Les Mémoires de Sully existaient, d’un volume considérable, mais d’une lecture lente et pénible : l’abbé de L’Écluse, en 1745, se chargea de les alléger, de les rendre faciles et agréables ; il en dénatura la forme, le langage, et parfois le fond ; il donna à son auteur un certain air plus dégagé, et qui fait contresens. […] Les deux premiers volumes de cette édition princeps in-folio furent donc imprimés en 1638 dans le château même de Sully, par les soins, dit-on, d’un imprimeur d’Angers qu’on avait mandé à cet effet.
Ces Œuvres ne comprendront pas moins de sept ou huit volumes. […] Le volume suivant contiendra les mémoires historiques sur Louis XII, François Ier, et le Mémoire sur la société polie qui, dans la pensée de l’auteur, n’en était que la continuation et le couronnement.
Ce sont ces correspondances taillées et morcelées qu’on a ensuite traduites par fragments en français, et dont on a composé le volume improprement appelé Mémoires de Madame 16. Ce volume, venant après les autres mémoires des femmes célèbres du Grand Siècle, tranchait singulièrement par le ton et a causé beaucoup de surprise.
Il doit paraître dans quelques semaines, chez un libraire bien connu et estimé des bibliophiles, un petit volume fait pour attirer l’attention, et qui permettra de rétablir avec précision et fidélité une des physionomies les plus remarquables et les plus caractéristiques de la société française dans la seconde moitié du xviiie siècle67. […] Celle, en effet, dont M. de Courchamps a publié en dix volumes les prétendus mémoires et Souvenirs, d’ailleurs spirituels et amusants, n’est pas du tout la marquise de Créqui, laquelle n’a servi que de prête-nom.
Causant donc un jour avec Marolles et dans son cabinet, il le mit sur son sujet favori, et, lui parlant de sa collection que l’heureux possesseur prétendait aussi complète que possible, il éleva un doute, et, ayant excité l’étonnement du bonhomme, il en vint par degrés à lui conter l’histoire : « Je suis bien sûr, concluait-il, que vous n’avez pas cette estampe des Scieux de long 32. » — « Je suis bien vieux, lui répondit Marolles après un court moment de réflexion, et je ne puis guère bouger de mon fauteuil ; mais soyez assez bon pour monter sur ce petit gradin et pour prendre là-haut sur cette tablette (la première ou la seconde) ce grand in-folio que voilà. » Jean Rou fit ce qu’il lui disait, et Marolles n’eut pas plutôt le volume entre les mains qu’il lui montra, à la troisième ou quatrième ouverture de feuillet, la petite estampe si mystérieuse et si désirée dont lui, le petit-fils de Toutin, avait toujours ouï parler sans la voir· — Si vous concevez chez un homme de quatre-vingts ans une plus vive et plus délicieuse satisfaction que celle que Marolles dut éprouver à ce moment, dites-le-moi. […] Il se décide à monter et trouve Marolles sur pied, tiré à quatre épingles, avec un grand volume d’estampes ouvert devant lui. — « Eh quoi !
En présence des nombreux volumes de critique, publiés par M. de Pontmartin, et dans lesquels je désirerais, pour m’orienter, une date au bas de chaque article, je suis forcé de commencer mon examen par ce qui me paraît le plus défectueux ; s’il s’agissait d’attaque, je dirais que j’attaquerai la place par son côté le plus faible, c’est-à-dire par l’espèce de programme et de manifeste que le critique a mis en avant. […] Heureusement pour M. de Pontmartin, sa pratique vaut souvent mieux que sa théorie, et la préface n’est pas ce qu’il y a de meilleur dans ses volumes.
Tout bibliophile qui se respecte a dans sa bibliothèque les deux petits volumes intitulés Recueil complet des Chansons de Collé (Hambourg et Paris, 1807), avec cette épigraphe de Martial : « Hic tolus volo rideat libellus ». […] Dans sa Correspondance avec le jeune homme, seule partie assez intéressante du volume et qui ne l’est encore que médiocrement, Collé se montre à nous avec la douce manie des vieillards ; il revient sur le passé, sur ses auteurs classiques, sur Horace « le divin moraliste » qu’il cite sans cesse et qu’il a raison d’aimer, mais tort de parodier en de mauvais centons latins ; il voudrait que son jeune financier apprît le grec « à ses heures perdues », ce qui est peu raisonnable.
Il a débuté par un volume sur Starhenberg, et s’est surtout fait connaître par une fort bonne Histoire du prince Eugène de Savoie. Il a donné, en dernier lieu, deux premiers volumes sur le règne de Marie-Thérèse.
