Schérer recueillit entre 1863 et 1895 ses articles du Temps dans une série de 10 volumes intitulés « Etudes critiques sur la littérature contemporaine », publiées chez Michel-Lévy frères, puis chez Calmann-Lévy. […] Il s’est surtout fait connaître pour sa critique d’art, favorable aux impressionnistes, qu’il réunit dans les huit volumes de sa Vie artistique (1892-1903).
J’ai lu beaucoup de ces volumes où je n’ai pas trouvé le même avantage, sans en être fort dédommagé par l’agrément qu’ils m’ont procuré. […] Vingt pages que l’on tire de soi, vingt vers où l’on met son âme, valent mieux que des volumes de critique.
M. de Gourmont ne s’est pas contenté de nous combattre dans deux de ses volumes : la Culture des idées et le Problème du style. […] Donc, ce brave sceptique n’a pu se résoudre à laisser passer mon troisième volume sans venir encore une fois discuter, ergoter, distinguer, fureter, trier, éplucher, déchiqueter.
Elle a cru sérieusement qu’avec ses deux volumes d’échos, elle allait dissiper les dernières brumes qui sont peut-être un charme de plus pour nos rêves idolâtres sur l’adorable figure de lord Byron. […] Voir page 183 du présent volume.
Il publiait, en 1873, les Notes sur l’Italie et sur Rome, et, la même année, un volume intitulé : Préface au Conclave, qui marquèrent avec éclat cette compétence… Aujourd’hui, l’auteur de la Préface au Conclave nous donne une préface encore, la préface à ce pontificat nouveau qui se prépare en silence et sur lequel sont attachés anxieusement les regards du monde. […] À voir le portrait mis en frontispice du volume de Teste, Léon XIII semble porter ses années comme sa tiare, et même cette tiare, alourdie de ce qu’on lui a ôté, doit à son front peser davantage… Il a la maigreur nerveuse des hommes qui sont faits pour résister au temps comme à autre chose.
Il faudrait, en effet, plus que les deux volumes de M. de Chalambert, si estimables qu’ils puissent être, pour ruiner complètement le préjugé sur la Ligue et changer soudainement toutes les conditions de lumière à travers lesquelles beaucoup d’esprits continuent de la voir et de la juger. […] c’est contre un tel obstacle à la bienvenue et à l’établissement de la vérité que M. de Chalambert s’avise de lutter aujourd’hui avec deux volumes, pleins de notions exactes, quand on se tient au point de vue du détail des faits, mais qui, selon nous, ne creusent pas assez dans la question des origines, cette seule question qui éclaire tout en histoire et que M. de Chalambert, il faut le dire, n’a point oubliée.
I C’est en 1865 que parut, — si cela s’appelle paraître, — sans vitrine et sans nom d’éditeur, ce livre en deux volumes intitulé : Vie de la Révérende Mère Térèse de Saint-Augustin, Madame Louise de France. […] III Car le monsieur Soury de la Revue des Deux Mondes n’y peut pas plus que le monsieur Bonhomme du volume, le terrible Soury !
Dans un autre temps qu’à une époque où la production intellectuelle se répand d’autant sur le marché qu’elle est plus inconsistante et plus lâche, l’œuvre de Léon Gozlan, composé d’une vingtaine de volumes, sans compter ses pièces de théâtre, pourrait sembler considérable ; mais nous sommes trop accoutumés à ce prétendu tour de force de la production toujours prête, qui n’est guères plutôt qu’une preuve de faiblesse, pour admettre que vingt volumes in-18, dans une vie tout entière, dans un remuement de plume qui dura trente-cinq ans, soit quelque chose de bien imposant par son ensemble et par sa masse.
L’abbé Prévost, à qui on a donné du génie à jour fixe, l’abbé Prévost, qui ne valait peut-être pas l’abbé Cottin, a continué d’être, dans son roman de Manon Lescaut, l’infatigable distillateur d’eau claire qu’il a été dans les cinquante volumes qui ont ruisselé de sa plume et inondé le xviiie siècle ; et même la boue de Manon n’y a rien changé, et, c’est là le seul phénomène de ce livre, elle ne l’a teinté d’aucune couleur. […] … Je ne crois pas qu’il ait existé fibre moins artiste que dans l’abbé Prévost, ce gros mollasse, à la bouche de douairière, au menton canonical, aux yeux de myope et à la crapaudine, du portrait qui orne le volume et qui doit être ressemblant… Il est bien du xviiie siècle.
D’où qu’elles viennent et si mystérieuses qu’elles soient ou qu’elles veuillent rester, toutes les lettres d’amour ont une histoire plus ou moins révélée par elles, le point d’or nécessaire de leur clair-obscur… Que me fait, après tout, à moi, la petite construction romanesque bâtie par les dix lignes de l’avant-propos et les deux de la note qui termine le volume ! […] ayant assurément plus de talent de plume, si elle voulait s’en servir, que les faiseuses de livres qui mettent bas pour l’heure tant de volumes, mais se contentant d’écrire des lettres où elle a versé toute son âme, — et c’est ainsi qu’elle a prouvé une fois de plus que le génie de la femme n’est que là où elle a mis le sien.
Nous détacherons la seconde nouvelle, une charmante étude intitulée Pauline Cardinal, qui permettra à nos lecteurs de constater que le second volume de M. […] Encore une de ces petites pièces pleines de charme et de grâce faciles qui contrastent avec les grands morceaux héroïques qui terminent le volume. […] Théâtre, 5e volume […] » Tout le reste du volume est aussi intéressant, et par le fond et par la forme. […] Les deux volumes qui vont paraître chez Dentu ne constituent que la première partie du livre de M. de Loménie ; la seconde partie, celle qui concerne particulièrement le grand orateur, a été interrompue par la mort du regretté académicien, mais elle est dans un état d’achèvement suffisant pour permettre à sa famille de la publier. — Les deux premiers volumes sont donc destinés à avoir une suite.
Arthur Ponroy qui a publié incognito un volume de poésies intitulé : Formes et Couleurs, où il y a quelques beaux vers, mais de l’école de Victor Hugo, d’ailleurs avec beaucoup de prétention et d’emphase.
» — Thiers aurait dit encore : « Qu'on nous donne en France les colléges des jésuites, et dans vingt ans je vous promets un Voltaire. » — Quinet va publier un volume, résultat de ses leçons de l’année, et qui a pour titre : l’Ultramontanisme.
Ce petit volume, fort net et fort instructif, fait suite à ceux du même auteur sur Cuvier, sur Gall.
Nombre des pièces du volume purent reparaître dans l’Âme nue publiée deux ans plus tard avec un très vif succès et qui, en affirmant les qualités de force, de couleur et de pensée de M.
Ferdinand Hérold — dont les hasards du flux littéraire nous mettent, ce mois, un admirable volume sous les yeux — un écrivain fécond, étranger aux étranges scrupules de la stérilisation préméditée, un écrivain qui, suivant son instinct, procrée… Avons-nous dit tout le bien que nous pensons de M.
Le quatrieme volume des Œuvres de M.
Voyez la note N à la fin du volume.
UN homme qui voudroit rassembler tous les volumes qui traitent du Droit Canonique, formeroit une bibliothèque immense.
La dernière année, le nombre des volumes obtenus en prix dépassait de beaucoup cent volumes. […] Le premier volume terminé, M. […] Littré au moment où il achevait d’imprimer le premier volume (1838), et elle en eût suspendu à coup sûr la publication si elle était venue l’atteindre plutôt. […] On me raconte qu’entre les nombreux articles par lesquels il contribua au Dictionnaire de médecine en trente volumes, l’article Cœur fut dicté par lui à un collaborateur en une seule séance de nuit.
L’ami contristé s’éloigna ; mais la mère, encore jeune, de Goethe l’arrêta, à l’insu de son mari, dans l’antichambre, lui redemanda le volume et le lut en secret comme un objet d’édification de ses enfants. […] Il est entouré de volumes sur les sciences occultes, documents scientifiques ou cabalistiques. […] » Après une longue et vaine lamentation sur la vanité de la science pour le bonheur ou même pour la lumière, Faust ouvre négligemment un volume cabalistique ; il tombe par hasard sur le signe qui donne à l’homme la toute-puissance sur la nature et la toute-félicité. […] dit-il ; irai-je feuilleter ces milliers de volumes pour lire que partout les hommes se sont agités de même pour améliorer leur sort et qu’un homme heureux n’a jamais vécu ? […] Nous souffrons de ne pas les reproduire à votre oreille ; mais ces entretiens seraient un volume si je n’abrégeais pas la partie extatique de ce prodigieux poème pour laisser au drame pathétique l’espace qui lui appartient.
Le grand homme inconnu écrit ou pérore dans son coin du monde ; pendant qu’il vit on fait peu d’attention à lui ; on ne le regarde que comme une curiosité littéraire ; ses volumes s’entassent sans beaucoup de bruit les uns sur les autres ; quelques esprits éminents et cosmopolites s’aperçoivent seuls qu’il y a quelque part on ne sait quelle voix qui rend des oracles dans la solitude. […] Il me donnait rendez-vous le matin dans sa chambre pour me lire ses volumes et pour écouter les observations très inexpérimentées que j’aurais à lui faire sur son style. […] Ces deux volumes de correspondance, tantôt intime comme les soupirs d’un exilé vers sa patrie, sa femme, ses enfants, ses frères, tantôt politique, sont une des meilleures parties de ses œuvres. […] L’homme se trahit quelquefois dans ces trois volumes. […] Je ne vous détaille point cette conversation ; il faudrait un volume, et le livre serait trop triste.
