C’est un lieu commun des fraîches écoles que de dénier au romancier le droit de penser avant que d’écrire.
Mais l’arabe, trop savant à son tour pour l’usage vulgaire d’étrangers, qui ne peuvent observer ses flexions délicates et variées, voit le solécisme devenir de droit commun, et ainsi, à côté de la langue littérale, qui devient le partage exclusif des écoles, l’arabe vulgaire vient d’un système plus simple et moins riche en formes grammaticales.
On peut, si l’on veut, mettre en regard les œuvres d’une même époque, ou d’une même province, ou d’une même école.
C’est une nouvelle école de Mars.
Autre petit morceau de la même école flamande ; mais je suis bien fâché contre ce mot de pastiche qui marque du mépris et qui peut décourager les artistes de l’imitation des meilleurs maîtres anciens.
Condillac qui dormait, lui, dans sa tombe, du sommeil non des justes, mais des ennuyés qui ont fini par s’écouter, Condillac au grêle système, le Pygmalion mystifié de cette statue qu’il ne put jamais animer, Condillac revient à la vie et à la mode de par Taine, à la mode lui-même, et cela après les travaux des Écoles écossaise, française et allemande, après Reid, Dugald-Stewart, Royer-Collard, Jouffroy, Cousin, Kant, Fichte, Schelling, Hegel.
Il appartient à l’école sans âme des penseurs politiques qui se perdent par leur impersonnalité même.
Huysmans, l’auteur des Sœurs Vatard, semblait devoir rester parmi les photographes sans âme et sans idées qui font école, à cette heure ; mais il paraît qu’il avait de l’âme pour son compte plus qu’on n’en a dans le groupe d’écrivains dont il fait partie, et c’est par là qu’il se sépare d’eux.
C’est un carbonaro, un humanitaire, un philosophe, un révolutionnaire qui se bat pour la Révolution, fait des livres, car il faut toujours faire des livres dans l’école Hugo, et devient ministre, pour introduire au pouvoir la Révolution qu’il n’y introduit pas ; puis, comme toujours, accusé de trahison par ses amis, les autres Chevaliers de l’Esprit, qui n’ont point, eux, de ministère, finit par mourir de son ministère et de cette calomnie, comme un petit garçon, et non point comme un grand homme.
Pourtant cette connexion est réelle : elle est même intime ; et, si l’on en tient compte, un problème métaphysique capital se trouve transporté sur le terrain de l’observation, où il pourra être résolu progressivement, au lieu d’alimenter indéfiniment les disputes entre écoles dans le champ clos de la dialectique pure.
En suivant l’ordre des temps, nous trouvons un panégyrique prononcé par Eumène pour l’établissement des écoles publiques d’Autun.
Vous me direz en vain que ce genre est bizarre ; Qu’il infesta Paris d’une école barbare ; Que, le maître excepté, ces nouveaux Lycophrons Devraient tenir séance aux petites-maisons ; Que, ne pouvant du maître imiter le génie, À défaut de sa verve, ils ont pris sa manie ; Que, pour être immortel, il faut du sens commun, Et que les temps futurs n’en connaîtront pas un.
. — Les écoles publiques sont accusées d’être des tanières de brutalité et sont chéries du peuple à cause de cela. Les tortures infligées au souffre-douleur des écoles publiques sont une confirmation de ce fait. […] Un des vétérans les plus honorés et les plus aimés de l’école romantique, M. […] Avant de partir pour le siège de Gibraltar, en 1727, son père l’avait placé à l’école d’Halifax, dans le Yorkshire, école dont son oncle Richard Sterne était un des gouverneurs. […] Tout ce qu’on en sait, c’est qu’elle tenait une petite école en Irlande.
Pour l’arracher à cette passion funeste, il le retira de la petite école où il se pervertissait l’esprit — ceci avant l’âge de douze ans — et le prit avec lui comme apprenti. […] Nous appelons cela aujourd’hui la réhabilitation, et toutes les écoles socialistes de notre siècle cherchent un idéal renouvelé de l’idéalisme chrétien. […] Aussi suis-je resté stupéfait, l’autre jour, d’entendre un homme de goût, qui sait pourtant toutes ces choses aussi bien et même mieux que nous (Edouard Thierry), en venir à qualifier Racine de « prince de l’école réaliste ». […] Bornons-nous à dire, comme tout le monde, que Racine est le prince de l’école qui a cherché à être naturelle tout en restant noble, élégante et harmonieuse. […] Il est de cette école comme un prince et il est le prince de cette école ; mais il en est.
Beaucoup de personnes, dans une intention de dénigrement ou d’éloge, ont dit et imprimé que les Parnassiens avaient prétendu fonder une école. […] Ils ont été un groupe, oui ; une école, non. […] Il y avait encore l’école utilitaire, pratique, qui méprisait la vaine harmonie des mots et ne s’attachait qu’au « fonds », la forme étant une question secondaire. […] À bien voir les choses, il n’y a point d’écoles en littérature, des malentendus tout au plus. […] Tout bon élève de l’École des Chartes a discuté Charlemagne, douté de Roland et nié Turpin.
« Il laisse une école », disent en chœur les lavandières optimistes du parti. Elle est bien charmante son école et lui fait, en vérité, grand honneur. […] Le Père Didon n’est pas de cette école. […] Or, nul peuple n’a autant d’écoles et d’universités que l’Allemagne. […] Je ne suis point un monsieur de l’école des Chartes et mon ignorance en matière paléographique est à renverser.