de plusieurs Ouvrages de Physique & d'Histoire Naturelle qui le placent parmi les Ecrivains utiles de ce Siecle.
Tout le temps que je restai dans l’église, j’entendis les sons d’une boîte à musique qui aidait à la contemplation. […] Il le traîna dans l’église du plus proche village. […] Nu sur une natte, dans sa montagne sauvage, ce paysan illettré est le chef vénéré de l’Église. […] Les passages sont perpétuels de l’église triomphante à l’église militante ; la flèche des cathédrales marque la limite indécise entre le ciel, et la terre. […] L’Église la tailla comme une image.
Comment le cénacle des Apôtres est-il devenu l’Église universelle ? […] L’église bouddhique de Paris est déjà fréquentée par beaucoup de fidèles. […] Anatole France est d’Église. […] Un jour, Machiavel alla faire sa prière à l’église de Santa-Croce. […] Huysmans se transporte dans les églises avec son attirail d’expressions « artistes ».
Celui-ci a composé l’Histoire de l’Eglise de Paris, c’est-à-dire qu’il a fait un Ouvrage diffus, où, parmi les recherches curieuses, on en trouve beaucoup d’inutiles, comme dans tant d’autres Ouvrages de cette nature, dont les Auteurs se sont trop attachés aux petits faits, en oubliant que les Histoires particulieres ne peuvent intéresser que par le choix, la maniere & la briéveté.
J’entrai dans une église. […] Encore s’ils étaient d’Église ! […] La science se défie de l’Église ; l’Église a peur de la science. […] Et quand cet Italien est d’Église, il semble qu’il doive être, pour le moins, Mazarin. […] Puis, on a vu quelquefois des gens d’église se moquer de la religion et vénérer l’Église : je n’en sais pas, hors les l’auteurs de schisme, qui se soient moqués de l’Église en vénérant la religion.
Le roi avait eu besoin, pour régler quelque difficulté avec le pape, de fixer les rapports de dépendance de l’Eglise de France à l’égard du saint-siège. […] Il se servit de son caractère et de ses grandes lumières pour diriger les travaux de rassemblée de 1682 ; il se servit de sa main pour tracer les prérogatives de l’Eglise gallicane. Il lui commanda ce magnifique discours d’ouverture sur l’Unité de l’Église, où Bossuet s’exalte en termes si passionnés sur la grandeur du saint-siège, tout en lui mesurant si exactement sa part dans le gouvernement de l’Église de France. Ce choix du roi fit désormais de Bossuet le docteur de cette Eglise. […] Ses admirateurs trouvèrent la récompense bien au-dessous de si éminents services rendus au roi et à l’Église, et quand l’archevêché de Paris devint vacant, le choix de l’opinion l’y désigna.
Charles Asselineau Ce qui appartient bien en propre à Guiard, c’est, de certaines pièces légères de forme et de sentiment, empreintes d’une naïveté de jeunesse campagnarde, la Cordelle, Noël, la Promenade à l’étang, et un charmant paysage du hameau de Saint-Père en Auxois, avec sa vieille église en ruines… Le succès des Lucioles ne dépassa point le cercle des amis et des camarades du poète.
Calvin179 doit sans doute à sa ville natale, à sa propre famille les premiers germes de son indépendance religieuse ; il semble qu’Olivetan surtout l’ait détaché de cette église catholique, qui lui portait dès la première jeunesse ses dignités et ses revenus. […] Calvin n’emploie-t-il pas quelque part 8 ou 9 pages184 à comparer l’Église des fidèles au corps humain, à y chercher ce qui est veines, nez, chair, mouvement, chaleur, main, pied, coude ?
Une foule extraordinaire de toutes sortes de personnes accompagna son corps jusques dans l’église de Saint-Eustache, où il fut inhumé avec une grande pompe, le huitième décembre 1694. » Arlequin enterré derrière le chœur, vis-à-vis la chapelle de la Vierge ; Scaramouche inhumé dans l’église Saint-Eustache en grande pompe ; on ne peut s’empêcher, en lisant ces mots, de songer au convoi de Molière, qui n’avait pas eu le temps de renoncer au théâtre, et qui fut conduit silencieusement, à neuf heures du soir, tout droit au petit cimetière de Saint-Joseph : contraste pénible et sujet d’immortel regret.
Comme elle confond tous les Occidentaux avec les Barbares aux cheveux rouges qui lui ont fait la guerre, elle confondra dans une commune horreur l’Église, mère de la chrétienté, et tous les gouvernements politiques qui allongent, plus ou moins, leurs épées vers elle. […] III Le livre de l’abbé Huc, qui ne parle que du passé du Christianisme à la Chine, n’avait point à indiquer ces choses ; mais il les soulève fatalement dans l’esprit du lecteur, selon cette parole, vraie pour le coup, d’un esprit célèbre, qui fut trop souvent dans le faux : « Le passé est gros de l’avenir. » Nous le répétons, ce qui nous a frappé et comme accablé dans la lecture de ces deux volumes, c’est la grandeur de la vie et de la mort des missionnaires, ces héros de l’Église romaine ; c’est aussi la grandeur des moyens employés par eux pour fonder quelque chose de vaste et de solide, et cependant la petitesse des résultats qu’ils ont obtenus !
Luther et Calvin sont des fondateurs de religion, des bâtisseurs d’église contre Rome. […] L’erreur, l’adroite erreur de l’auteur des Progrès de la philosophie politique, est d’avoir confondu avec les philosophes les hommes qui ont développé et appliqué à leur façon les idées et les enseignements de l’Église, mais ces hommes, nous les réclamons ; ils n’appartiennent pas à son système.
Dans ce poème dont il est facile de constater la faiblesse d’invention et de drame, et où l’homme seulement se promet, il y a un chant intitulé « L’Église », entièrement lyrique de mouvement et de rythme, et dont la simplicité est divine. […] ___ Alors tous les anges ravis Chantèrent, au milieu des brises, Le Gloria in excelsis Que l’on chante dans les églises !
C’est la confession d’un pasteur protestant qui devient un prêtre de l’Église romaine, sous le coup des malheurs dont il est cause et de ses remords. […] Seulement l’originalité et le sens de ce petit roman, digne d’être publié à part, ne sont pas dans la passion criminelle du pasteur protestant et dans les détails de sa chute ; ils sont dans la situation de cet homme supérieur, dont le cœur est dévoré, les sens enivrés, mais dont, malgré ces tumultes, la haute raison touche au génie, et qui succombe, entraîné par la nature humaine, parce que son Église, à lui, ne l’a pas gardé, en faisant descendre dans sa vie la force de l’irrévocable !
Des jurisconsultes comme Baudouin, Duaren et Hotman, commentateurs de ces lois romaines, si nécessaires à des peuples barbares qui commençaient à étudier des mots, et n’avaient point de lois ; d’Argentré, d’une des plus anciennes maisons de Bretagne, et auteur d’un excellent ouvrage sur la coutume de sa province ; Tiraqueau, qui eut près de trente enfants, et composa près de trente volumes ; Pierre Pithou, qui défendit contre Rome les libertés de l’église de France, qui devraient être celles de toutes les églises ; Bodin, auteur d’un livre que Montesquieu n’a pas fait oublier ; enfin, Cujas et Dumoulin, tous deux persécutés, et tous deux hommes de génie, dont l’un a saisi dans toute son étendue le véritable esprit des lois de Rome, et l’autre a trouvé un fil dans le labyrinthe immense de nos coutumes barbares.