Dimanche 31 mai C’est maintenant comme un reproche, lorsqu’il m’arrive, par la poste, un volume d’un confrère. J’ai jeté, aujourd’hui, dans un coin, La Conquête de Plassans de Zola, souffrant de voir sur ma table, ce joli volume jaune, à la couverture toute neuve, à l’impression toute fraîche, qui semblait me dire : « Toi, tu es donc complètement fini ? […] Une femme seule pouvait le faire, et je l’engage à écrire un volume, où sa préoccupation soit de faire avant tout, une œuvre de femme. […] Ce soir, on lit, à haute voix, le volume de Daudet, que j’ai apporté : Fromont jeune et Risler aîné. […] Ce sont d’abord des placards, encore humides, et à la fois recroquevillés et boursoufflés, se répandant sur toute ma table, au sortir de l’enveloppe : de grands morceaux de papier noircis d’un vilain imprimé, et n’ayant encore rien d’un volume.
L’essai s’ouvre par une critique de La Crise de l’esprit de Paul Valéry, un texte publié en revue en 1919, qui vient de reparaître en volume en 1924 et qui apparaît ici comme le brillant symptôme d’une posture néo-classique autorisant le catastrophisme délétère sur fond de nostalgie. […] André Gide, Les Caves du Vatican, 1914 [prépublication dans La Nouvelle revue française en janvier, février, mars et avril 1914, édition originale en deux volumes, mai 1914, édition courante fin mai 1914]. […] L’ouvrage sort en volume la même année. […] Il fut botaniste à ses débuts (d’où la comparaison avec les sciences naturelles) ; après son voyage de 1911-1912, il écrivit Journal de voyage d’un philosophe autour du monde, volume publié après la guerre (traduit en 1927). […] Aigues-Mortes, que la suite du texte érige en emblème de l’imposture barrésienne, est le cadre de son roman Le Jardin de Bérénice, troisième volume du Culte du moi publié en 1910.
Quiconque pourrait le lire sans comprendre quelle doit avoir été l’incommensurable longueur des périodes géologiques, peut fermer ce volume dès les premières pages. […] La carte jointe à mon volume sur les récifs de coraux me dispose à conclure qu’en général les grands océans sont encore aujourd’hui des aires d’affaissement, que les grands archipels sont toujours le théâtre des plus grandes oscillations de niveau et que les continents représentent les aires de soulèvement. […] Je sais aussi que tous ceux qui peuvent penser que nos documents géologiques sont tant soit peu complets, ou qui ne reconnaissent pas quelque poids aux faits et aux arguments divers rassemblés dans ce volume, rejetteront du premier coup ma théorie. […] De cette histoire nous ne possédons que le dernier volume, qui contient le récit des événements passés dans deux ou trois contrées. De ce volume lui-même, seulement ici et là un court chapitre a été conservé, et de chaque page quelques lignes restent seules lisibles.
Il ne voit pas même ce qu’il y a de vrai et de révélateur sur l’état exaspéré des partis en 1572 dans les lettres de Charles IX à ses gouverneurs et aux Ligues : « C’est un accident advenu ces jours passés dans la ville de Paris à la suite d’une querelle particulière arrivée à telle rage, etc. » Et cependant il cite ces paroles à la fin de son volume, mais il les cite comme des justifications après l’évènement. […] VI Quand on se rappelle que les neuf volumes d’Audin sur Luther, Calvin, Henri VIII, Léon X, avec l’imagination qui y brille et le torrent d’érudition qui y circule, ont été écrits de 1839 à 1847, — la première édition du Léon X est de 1847, — on est étonné qu’un pareille suite d’études fortes, consciencieuses, animées, n’aient pas eu le retentissement qu’elles méritaient. […] Ainsi encore il nous conduit dans son Calvin jusqu’à la fin de son premier volume avant d’écrire cette phrase : « Il y a des moments où l’on dirait que l’épée de Charles-Quint est changée en quenouille. […] Collombet, son ami, qui devait l’accompagner dans ce voyage : « Nous écririons de conserve deux volumes in-8o qui auraient pour titre : Voyages sur les scènes de la Bible et du Nouveau Testament. […] S’il avait continué et poussé dans cette voie, il eût pu, les visites aidant, entrer comme un autre à l’Académie française ; mais il aima mieux produire dix volumes de travaux immenses, où le talent égale l’abondance des notions.
Quand paraissait ce volume des Lettres d’Eugénie de Guérin (1862), Gandar, qui en soigna de près le texte et l’impression168, était déjà rappelé à Paris depuis un an. […] Cependant au dernier siècle, un bénédictin, dom Déforis (1772), s’était avisé de fouiller dans les manuscrits de Bossuet et d’en tirer neuf volumes de sermons ou de canevas de sermons. […] Lors même que Gandar n’eût rien laissé que ces deux volumes, il serait sûr d’avoir sa place dans l’histoire littéraire : il a gravé son nom au bas de la statue de Bossuet. […] Sainte-Beuve ont été réimprimés en tête du premier volume des Lettres. […] Pour dire la vérité, le volume du frère m’a causé assez d’ennuis, et je n’ai tenu bon jusqu’au bout que par complaisance pour l’éditeur.
Mais les pages sur la jeunesse (1817), qui ouvrent les volumes de Mélanges, nous le représentent bien à cette date, dans sa lutte muette contre la société, aspirant à un idéal non encore défini, avec le sentiment d’une supériorité qui cherche son objet, avec une amertume d’ironie qui se retourne contre elle-même. […] Une partie de la contribution littéraire et philosophique qu’il y fournit, mais un simple choix seulement et qu’il aurait pu beaucoup étendre, remplit la seconde moitié du premier volume des Mélanges. […] C’est à lui de voir s’il ne pourrait pas faire un jour pour sa critique politique ce qu’il a fait pour sa critique littéraire dans ces deux volumes, c’est-à-dire sauver et rassembler les principales pages en les éclairant. […] C’est ainsi que se formèrent ses deux volumes d’Essais, qui, souvent repris ou quittés, selon le mouvement des affaires publiques, parurent enfin dans l’hiver de 1842, et ouvrirent à l’auteur les portes de l’Académie des sciences morales en remplacement de Jouffroy. […] Le Rapport lu à l’Académie des sciences morales sur la philosophie allemande, et qui forme tout un volume, sort de notre compétence.
Les trois ou quatre volumes portant mon nom, qui s’impriment ou se réimpriment, ne m’intéressent nullement. […] Pingard, voulez-vous descendre à la bibliothèque et m’apporter le troisième volume de Regnard.” Et le volume apporté, je lus le mot, dans une phrase du Voyage en Laponie. […] Quelques jours avant, un hasard m’avait fait faire une recherche dans le volume, pour quelque chose que je faisais. […] « Cela est nettement et clairement démontré par la lecture de trois cents volumes, que j’ai le premier lus et coupés, — vous m’entendez, messieurs, coupés — les trois cents volumes du Corps Législatif, dans lesquels aucun historien n’a mis le nez, et qui étaient, ce que sont de nos jours, les distributions… Oui, il m’est arrivé de baiser la page, où est l’historique du serment du jeu de Paume… Maintenant ces hommes qui ont fondé une société civile, étaient-ils capables de fonder une société politique.
Sosthène de La Rochefoucauld, duc de Doudeauville, vient de publier un volume d’Esquisses et Portraits, où figurent un grand nombre de femmes du monde : le livre semble très-peu digne d’un homme, d’un gentilhomme qui doit savoir les convenances.
Autran n’est pas dans les deux volumes que nous signalons aujourd’hui : Laboureurs et soldats et Milianah ; elle est encore ailleurs.
Ce Poëte, si jaloux de la vérité, a consacré dans ses Mélanges un chapitre pour réfuter les Mensonges imprimés, & n’a pas pensé qu’il fournissoit la matiere d’un volume, quand on voudroit recueillir ses propres mensonges.
N’oublions pas d’apprendre à ceux qui l’ignorent, que l’assaut qu’il nous a livré lui a valu de la part de M. de Voltaire, avec le présent d’un nouveau Volume de ses Œuvres, ce qui autrefois eût été d’un grand prix, un brevet d’honneur* dans la Littérature.
Le volume de Fables qu’il a publiées, a déjà prouvé combien il est capable de saisir, dans la pratique, le vrai caractere de chaque genre.
Préface Les divers chapitres qui composent ce volume ne sont autre chose que des travaux déjà publiés, à divers intervalles, par la Revue des Deux Mondes.
Voyez la note M à la fin du volume.
Voyez la note O à la fin du volume.