Cependant son premier volume de Poésies paraissait en 181863. […] « Ce merveilleux dernier volume avait peine à s’imprimer.
Depuis ce temps, il n’est pas de soins ni de mouvements qu’il ne se soit donnés pour retrouver les moindres débris du portefeuille de Gresset, pour en déchiffrer les plus informes brouillons, pour en restituer les plus exigus fragments, pour conférer les diverses éditions et présenter les variantes comme on fait pour les grands classiques ; les académies du lieu, les sociétés littéraires des cantons circonvoisins, ont retenti maintes fois du prélude de ces estimables travaux, poursuivis avec un zèle pour ainsi dire acharné ; et aujourd’hui, maître de son sujet, en ayant épuisé toutes les veines, le laborieux biographe ramasse ses résultats en deux volumes, qui contiennent tout sur Gresset, et même un peu plus que tout, puisqu’on y rencontre certaines petites injures contre les ex-romantiques, contre cette abominable postérité de Jodelle et de Du Bartas, et aussi contre le virus des âmes gangrenées de George Sand et consorts. […] 2 volumes in-8°, 1845.
La nouvelle position des deux amants, l’embarras léger des premiers jours, le rendez-vous à la chambre, le bruit de la montre accrochée encore à la même place, le souper à deux dans une seule assiette14, cette seconde nuit qu’ils passent si victorieusement et qui laisse leur ancienne nuit du 23 juin unique et intacte, les raisons pour lesquelles Mlle de Liron ne veut devenir ni la femme d’Ernest ni sa maîtresse, l’aveu qu’elle lui fait de son premier amant, cette vie de chasteté, mêlée de mains baisées, de pleurs sur les mains et d’admirables discours, enfin la maladie croissante, la promesse qu’elle lui fait donner qu’il se mariera, l’agonie et la mort, tout cela forme une moitié de volume pathétique et pudique où l’âme du lecteur s’épure aux émotions les plus vraies comme les plus ennoblies. […] Je suis revenu plus tard et avec plus de détail sur madame de Charrière, dans un article à part qu’on peut lire ci-après (dans le présent volume), ainsi que sur mademoiselle Aïssé (voir Derniers Portraits, ou au tome III des Portraits littéraires, édit. de 1864).
Ce jeune et consciencieux érudit a réuni en cinq volumes tous les documents positifs qui peuvent éclairer l’histoire de Jeanne d’Arc, particulièrement les textes des deux Procès dans toute leur étendue, du Procès de condamnation et de celui de réhabilitation qui eut lieu vingt-cinq ans plus tard. […] Quicherat vient d’ajouter un volume à part, une sorte d’introduction, dans laquelle il donne avec beaucoup de modestie, mais aussi avec beaucoup de précision, son avis sur les points nouveaux que ce développement complet des actes du procès fait ressortir et détermine plus nettement.
J’ai lu autrefois ces volumes avec beaucoup de profit et d’intérêt : en y revenant aujourd’hui, je n’y chercherai aucun genre d’allusion, mais je suis sûr du moins de ne pas tomber dans un contretemps. […] Quand sa réflexion n’allait pas jusqu’au volume d’une brochure, il lui fallait un journal pour y verser son courant et son trop plein, « pour y confondre, comme il disait, ses pensées du moment avec les circonstances du moment ».
Cette édition, qui en est maintenant au vingtième volume, mérite en France notre attention et revendique sa place dans nos bibliothèques. […] On a déjà cinq volumes des lettres de Frédéric, groupées par séries et rangées selon les personnes avec lesquelles il correspond et dont on publie également les lettres.
Coupeau, gouailleur, bon enfant les yeux gais et le nez camus, un peu niais en plusieurs occasions, se trouve montré tel dans sa cour auprès de Gervaise, et résumé de même par ces mots : « avec sa face de chien joyeux » ; aux premiers chapitres du Ventre de Paris est décrite la beauté calme de Lisa, puis des actes, de raisonnable placidité, double trait que condense encore cette apposition répétée « avec sa face tranquille de vache sacrée » : Saccard, brûlé de toutes les lièvres et de toutes les cupidités, est sans cesse suivi des adjectifs « grêle, rusé, noirâtre », comme Renée, possède cette « beauté turbulente » qui concentre la physionomie ardemment avide de joie, et les passions à subites sautes, de celle dont les faits d’égarement tiennent tout le volume. […] Que l’on joigne à l’image de tous ces êtres celle des lieux où ils vivent, des chambres, des salons, des cabinets de travail, des salles de spectacle, des échoppes, des magasins, des galetas, des bouges, des ateliers ; celle des rues qui relient ces demeures, de l’avenue de l’Opéra aux boulevards extérieurs, des ponts de la Seine aux buttes de Passy, des ruelles de Plassans aux routes du Coron ; celle enfin des paysages qui enclosent ces villes, les sèches arêtes de la Provence, les plaines blêmes du Nord, les efflorescences du Paradou, les déferlements des marées normandes, l’on aura dans une dizaine de volumes un large ensemble de faits humains et physiques reproduisant en abrégé presque toute la complexité d’un pays en un temps.