Le critique s’exprime ainsi : « Parmi ces beaux livres, il y en a d’abord deux ou trois, dont nous sommes un peu étonnés d’avoir à parler dans le temps des étrennes, tel est le volume de MM. […] Vendredi 3 février Je m’étais promis d’avance, comme une occupation charmeresse de travailler, toute cette quinzaine, à notre Journal, et de mener à sa fin la copie du troisième volume. […] Tout en entrant, il déclare qu’il a fini d’écrire, qu’il publiera encore quelques nouvelles, mais qu’il ne publiera plus un volume, qu’il se sent complètement épuisé, vidé. […] Comme là-dessus, Daudet disait les belles choses qu’il y aurait à écrire, en faisant causer des vieilles gens de la province, je lui avouais, qu’au commencement de ma carrière, j’avais été mordu de l’envie de faire un volume des bonshommes de la Lorraine, dans les premières années du siècle, d’après les racontars récoltés dans le pays de ma naissance, et qu’à l’heure présente, c’est un de mes grands regrets de ne l’avoir pas fait, ce volume ! […] Dans le troisième volume de notre Journal (pages 289-290), au milieu du récit de la maladie et de la mort de mon frère, je parle de la rencontre journalière, dans le bois de Boulogne, d’un garçonnet souffreteux, d’un garçonnet ayant la gentillesse d’une fillette, d’un garçonnet, au cache-nez prenant autour de son cou l’aspect d’une châle, et toujours accroché au bras d’un original vieillard.
C’était un modeste volume contenant 116 pages, 24 pièces. […] Vous savez que, depuis la mort de Victor Hugo, il n’a pas cessé de paraître à peu près deux volumes de Victor Hugo par an. Victor Hugo s’était accoutumé à publier ses deux volumes ; la mort est survenue, et ça été un accident négligeable. […] C’est bien pour cela qu’on met toujours leur portrait en tête des volumes. […] Les principaux sonnets de Heredia avaient fait aussi leur chemin par le monde, avant qu’ils fussent réunis en un volume, Les Trophées, un petit volume qui compose toute l’œuvre du poète, mais qui vaut mieux à lui seul que beaucoup d’autres volumes d’autres poètes.
Le chef-d’œuvre d’un tel laboratoire, il me semble bien que c’est le petit volume allégué plus haut : Jamais l’art n’alla plus loin dans le dosage méticuleux du sucre et du piment, de la confiture de rose et du poivre rouge. […] Barrès de produire une œuvre en trois volumes appelée le Roman de l’énergie nationale, avec les titres de « tableaux » tels que la Justice ! […] Il les a réunies en un volume austère, la Synergie sociale, austère, mais non pas rébarbatif, car son esprit est clair, logique, simplificateur. […] J’ai trouvé dans le volume de M. […] Ecrite en vers libres, cette dernière partie du volume est la plus originale et la plus agréable.
Chaque jour de la semaine est défini en ces pages selon sa caractéristique, chaque jour y a sa chanson : lundi, où chôment les établis ; mardi, toute la blancheur des toiles et des langes ; mercredi, le « grand jour des jardiniers » et des marchés où sonnent les carillons ; jeudi, le jeudi des amoureux, baisers donnés, baisers à rendre ; vendredi, « l’heure des bouches », et samedi, « avec votre bel habit noir », ce sont les six jours de non-repos évoqués l’un après l’antre, et c’est la vie honorée plus simplement, s’il se peut, que dans En symbole vers l’apostolat, honorée en pensée humble, en paroles portant modeste robe de bure… Et voici : les quatre volumes que signa M.
Francisque Sarcey Depuis huit jours, je suis plongé dans ce volume, et je pouffe de rire.
J’ai eu la gloire de ne compter parmi mes ennemis, que les fanatiques, les esprits serfs, l’Auteur de l’Année Littéraire, & celui de cet Almanach de l’année passée, publié en trois gros volumes, sous le titre des Trois Siecles de notre Littérature ; Ouvrage sans esprit, quoique ce soit un Libelle, & très-obscur, quoiqu’on y déchire tous nos Grands Hommes ».
Impatients de connaître les lectures de nuit de ce grand philosophe, nous allâmes aussitôt au livre : c’était le volume des Œuvres d’Ovide contenant les Élégies, et ouvert à l’une des plus galantes pages de ce maître de l’amour.
Je refonds dans notre Journal le petit volume des Idées et sensations qui en étaient tirées, en les remettant à leur place et à leur date.
Je refonds dans notre Journal le petit volume des Idées et Sensations qui en étaient tirées, en les remettant à leur place et à leur date.
Le traducteur de Grotius a mis aussi en françois le Droit de la nature & des gens, par Puffendorff, in-4°. deux volumes.
Mais il n’y a que le premier volume de bon ; & les deux autres qu’on a donné après sa mort ne sont ni de lui, ni dignes de lui.
L’unité d’esprit fera par suite un peu défaut aux vingt volumes qui composent l’histoire des Rougon-Macquart. […] En vérité, la moitié du volume pourrait être signée d’un socialiste. […] Mais ce n’est qu’un premier volume. […] Lot, et j’en aurais parlé avec plaisir : mais l’éditeur a aimablement refusé de m’envoyer le volume. […] voilà qui ne semble pas trop d’accord avec la formule tranchante jetée en tête du volume !
Ses trois volumes sur la culture du moi sont le développement de certaines idées de Renan. […] Lermina qui fait de la copie marchande toute sa vie et sur le tard se débarbouille avec un volume d’occulte. […] Verlaine (cinquante ans) a quelques petits volumes : les premiers ont quelques gentilles choses musicales. […] Oui, ce monceau de volumes de Zola enlevés en quelques jours, n’est-ce pas une preuve — un joli « symbole » de succès et de vitalité ? […] Outre son conte des Soirées, il n’a publié qu’un seul volume de roman : Une belle Journée.
Elles ont été remplacées par quatre autres, dont on m’excusera d’être allé reprendre la première, sur les Petits Naturalistes, dans un ancien volume. […] Zola, les Rougon-Macquart, cinq volumes où l’auteur a dépassé tout ce que le réalisme s’était encore permis d’excès. […] C’est sur ce mot que finit un Cœur simple : des trois nouvelles que contient ce volume j’ai hâte d’ajouter que c’est de beaucoup la meilleure. […] Lisez attentivement le volume : à mesure que les événements se presseront, chacun d’eux viendra mettre un accent nouveau dans cette physionomie ; et M. […] et comme on est tenté de jeter là le volume avant d’avoir abordé le roman !
Grâce aux deux volumes que M. […] En le publiant, le poète annonçait deux antres volumes, Les Femmes et Les Aïeules. […] Jules Lemaître a publié cinq volumes de contes. […] Mais veuillez lire (ou bien relire) les quinze ou dix-huit volumes qu’a signés M. […] Jean-Pierre Barbier ; cette année, un gros volume, Victor Hugo et Juliette Drouet, par M.
2 volumes in-8º, chez Dentu, Palais-Royal.
Ce n’est pas le premier volume de La Nouvelle Héloïse, c’est le départ de Saint-Preux, la lettre de la Meillerie, la mort de Julie, qui caractérisent la passion dans ce roman. — Il est si rare de rencontrer le véritable amour du cœur, que je hasarderais de dire que les anciens n’ont pas eu l’idée complète de cette affection.
Jean Aicard, un poète s’il en fut et de la bonne école… Remarquons que tout le volume est dédié aux cigales si chères aux Provençaux… Il ne me leste plus qu’à engager le lecteur à lire avec recueillement ces poèmes dont chaque vers est ciselé à la façon antique ; il y a dans ce livre un parfum de poésie grecque et une pureté de forme et de langage qui rappellent le charme des bonnes œuvres d’André Chénier.
Gaston Deschamps de réunir en volume, avec d’autres écrits, son article sur Paul Verlaine.
En 1873 parurent trois volumes auxquels d’ailleurs personne ne prit garde, mais qui auront une grande répercussion sur le mouvement symboliste : Une Saison en enfer, d’Arthur Rimbaud ; Les Amours jaunes, de Tristan Corbière ; Le Coffret de Santal, de Charles Cros.
Nous avons de lui divers Traités de Métaphysique, d’Histoire & de Politique, recueillis en un volume souvent réimprimé.
C’est pour nous avoir laissé des Lettres qui sont un chef-d’œuvre d’éloquence ; pour avoir enrichi l’esprit humain de pensées profondes, fortes & sublimes ; pour avoir lancé, dans cinq ou six traits de plume, plus de lumiere & de génie qu’on n’en trouve dans tout ce qui paroît accumulé avec tant d’effort dans des volumes de Mélanges de Littérature, d’Histoire, & de Philosophie.
Nous n'avons rien de plus détaillé, ni de plus instructif sur ce qui concerne la Chevalerie, que les recherches qui composent son Théatre d'honneur, en deux volumes in-folio.
A neuf ans, ayant lu quelques volumes des Pères du désert, il quitta la maison un matin avec son déjeuner dans son petit panier, pour se faire ermite aux environs. […] Cette personne, si distinguée par l’esprit et par l’âme, a laissé deux volumes de lettres passionnées, dans lesquelles il y a chaleur à la fois et analyse, mais pas une scène peinte, pas un tableau qu’on retienne. […] Le roman de Paul et Virginie parut pour la première fois en 1788 comme un simple volume de plus à la suite ; mais on en fit, aussitôt après, des éditions à part, sans nombre. […] Nous trouvons, par un hasard singulier, dans un volume imprimé en Suisse (Mélanges de Littérature, par Henri Piguet, Lausanne, 1816), une réponse précise à la question que nous nous posions ici.
Le premier volume du Supplément de la Biographie universelle, publié en 1834, contient un article sur la comtesse d’Albany, article signé du nom de Meldola, et dans lequel on lit ces paroles : “Quelques biographes ont prétendu que Mme d’Albany s’était unie par un mariage secret à Alfieri, et qu’après la mort de ce poète elle avait épousé M. […] Ce volume ainsi annoté a été donné par Fabre à la bibliothèque de Montpellier, et chacun peut y lire cette singulière protestation. […] Voici une de ses lettres, du 7 juin 1807, de Pescia : « Madame, « Permettez-moi de me rappeler à votre souvenir en vous envoyant les deux premiers volumes de mon histoire. […] … Quant à l’homme qui tombe aujourd’hui, j’ai publié quatorze volumes sous son règne, presque tous avec le but de combattre son système et sa politique, et sans avoir à me reprocher ni une flatterie, ni même un mot de louange, bien que conforme à la vérité ; mais au moment d’une chute si effrayante, d’un malheur sans exemple dans l’univers, je ne puis plus être frappé que de ses grandes qualités.
Les dix mille volumes dont se composait sa bibliothèque purent y être bien rangés « en belle place et en bel air ». […] Si, sur ces entrefaites, son ami l’incomparable M. de Saumaise écrit « en faveur du roi d’Angleterre contre les Anglais qui lui ont coupé la tête », Gui Patin en parle comme ferait un pur et un fidèle : « Pour les Anglais, si vous en exceptez un petit nombre d’honnêtes gens, je leur souhaite autant de mal qu’ils en ont fait à leur roi. » Si son autre ami, et bien plus intime, Gabriel Naudé, écrit en faveur de Mazarin son volume dit Le Mascurat, il prend sur lui de ne point blâmer le livre, mais il fait aussitôt ses réserves en ajoutant : « C’est un parti duquel je ne puis être ni ne serai jamais. » La première Fronde, même après qu’elle est terminée et manquée, a tout son assentiment et son éloge : « Ceux qui décrient le parti de Paris en parlent avec passion et ignorance : c’est un mystère que peu de monde comprend. […] Quelques notes plus nourries, à la fin des volumes, contiendraient les anecdotes ou les épisodes qui demanderaient plus de développement.
Avez-vous vu ses deux derniers volumes de Lettres ? […] Il me resterait un devoir désagréable à remplir : ce serait de me plaindre, au nom de tous les lecteurs, des nombreuses fautes d’impression qui sautent aux yeux dans ces volumes sortis d’une imprimerie célèbre ou qui du moins en portent le nom. […] Un Errata est donc devenu indispensable ; on nous le doit à la fin du quatrième volume.
»49 Certes, ce n’était pas là le langage d’un disciple révolté ; et pourtant Wagner était déjà, par le cinquième volume qu’il ajoutait en 1841 aux quatre tomes de Heyne, un disciple qui ne se tenait pas pour entièrement satisfait de ce qu’on possédait et qui voulait faire un pas de plus. […] De toute la docte bande, Ribbeck, avec ses cinq volumes armés et hérissés d’un bout à l’autre de toute une forêt de variantes, ses Prolegomena en tête, me paraît être le plus considérable et celui avec lequel il faut compter de plus près. […] Le savant Dübner, dont la perte prématurée est presque irréparable pour les Lettres anciennes, a eu le temps, avant de mourir, de rendre compte de ce premier volume de Virgile de M.
Jal, qui a eu le courage de feuilleter à cette fin les registres des soixante-huit paroisses de Paris, — deux ou trois cents volumes manuscrits, — est arrivé à découvrir l’acte de baptême de Mlle de Lenclos. […] Cousin, dans son ravissant volume de Madame de Sablé ; j’en suis à ses genoux de reconnaissance. […] 3 volumes petit in-8° Techener, 1866.
L’abbé de La Mennais, avec cette éloquente énergie de conviction qui ne s’est pas relâchée un seul instant depuis, apparut tout d’un coup au siècle en 1817, par son premier volume de l’Essai sur l’Indifférence ; les deux ou trois écrits qu’il avait publiés auparavant l’avaient laissé à peu près inconnu. […] Quant aux philosophes qui s’inquiétaient des théories nouvelles, M. de La Mennais ne réussit qu’avec peine à conduire leur orgueil cartésien au delà de son second volume ; ils se prêtèrent difficilement à rien entendre davantage : cette infaillible certitude, appuyée au témoignage universel, leur semblait une énormité trop inouïe. […] C’était à la campagne pendant les étés, chez un oncle qui avait une belle bibliothèque ; l’enfant s’y introduisait, enlevait les livres et les dévorait ; il ne se couchait qu’avec son volume.
Les neuf volumes in-folio que cela forme en tout, les quatre volumes principalement de ses œuvres diverses, préférables au Dictionnaire134, bien que moins connues, sont une des lectures les plus agréables et commodes. […] qu’on prenne alors un des volumes de Bayle et qu’on se laisse aller.
Il traversa l’Allemagne, on sait avec quelles aventures héroï-comiques : arrêté à Francfort, il eut de la peine à se tirer des mains d’un agent prussien qui réclamait un volume de poésies du roi son maître. […] Il lut deux cents volumes de mémoires imprimés. […] En 1753 et 1754 parurent les trois volumes de l’Abrégé de l’Histoire universelle.
Entraînée plutôt que conduite par Diderot, à la fois le chef et le principal ouvrier de l’entreprise, qui s’y était dévoué par tempérament presque autant que par opinion, et pour avoir où dépenser son improvisation intarissable, l’Encyclopédie fit une fin confuse et tumultueuse par des volumes qui s’emplissaient au hasard de témérités de toutes sortes, et de légèretés de toutes mains, dont la plus infatigable fut celle de Diderot120. […] C’est dans ces commencements que d’Alembert écrivait à Mme du Deffand à propos des jésuites : « Nous avons fait patte de velours avec eux dans le premier volume ; mais s’ils ne sont pas reconnaissants, nous avons dans les autres volumes six à sept cents articles à leur service. » 120.
Ces deux amis, qui prirent alors l’engagement, avec les admirateurs de Maurice de Guérin, de publier prochainement tout ce qui est sorti de sa plume, pensèrent à faire précéder leur publication d’un petit volume et eurent à cœur d’en bien déterminer le caractère. Tiré à quelques exemplaires pour être placé sous des yeux choisis, discret, pudique et presque mystérieux, ce petit volume n’était pas un livre, dans le sens retentissant du mot. […] Le volume que nous publiâmes ne contenait que quelques feuilles de cette rose de correspondance, soufflées par le vent autour de nous et que nous avions, ramassées ; mais Mlle de Guérin n’y apparaît pas moins dans toute sa stature et aux yeux de ceux qui rêvent pour son frère une renommée, ainsi que l’Ange Annonciateur de sa gloire.
Qu’on se rappelle le début du premier volume, le vol chez Mgr Myriel et le pardon de l’évêque, la lutte intérieure, chez Jean Valjean, entre l’instinct mauvais et la conscience qui s’éveille : quel est l’ouvrier, l’apprenti enfermé avec son livre, un soir de dimanche, qui ne comprendra pas cela ? Avec le second volume, nous entrons dans l’épopée militaire. […] Dans le même volume, après Waterloo, nous avons Cosette.
Floquet, dans les estimables et méritoires volumes si bien appréciés ici même38 par M. […] S’il y a dans ces volumes quelques questions accessoires, étrangères à ce qui en doit faire le principal intérêt, je les laisserai de côté pour ne m’attacher qu’à la personne et au caractère de Bossuet même, et je tâcherai de marquer en quoi la publication présente ajoute à l’idée de ce grand homme et augmente ou modifie sur quelques points les notions qu’on a de lui.
Rousseau Le volume d’œuvres inédites de Jean-Jacques Rousseau, que j’examinais dernièrement, contient quelques pensées et notes sur l’abbé de Saint-Pierre, dont Rousseau avait eu en effet les manuscrits sous les yeux et avait essayé de raviver les écrits morts en naissant. […] Édouard Goumy, dans une thèse complète et fort spirituelle, soutenue à la Faculté des lettres et devenue presque un volume, a tracé de l’homme et du philosophe un portrait qui ne paraît nullement flatté, et il a porté des jugements qui s’appuient sur l’analyse détaillée des œuvres.
Dans les trois volumes publiés jusqu’à ce jour sur la Vie de Bossuet, et qui ne comprennent cependant encore qu’un premier tiers de sa carrière publique jusqu’en 1670, il épuise les sources, les informations ; il ne laisse rien d’inexploré. […] Puissent les prochains volumes de M.
Nous sentons combien il y va de toute notre indignité dans des volumes signés du nom de Sainte-Beuve, mais nous nous efforçons aussi, par le caractère impersonnel de notre rédaction, de nous faire oublier, en ne mettant en relief que des souvenirs où la personnalité seule de l’illustre écrivain est en jeu.
Une autre fois qu’elle allait aussi chez la reine, c’était dans des jours moins heureux, la princesse lui dit : « J’ai rêvé de vous cette nuit, ma chère Rose ; il me semblait que vous m’apportiez une quantité de rubans de toutes couleurs, et que j’en choisissais plusieurs ; mais, dès qu’ils se trouvaient dans mes mains, ils devenaient noirs… » L’éditeur a compris qu’il n’y avait pas là de quoi faire un volume : il a donc grossi le sien de notes sur le comte de Charolais, le duc d’Orléans, MM. de Choiseul et de Maurepas, qui ne se rattachent aucunement au texte ; ils sont à peine nommés dans l’ouvrage, et voilà qu’on nous donne en notes toute leur vie privée et publique.
C’est parler bien longtemps que d’écrire un volume à propos de fables.
Remy de Gourmont Puisqu’il ne nous laissa que de trop brèves pages, l’œuvre seulement de quelques années ; puisqu’il est mort à l’âge où plus d’un beau génie dormait encore, parfum inconnu, dans le calice fermé de la fleur, Mikhaël ne devrait pas être jugé, mais seulement aimé… Parallèlement à ses poèmes, Mikhaël avait écrit des contes en prose ; ils tiennent dans le petit volume des Œuvres, juste autant, juste aussi peu de place que les vers… Il suffit d’avoir écrit ce peu de vers et ce peu de prose : la postérité n’en demanderait pas davantage, s’il y avait encore place pour les préférés des dieux dans le-musée que nous enrichissons vainement pour elle et que les barbares futurs n’auront peut-être jamais la curiosité d’ouvrir.
Pierre Quillard commença sa collaboration au Mercure de Franco, reparu depuis un an, et où il devait donner tour à tour des poèmes, des pages de prose, et ces études de littérature et de critique qui vont de Stéphane Mallarmé à Georges Clemenceau, en passant par Laurent Tailhade, Bernard Lazare, Henri de Régnier, Anatole France, Paul Adam, José-Maria de Heredia, Remy de Gourmont, Théodor de Wyzewa, Albert Samain, Rachilde, Leconte de Lisle, André Fontainas, Henri Barbusse, Émile Zola et Gustave Geffroy, et qu’il n’a point encore réunies en volume.
Puis, quel entassement de lettres, de mémoires, d’articles pour ou contre, de brochures, de volumes !
L’Introduction, entre autres, à la Description de la Lorraine & du Barrois, qui forme un volume in-8° de plus de cinq cents pages, peut être regardée comme un des meilleurs Ouvrages qui aient paru en ce genre : c’est une véritable Histoire, mais abrégée, de la Lorraine & du Barrois, depuis la plus haute antiquité jusqu’à la mort du dernier Duc, le feu Roi de Pologne, Stanislas I.
Tanevot consistent en deux Tragédies non représentées, l'une intitulée Séthos, l'autre, Adam & Eve ; en des Fables, des Contes, des Epîtres, des Chansons, & autres petites Poésies, dont la derniere Edition forme 3 volumes in-12, Ses deux Tragédies offrent de beaux morceaux.
Liste des écrivains Dont on a parlé dans ce Volume.
Ainsi, lorsqu’on entend soutenir que le christianisme est l’ennemi des arts, on demeure muet d’étonnement, car à l’instant même on ne peut s’empêcher de se rappeler Michel-Ange, Raphaël, Carrache, Dominique, Lesueur, Poussin, Coustou, et tant d’autres artistes, dont les seuls noms rempliraient des volumes.
On a imprimé depuis un recueil de ses Lettres qui forme le onziéme volume de ses œuvres.
Un autre livre de Nibelle, mais qui nous a paru très inférieur aux Légendes de la Vallée, est un petit volume de Récits antiques réunis sous le titre collectif et assez mystérieux de la Fin d’un Songe 7… Nous acceptons le titre comme excellent s’il veut dire que ces récits n’ont pas d’autre valeur qu’un rêve de rhétorique, et que l’auteur, éveillé de cette griserie au souper de Nicias, n’y reviendra plus.
Il devenait nécessaire à M. de Bonald de développer son idée, et c’est ce qu’il a fait dans une excellente dissertation qui se trouve au second volume de son ouvrage. […] Au reste, si l’on peut faire quelques objections à M. de Bonald sur les deux premiers volumes de son ouvrage, il n’en est pas ainsi du troisième. […] On reviendra incessamment sur ce troisième volume, qui mérite seul un extrait. […] Le troisième volume de La Législation primitive est consacré à cet important sujet ; nous avons promis de le faire connaître à nos lecteurs. […] « Le quatrième volume, en retraçant les beautés de Madrid et des environs, renfermera de plus tout ce qui peut servir à faire connaître la nation espagnole telle quelle est aujourd’hui : les fêtes, les danses, les usages nationaux.
Son dernier volume, les Ronds de Cuir, amusera ceux qui l’ouvriront. […] La conclusion de ce premier volume est digne de son développement. […] L’étude qui ouvre le volume a fait du bruit. […] Deux pages de la main de Napoléon, au début du volume, font penser à un Stendhal encore plus serré, plus vibrant. […] Ce pesant ouvrage en deux volumes me paraît un type bien caractérisé de graphomanie.
Barni a entrepris d’introduire en France l’œuvre entière de Kant, dont il a déjà livré au public plusieurs volumes. […] « Parcourez, dit-il, les quatre volumes de M. de Sismondi. […] Il publia en outre deux autres volumes : les Consolations et les Pensées d’Août. […] Tandis que les méridionaux se livrent naïvement aux impressions esthétiques, dans le Nord on écrit des volumes pour expliquer ces impressions. […] » auquel les professeurs et les critiques sont libres de répondre par des volumes.
Il n’opère qu’avec des corps simples qui valent tout ensemble par leur volume et par leur compression. […] Pearsall Smith (que notre public connaît déjà grâce à la présentation de Larbaud et à la traduction par Philippe Neel du savoureux petit volume : Trivia). […] En tête du volume, dans les quelques pages de souvenirs de M. […] Le volume des Études comprenait deux essais sur Claudel et sur Gide qui anticipaient de dix ans l’état actuel de l’opinion cultivée à leur égard. […] Schiffrin, une traduction des quatre volumes de Berenson : les Peintres Italiens de la Renaissance.
— Ce petit volume de Saint-Marc Girardin, agréable, mais bien mince, avec toutes ses conditions de mesure et d’assaisonnement, a fort réussi ; près de deux mille exemplaires, dit-on, se sont écoulés en un mois.
C'est un chapitre de l’ouvrage qui paraît en même temps : Histoire de la littérature française ; les deux premiers volumes sont en vente.
Thiers doit paraître chaque matin ; les deux premiers volumes ont déjà paru en Amérique.
Les bons esprits, parmi les novateurs, se rejetaient dans les drames écrits, dans les essais développés en volume ou les chaudes esquisses dialoguées : on eut les États de Blois, les Barricades de Vitet ; on eut le Théâtre de Clara Gazul de Mérimée.
Puis, sont venus, en 1867 et 1868, les trois Discours, réimprimés dans ce volume, À propos des Bibliothèques populaires, — De la loi sur la presse, — De la liberté de l’enseignement. — Telles sont, du 28 avril 1865 au 13 octobre 1869, les marques du passage de M.
Jules Lemaître Je ne connais pas de volume de débutant plus vraiment jeune que le petit livre des Amoureuses.
Champfleury Timide dans la vie, Gérard offrait une certaine résistance intérieure, et quoiqu’il vécût en bonne camaraderie avec la bande de Pétrus Borel et qu’il fût admis à l’honneur suprême de fournir une épigraphe au tapageur volume des Rhapsodies, Gérard appartenait à la littérature claire, obtenant les effets plus par le sentiment que par une palette chargée de couleurs.
Theuriet, las de marier éternellement Raoul avec Angélique, laissera reposer sa plume de romancier ; il reprendra sa plume de poète, il ira passer quelques mois dans le jardin de sa grand-tante tout fleuri d’œillets et de roses trémières, et il en rapportera un petit volume de vers qui — je vous le prédis — sera un chef-d’œuvre.
Le nôtre qui croit assez lourdement qu’on peut tout faire avec de l’esprit & des maximes, devroit se rappeler que l’esprit ne peut jamais donner qu’un foible droit à l’estime, & que des volumes de belles maximes ne valent pas un acte de générosité.
Moreau (de la Maison Larousse) pour l’empressement avec lequel ils nous ont fait tenir les renseignements ou les volumes qui nous étaient utiles.
Voyez la note F à la fin du volume.
Voyez la note C à la fin du volume.
Demandez-le plutôt aux Impassibles (voir le volume des Propos), aux Impassibles, qui, depuis ce chapitre de critique, ne le sont plus !
C’est ce qui doit ôter toute confiance à la Vie d’Homère qu’a composée Plutarque, et à celle qu’on attribue souvent à Hérodote, et dans laquelle l’auteur a rempli un volume de tant de détails minutieux et de tant de belles aventures. — 9.
Il resta deux ans en Grande-Bretagne et en partit avec l’ébauche de ses deux volumes d’essais. Après un voyage d’un an en Allemagne et un long séjour dans le Périgord, il revint à Paris et publia en 1885 son premier volume intitulé : Poètes modernes de l’Angleterre. […] Le second volume : La Renaissance de la poésie anglaise, parut en 1889 : il étudie Shelley, Wordsworth, Coleridge, Robert Browning, Tennyson, Walt Whitman. […] Les deux volumes furent couronnés par l’Académie Française. […] Sully Prudhomme a obéi à une pensée généreuse en instituant une rente qui permettra chaque année à un jeune poète, ayant plus de talent que de fortune, d’éditer son premier volume de vers.
À la forme du volume et à la couleur de la couverture en bois noir, nous pensions que c’était un vieux bréviaire de notre oncle ou un missel de sacristie, dans le temps qu’il y avait au château l’aumônier de notre grand-père. Nous savions que notre mère aimait à lire dans ces volumes d’autel pleins de prières et qui conservaient encore dans leurs pages l’odeur d’encens dont l’encensoir des enfants de chœur les avait jadis parfumés. Nous fûmes donc agréablement surpris quand elle ouvrit tout à coup le mystérieux volume, et quand elle nous dit, avec un sourire de bonne promesse : « Je vais vous lire aujourd’hui, et bien des jours de suite, une longue et belle histoire, la plus longue et la plus belle que je connaisse après les histoires de la Bible. Elle vous apprendra bien des choses sur les hommes et sur les pays d’autrefois. » Elle ouvrit alors le gros volume, dont les marges, rongées par les rats, laissaient bien des vides sur le bord des pages : c’était la traduction de l’Odyssée d’Homère par madame Dacier. […] Ils fermèrent les petits volumes qu’ils tenaient dans leurs mains, comme si tout devait céder à l’intérêt de ce gros livre, et ils prirent l’un et l’autre sur leur banc l’attitude d’hommes qui écoutent.
III Les deux premiers volumes ont paru. […] Selon nous, le mérite de ce premier volume est particulièrement dans le détail poignant des maux de la patrie, dont pas un seul n’est oublié. Le second volume, qui se replie sur Vendémiaire pour s’arrêter au 18 Fructidor, le prodrome éclatant de Brumaire, contient l’échange de Madame Royale, la conspiration de Babeuf, la sordide trahison de Pichegru, et l’histoire, à travers tous les faits, de cette anarchie entre des pouvoirs rivaux que nous avons vue exister depuis dans des gouvernements détruits parce qu’ils étaient impossibles. […] La partie qui reste de son ouvrage, et qui formera deux autres volumes, nous relèvera le cœur, puisqu’elle relèvera la France de rabaissement continu auquel nous la voyons réduite dans les deux premières. […] Au milieu de ce labyrinthe d’intrigues, de ce mauvais air d’antichambre, de police et de sales manèges, qui est comme le fond de ces deux volumes, on sent battre le cœur du pays à travers la frontière, on entrevoit quelque chose de vengeur, quelque chose de dessouillant, comme disait Napoléon, qui va venir et qui s’approche, et l’écrivain, qui est très habile, prépare admirablement le coup d’État final de son héros.
Lisez, dans le volume que vient de publier M. […] Des historiens et des philologues viennent s’accouder à la grande table où s’entassent des volumes. […] Où donc est le volume de M. […] M. de Gourmont traversa le symbolisme, il en fut le philosophe et il critique ; il vient de se faire, dans son dernier volume, le pieux gardien de ce cabinet des antiques. […] Les Courriers de Paris d’Alfred Capus viennent d’être réunis en volume (Bernard Grasset, 1912).
Avant-propos Les essais réunis dans ce nouveau recueil de Témoignages n’appartiennent pas plus que ceux du précédent volume publié sous ce titre à la critique proprement dite, et l’auteur ne peut que répéter ce qu’il disait en tête de ce premier volume. […] Indiquer à l’occasion de quelques faits contemporains l’application de ces lois éternelles, c’est l’ambition de ce nouveau volume comme c’était celle du premier et d’ailleurs de l’œuvre entière de l’auteur. […] Marie de Roux nous apporte, dans un fort volume de près de cinq cents pages, un bien remarquable résumé de ces quinze années séculairement calomniées. […] Une des gravures du premier volume nous montre le vieil homme d’État à Friedrichsruhe à la date du 28 juin 1897. […] On trouvera au chapitre vu de ce volume une étude plus complète de l’oeuvre du Père de Grandmaison.
Paul Chalon n’a publié, lui aussi, que des nouvelles, et c’est le titre même de l’unique volume qui ait paru de lui. […] Or, je vais te prouver ça en six volumes de la collection Charpentier. […] Il a publié un volume intitulé : Loin de Bretagne, qui est justement une psychologie du Breton. […] Je n’ai pas besoin, je l’espère, de renvoyer aux beaux volumes de critique et de poésie de M. […] Cette nouvelle n’a point été recueillie en volume.
J’aurais maintenant à parler avec quelque détail des, deux volumes publiés. […] Deux volumes sont en vente. — Ce sont les premiers de la Collection des grands Écrivains de la Trame ; — librairie Hachette, boulevard Saint-Germain, 77.
Une fois pourtant, et dans un cas tout pareil, son premier mouvement l’emporta : le professeur Uylenbroek, de Leyde, ayant publié deux volumes inédits de la Correspondance de Huyghens avec Leibniz et avec le marquis de L’Hôpital (1833), M. […] Bour » ce dernier qui était en province reçut, peu après, une caisse contenant six gros volumes, formant un exemplaire unique des œuvres de Lagrange, lesquelles n’ont jamais été recueillies et sont éparses dans les mémoires des diverses Compagnies savantes.
Quoi qu’il en soit, jamais le comte Arthur Beugnot ne s’était décidé à réunir les fragments en volumes. […] Réunis aujourd’hui en volumes par les soins du comte Albert Beugnot, fils du précédent, ces Mémoires ont eu un complet succès et bien mérité.
La Bruyerre, se piquant d’honneur, répondit sur tous les points avec tant de franchise et de promptitude, que le prince non seulement le fit remettre en liberté, mais lui donna une place de garde de ses chasses, comme pour vérifier en sa personne le dicton : « Il n’est si bon garde qu’un vieux braconnier. » Il en résulta un volume intitulé : les Ruses du Braconnage, mises à découvert par L. […] Camille Rousset. — On verra plus loin le compte rendu de ce volume consacré à mettre en lumière une noble et touchante figure, de la famille des Hippolyte de Seytres et des Vauvenargues.
Le Prince-Évêque de Liège aurait bien pu dire à Berquin et à Léonard : « Et vitula tu dignus et hic… Vous êtes dignes tous les deux de la tabatière. » Léonard, sur la fin de son séjour à Liège, dut connaître le jeune baron de Villenfagne qui aimait la littérature, qui se fit éditeur des œuvres choisies du baron de Walef (1779), et qui a depuis publié deux volumes de Mélanges (1788 et 1810) sur l’histoire et la littérature tant liégeoises que françaises. […] Le Prince-Évêque de Liège aurait bien pu dire à Berquin et à Léonard : « Et vitula tu dignus et hic… Vous êtes dignes tous les deux de la tabatière. » Léonard, sur la fin de son séjour à Liège, dut connaître le jeune baron de Villenfagne qui aimait la littérature, qui se fit éditeur des œuvres choisies du baron de Walef (1779), et qui a depuis publié deux volumes de Mélanges (1788 et 1810) sur l’histoire et la littérature tant liégeoises que françaises.
Craufurd publia ceux de Mme du Hausset, et qu’on vit paraître cette suite de petits volumes chez le libraire Léopold Collin : Lettres de Mmes de Villars, de Tencin, de Mlle Aïssé, etc., etc. […] A quoi bon m’aller inquiéter de Grimm et de ses à-peu-près, lorsque, dans les volumes de la plus délicate et de la plus délicieuse littérature qu’ait jamais produite la Critique française, nous possédons le jugement et la définition qu’a donnée M.
Dans tout le volume des Amours jaunes, il y avait bien quatre bons poèmes. […] Mais le volume trop rare ne suffisait plus aux curiosités des jeunes hommes de vingt ans : le poète voulut bien leur « donner lui-même un Florilège, ou très modeste anthologie de ses écrits ».
Les vingt volumes de ses œuvres complètes restent comme un développement nécessaire de sa pensée fondamentale. Un volume pour une idée !
Pour peu qu’un auteur ait vécu longtemps, que son œuvre contienne de nombreux volumes, on risque de voir défiler devant soi presque toutes les idées d’un demi-siècle, des idées sur toutes sortes de choses, sur ce qu’on peut connaître et même sur ce qu’on ne peut pas connaître. […] Mabilleau, dans le volume qu’il a consacré à Victor Hugo (Collection des grands écrivains français), a heureusement appliqué cette méthode.
Quand ces poèmes de Namouna et de Rolla n’avaient encore paru que dans les revues, et n’avaient pas été recueillis en volume, des étudiants en droit, en médecine, les savaient par cœur d’un bout à l’autre, et les récitaient à leurs amis, nouveaux arrivants. […] Je crois, un jour, avoir vu un volume de ses Poésies se glisser jusque dans une corbeille de noces.
En second lieu, ce qui n’est pas davantage contestable, c’est qu’au-dessous d’une certaine limite de volume cérébral la pensée est également comme si elle n’était pas. […] On invoque le volume et le poids.
— On dit que les troisième et quatrième volumes de l’Essai sur la formation du dogme catholique de la princesse Belgiojoso viennent de paraître : je ne les ai pas vus encore.
Il vise depuis quelque temps à l’histoire, il a donné un volume sur la guerre sociale, et on en annonce un second sur Catilina ; ces deux écrits ne seraient qu’une sorte d’introduction à une histoire de Jules César.
Il a publié assez récemment, chez Hetzel, deux petits volumes sur la Rhétorique même et sur la Mythologie, et en rajeunissant par la forme des sujets dont le fond semble épuisé, il s’y montre plus dégagé de ton et plus alerte qu’on ne l’est volontiers dans l’Université, il n’a pas prétendu creuser, il s’est joué sans pédanterie à la surface : on sent un auteur maître de sa matière et qui en dispose à son gré.
L’art de sa composition est merveilleux sous ce point de vue : des réflexions générales, des portraits de société, des espiègleries bien innocences et bien drôles, lui ont rempli ses deux volumes de 400 pages, et l’ont insensiblement menée jusqu’à l’âge de trente ans environ, libre et pure de tout aveu un peu grave.
Le volume qu’il publie contient ses propres impressions et les cantiques de son cœur dans la solitude d’un veuvage que remplit un souvenir aimé.
Celui-ci avait eu, il paraît, une vie fort errante et orageuse : après avoir un instant brillé à Paris dans la jeunesse dorée du temps, il s’était engagé, avait fait la guerre et couru le monde, puis s’était marié à Messine ; là, un jour, regrettant la patrie et songeant aux moyens d’y revenir, il lui tomba entre les mains un des volumes des Troubadours, dans la préface duquel M.
. — Théâtre complet, en 6 volumes (1876-1878).
Guyard se chargea d’un volume, et c’est grâce à lui que la France a été représentée dans cette entreprise monumentale.
Quels autres noms pouvoit-il lui donner, en voyant que, parmi les cent cinquante volumes qui composent le Recueil de son Journal, il n’y en a pas un où il n’ait l’audace de critiquer ceux qui passent pour nos meilleurs Ecrivains ?
Liste des écrivains Dont on a parlé dans ce Volume.
* Voyez la note C à la fin du volume.
Voyez la note D à la fin du volume.
Voyez la note F à la fin du volume.
Il y faudrait le volume tout entier. […] Il publia, sans grand succès, quelques volumes de vers lyriques. […] Ainsi parurent coup sur coup deux volumes accompagnés d’une remarquable préface de M. […] Les volumes une fois fermés, que le lecteur compare ses sensations successives les unes aux autres. […] Il n’y en a pas un dans ces deux volumes.
Le deuxième volume renferme un chapitre aux Infortunés, dans lequel, à travers les conseils et les règles de conduite que l’auteur essaye de déduire, on lit toute l’histoire de sa vie d’émigration et de sa noble pauvreté : « Je m’imagine, s’écrie-t-il, que les malheureux qui lisent ce chapitre le parcourent avec cette avidité inquiète que j’ai souvent portée moi-même dans la lecture des moralistes, à l’article des misères humaines, croyant y trouver quelque soulagement. […] Un Horace non châtié et le livre des Confessions mal faitestombèrent aux mains du jeune homme ; il entrevoyait d’une part la volupté flatteuse avec ses secrets incompréhensibles, de l’autre la mysticité délirante apprêtant des flammes et des chaînes. « Si j’ai peint plus tard avec vérité, dit-il, les entraînements de cœur mêlés aux syndérèses chrétiennes, je l’ai dû à cette double connaissance simultanée. » Le quatrième livre de l’Énéide, les volumes de Massillon où sont les sermons de l’Enfant prodigue et de la Pécheresse, ne le quittaient pas. […] Parmi ces figures de gens de lettres si vivement éclairées en quelques mots, on voit Parny, « poëte et créole, à qui il ne fallait que le ciel de l’Inde, une fontaine, un palmier, une femme, et dont la paresse n’était interrompue que par ses plaisirs qui se changeaient en gloire. » On y voit Delille de Sales, le philosophe de la nature, « qui (comme d’autres philosophes de nos jours) faisait en Allemagne ses remontes d’idées. » On y trouve La Harpe, arrivant chez une sœur de M. de Chateaubriand, avec trois gros volumes de ses œuvres sous ses petits bras.
Ceux qui, par une certaine disposition trop rare de l’esprit et du cœur, sont en état, comme il dit, de se livrer au plaisir que donne la perfection d’un ouvrage, ceux-là éprouvent une émotion, d’eux seuls concevable, en ouvrant la petite édition in-12, d’un seul volume, année 1688, de trois cent soixante pages, en fort gros caractères, desquelles Théophraste, avec le discours préliminaire, occupe cent quarante-neuf, et en songeant que, sauf les perfectionnements réels et nombreux que reçurent les éditions suivantes, tout La Bruyère est déjà là. […] Sous tant de formes gentilles, sémillantes ou solennelles, allez au fond : la nécessité de remplir des feuilles d’impression, de pousser à la colonne ou au volume sans faire semblant, est là. […] On lit dans les Mémoires de Trévoux (mars et avril 1701), à propos des Sentiments critiques sur les Caractères de M. de La Bruyère (1701) : « Depuis que les Caractères de M. de La Bruyère ont été donnés « au public, outre les traductions en diverses langues et les dix « éditions qu’on en a faites en douze ans, il a paru plus de trente « volumes à peu près dans ce style : Ouvrage dans le goût des Caractères ; « Théophraste moderne, ou nouveaux Caractères des Mœurs ; « Suite des Caractères de Théophraste ut des Mœurs de ce siècle ; les « différents Caractères des Femmes du siècle ; Caractères tirés de l’Écriture « sainte, et appliqués aux Mœurs du siècle ; Caractères naturels « des hommes, en forme de dialogue ; Portraits sérieux et critiques ; « Caractères des Vertus et des Vices.
Je ne parle point ici de ces œuvres où la plus solide érudition s’unit à une critique fine ou élevée, comme les derniers volumes de l’Histoire littéraire de la France, comme l’Essai sur le bouddhisme de M. […] Je verrais brûler dix mille volumes de philosophie dans le genre des Leçons de Laromiguière ou de la Logique de Port-Royal, que je sauverais de préférence la Bibliothèque orientale d’Assémani ou la Bibliotheca arabico-hispana de Casiri. […] Quand on lit les opuscules de Denys d’Halicarnasse sur Platon, sur Thucydide, sur le style de Démosthène, on croit lire les mémoires de M. et de Mme Dacier et des honnêtes savants qui remplissent les premiers volumes des Mémoires de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.
L’étude approfondie de telles matières suffirait à remplir un volume tout entier ; néanmoins quelques remarques peuvent être présentées à titre d’indications. […] L’Association Wagnérienne Universelle vient de publier (en allemand) son Bayreuther Taschen-Kalender fur 1886, sous la direction du comte Ferdinand de Sporck et d’Oskar Merz ; ainsi que le calendrier de l’année dernière (1885, Ière année), c’est un petit volume de poche in-16, contenant des renseignements et des études Wagnériennes : on y a joint cette fois un plan de la salle du théâtre de Bayreuth, avec les numéros des places. […] L’idéalisation du théâtre, par Hans de Wolzogen(I volume de 113 pages, en allemand).
Je prie donc les membres de l’Association qui ne seraient pas en scène le dernier soir, de me faire le sacrifice de mettre encore cette fois le costume de leur rôle pour ne pas trancher péniblement avec les acteurs de Goetterdaemmerung et aussi pour donner encore une fois — peut-être à moi-même seulement — un coup d’œil sur toute cette œuvre extraordinaire. » Bibliographie44 Katalog einer Richard Wagner-Bibliothek, par Nikolaus Oesterlein, deuxième volume (chez Breitkopf et Hiertel, 1 vol. in-8°, de 356 pages, à 12 fr. 50). Nous avons annoncé la publication de cet ouvrage dont le titre complet est : « Catalogue d’une bibliothèque wagnérienne, répertoire authentique et complet de la littérature wagnérienne établi systématiquement selon l’ordre chronologique d’après les originaux inclus et augmenté de citations et de notices, par Nikolaus Oesterlein, membre honoraire de l’Association Wagnérienne Académique de Vienne, — deuxième volume, clos en novembre 1881 (n° 3.373 jusqu’à 5.567)45. » Cet ouvrage contient, — après une table des matières, une préface, un guide et une table des signes : 1re partie : Richard Wagner ; œuvres en prose et en vers : manuscrits ; télégrammes ; lettres ; discours et allocutions ; mots ; communications imprimées et fragments ; articles de journaux ; œuvres musicales. […] On se rappelle que le premier volume, dressé sur un plan identique (N°1 jusqu’à 3.372) a paru en 1879, à Leipzig.
» * * * — Un volume qui est sous presse, et qui n’a point encore paru, laisse son auteur, dans un état vague, dans une résolution singulière de l’activité et du travail. […] Mardi, 20 mars Aujourd’hui, je ne puis tenir chez moi, je ne puis travailler, je ne puis attendre le soir, où j’ai l’espoir de voir, chez Charpentier, la physionomie de mon volume. […] Et voilà qu’on a repris mon volume au Ministère, et qu’on le balafre de crayon rouge.
Vous me direz qu’il n’en est pas moins vrai qu’il a laissé la valeur de six volumes, environ, de six volumes assez forts ! Oui, c’est ainsi qu’on peut doser la matière, oui, c’est à peu près cela, six volumes.
Si donc nous prouvons que l’homogénéité maxima des sociétés leur impose en quelque sorte un minimum de volume, nous aurons fait pressentir qu’il y a, dans l’homogénéité poussée à l’extrême, quelque chose de contraire à l’égalité. […] Broca avait affirmé que le volume des crânes augmente avec la civilisation ; mais après des observations plus nombreuses, sa loi est démentie129. […] Le Bon 130, les différences de volume du crâne existant entre individus de même race sont d’autant plus grandes que la race est plus élevée dans l’échelle de la civilisation.
— Il vient de paraître un livre très-savant et capital de Raspail, intitulé : Histoire naturelle de la santé et de la maladie chez les végétaux et chez les animaux en général et en particulier chez l’homme, avec l’indication de nouveaux moyens de traitement (2 gros volumes grand in-8°).
Léon Daudet, un souffle réel, une ampleur de narration qui lui permet d’aborder « le fort volume », ce qu’on n’ose ni ne sait plus guère.
Clément a publié depuis les premieres éditions de notre Ouvrage, plusieurs volumes de Lettres à M. de Voltaires, qui confirment de plus en plus le témoignage que nous avons rendu à la sagacité de son jugement & à la sûreté de son goût.
Liste des écrivains Dont on a parlé dans ce Volume.
Falloit-il six volumes pour commenter ces deux vers si connus d’Horace* : Non, je n’ai point appris à jurer par un maître.
Je conseille à mon lecteur de lire dans le premier volume des paralelles de M.
Techener l’accompagne, il est vrai, d’un petit volume à part, renfermant une protestation écrite par A.
Louis Dumur a publié tout un volume de vers métriques français ; c’est ingénieux, c’est curieux, mais arbitraire et, je crois, vain. […] Mais le poète scientifique et sociologique dont le but est la capture d’une noble chimère joint aimablement à sa lettre un fragment inédit du Volume II du Livre V de Œuvre ; lisons et nous verrons l’étrange réalisation des bizarres théories de M. […] Il y a là matière à deux ou trois volumes, qu’il serait intéressant de faire, si l’on avait le temps. […] Et l’aimable chansonnier joint à sa lettre les strophes inédites suivantes qui feront partie de son prochain volume : Nouvelles Chansons d’Amour. […] Mais il fallait se borner… Le lecteur trouvera ce complément d’enquête dans le volume où nous espérons que M.
Depuis 1907, il n’aurait touché aucun droit sur les volumes de son père. […] Je viens de feuilleter les vieux volumes, aux pages jaunies. […] Voir p. 7, 8 et 9 du même volume, un autre développement de cette idée [« Molière et le génie français », § 2]. […] On trouvera dans le premier volume de cet ouvrage, p. 220 et suivantes, une autre analyse des idées développées ici [« M. […] Voir p. 220 et suiv. du premier volume de cet ouvrage un autre développement de la même idée [« M.
La réponse à ces diverses questions sera l’objet d’un prochain volume. […] Tel est le questionnaire auquel devait répondre le second volume du Régime moderne. […] Au cinquième volume, les bonapartistes répondirent par des cris de douleur et de rage. […] En effet, voici un volume, intitulé En route. […] Il a publié deux volumes de vers, dont les titres sont imprévus.
Le même prélat a fait mettre en trois gros volumes latins ses ouvrages que peu de gens lisent en françois. […] Le premier volume de leur dictionnaire ayant paru au mois d’octobre 1751, la scène changea. […] Il osa se mesurer lui seul avec tous : il se flatta d’ensévelir les encyclopédistes sous le poids de ses volumes. […] Il y eut défense aux imprimeurs de débiter aucun exemplaire des sept volumes de l’Encyclopédie. […] Il saisit cette occasion pour se distinguer ; il attisa le feu de la discorde ; enfin, en 1744, il publia deux volumes in-4°.
Lundi 5 janvier Le jeune Philippe Sichel, auquel je demande qu’il m’indique ce qui lui ferait plaisir pour ses étrennes, me dit : « Une main de squelette. » Mercredi 7 janvier Visite d’Heredia, qui me parle d’un volume qu’il fait dans ce moment sur Ronsard, pour la maison Hachette, sur ce poète qu’il dit avoir eu, en son temps, une popularité plus grande que Hugo n’en a eu dans ce siècle, de ce révolutionnaire, de la poésie française, qui avec lui n’est plus la poésie de Marot et de Mellin de Saint-Gelais. […] Je prenais congé de la gracieuse femme, au moment où elle me disait qu’elle me porterait un jour un volume d’histoires, racontées par sa petite fille à l’âge de cinq ans, pendant qu’elle était à sa toilette : histoires d’un caractère très original, inventées par l’enfant, au moment où elle ne savait ni lire ni écrire et qu’elle a fait copier dans un volume par un homme de ce temps, qui a l’écriture de Jarry. […] Aussi je veux donner de mon journal, dans les volumes qui paraîtront encore, donner sur Sarcey et les autres, des extraits tels, que nous puissions nous donner entre gens similairement éreintés, des poignées de main, d’égaux à égaux. […] » En sortant de table, la discussion va de la musique à la guerre de 1870, à la guerre de son prochain volume. […] Il a craint l’effet de certains chapitres qui ne paraîtraient pas assez patriotiques, il a craint l’ennui d’une description de bataille ayant deux cents pages, il a craint la diminution de la vente du volume par la publicité du feuilleton, et il a traité avec la Vie populaire.
Samedi 30 janvier Pour être connu en littérature, pour être universellement connu, on ne sait pas combien il importe d’être homme de théâtre, car le théâtre, pensez-y bien, c’est toute la littérature de nombre de gens, et de gens supérieurs, mais si occupés qu’ils n’ouvrent jamais un volume, n’ayant pas trait à leur profession : l’unique littérature en un mot des savants, des avocats, des médecins. […] Puis un volume manuscrit de pièces sur les prisonniers du donjon de Vincennes, et c’est avec une véritable émotion, que je lis la lettre d’incarcération de Diderot, et la lettre qui lui donne la clef des champs. […] Lavoix me le montre avec son parler, tout farci de mots latins et grecs, et quelques instants après, qu’il avait manqué d’être écrasé, lui disant : « Oui, par une voiture à deux chevaux, un bige, mon cher collègue. » C’était lui, qui se défendant de toujours travailler, faisait l’aveu, que le dimanche, il lui arrivait parfois de lire un livre futile, et le livre qu’il montrait, était le dix-septième volume de l’Histoire de l’Empire, de Thiers. […] » Vendredi 14 octobre Tout ce temps, dans le retravail et la réécriture de nos notes sur l’Italie 1855-1856 : notes qui devaient servir à faire une préface, et qui feront un volume. […] » Vendredi 28 octobre « Oui, ce volume que je viens de terminer, me dit Poictevin, avec sa figure d’halluciné, ce volume, il est fait avec la sueur de mon âme… J’aurais voulu lui donner, comme épigraphe, la traduction du mot medullitus de saint Bonaventure… mais moelleux, c’est commun, ça ne rend pas l’expression latine… et méduleux, c’est botanique. » Mercredi 2 novembre.
Elle avait coutume de dire qu’une période retranchée d’un ouvrage valait un louis d’or, et un mot vingt sous : cette parole a toute valeur dans sa bouche, si l’on songe aux romans en dix volumes dont il fallait avant tout sortir. […] Valincour écrivit très-incognito un petit volume de critique qu’on attribua au Père Bouhours, et un abbé de Charnes riposta par un autre petit volume qu’on supposa de Barbier d’Aucourt, critique célèbre d’alors et adversaire ordinaire du spirituel jésuite. […] Le petit volume de Valincour, qu’Adry a réimprimé dans son édition de la Princesse de Clèves, est un échantillon distingué de la critique polie, telle que les amateurs de goût se la permettaient sous Louis XIV.
II Le temps fuit en emportant tout dans sa course, mais un petit volume l’arrête et le fait revenir sur ses pas. Un petit volume est la seule chose qui ait cette puissance : c’est la pierre d’achoppement du temps. […] C’est que ce petit volume est le souvenir écrit, le souvenir qui fixe et qui fait revivre le passé. […] Ces réflexions nous sont suggérées par la lecture de deux intéressants volumes écrits, recueillis et publiés hier par la fille adoptive de madame Récamier (madame Lenormant), et publiés juste à l’heure où ce nom de madame Récamier, naguère célèbre, allait s’enfoncer sans trace sous l’horizon si court des célébrités évanouies.