Sismondi lui-même, malgré tout ce sang versé qui l’aveugle et le fait frémir, y voit clair encore, et à la page 412 du VIe volume de son Histoire, frappé du langage d’Innocent dans ses lettres après que les ambassadeurs d’Aragon lui eurent dévoilé la vérité, il avoue que ce Pape put être trompé par ses légats. […] Par exemple (Ier volume, page 161), à propos de l’entremise du Pape dans la répudiation d’Ingeburge, que « sous Louis XV, l’Europe eût été préservée de grands malheurs s’il s’était rencontré un pontife comme Innocent III ».
On n’est pas plus grand, plus éloquent littérateur que Villemain ; ses deux volumes les plus récents sur la première partie du xviiie siècle, qui faisaient la consolation et les dernières délices humaines de M.
— Le troisième volume des Études sur les tragiques grecs de Patin a paru et complète son ouvrage : c’est celui de Schlegel refait, sans invention, avec plus de détails et bien moins de grandeur.
Feuillet de Conches, je ne puis mieux faire que d’exprimer publiquement le regret que je lui ai témoigné à lui-même : « J’ai regret, lui ai-je dit en terminant et en brisant des relations qui m’avaient été agréables, qu’une Collection aussi considérable, aussi précieuse que la vôtre, un si riche Recueil, contienne un début et une mise en train de drame, qui demeurent à bon droit suspects. » Il sera question encore de Marie-Antoinette dans les volumes suivants, à l’occasion des publications de M. d’Arneth.
Thiers : Histoire de la Révolution française Ve et VIe volumes.
Boutaric, j’ai pu dépouiller une multitude de documents manuscrits, la correspondance d’un grand nombre d’intendants, directeurs des aides, fermiers généraux, magistrats, employés et particuliers, de toute espèce et de tout degré pendant les trente dernières années de l’Ancien Régime, les Rapports et Mémoires sur les diverses parties de la maison du roi, les procès-verbaux et cahiers des États généraux en cent soixante-seize volumes, la correspondance des commandants militaires en 1789 et 1790, les lettres, mémoires et statistiques détaillées contenus dans les cent cartons du Comité ecclésiastique, la correspondance en quatre-vingt-quatorze liasses des administrations de département et de municipalité avec les ministres de 1790 à 1799, les rapports des conseillers d’État en mission à la fin de 1801, la correspondance des préfets sous le Consulat, sous l’Empire et sous la Restauration jusqu’en 1825, quantité d’autres pièces si instructives et si inconnues, qu’en vérité l’histoire de la Révolution semble encore inédite.
Et, si je ne devais m’en tenir aux récits rassemblés dans ce volume, combien d’autres où il paraît se complaire dans la peinture ou plutôt dans la notation tranquille de la stupidité, de la férocité et de la misère humaines !
Et, d’autre part, vous pouvez constater que cet esprit est celui de son œuvre entière et que, dans les trente volumes qui la composent, il n’y a pas une seule idée d’importance qui ne soit au moins en germe dans ce livre qu’il appelle plaisamment « son vieux pourana ».
C’était à propos du volume intitulé : Sur l’eau, où des méditations moroses, des soliloques désespérés alternaient avec d’admirables descriptions de paysages marins.
Un volume même serait fastidieux sur ces choses.
Quand on pense que le travail intellectuel de siècles et de pays entiers, de l’Espagne, par exemple, s’est consumé lui-même, faute d’un objet substantiel, que des millions de volumes sont allés s’enfouir dans la poussière sans aucun résultat, on regrette vivement cette immense déperdition des forces humaines, qui a lieu par l’absence de direction et faute d’une conscience claire du but à atteindre.
Jamais on n’a renfermé en un moindre volume plus de connoissances, plus de lumieres, plus de raison & de goût.
Ces histoires, vraies ou fausses, composeroient un assez gros volume : mais il ne faut pas croire légèrement toutes ces petites anecdotes qu’on repère tous les jours, & qu’on n’a jamais bien prouvées.
Lucas, en opposant à ce discours, que tous les Latinistes croyoient sans réplique, deux volumes in-12, publiés en 1683 sous ce titre : De l’excellence de la langue Françoise.
Dire que cette circonstance est le poids ou le volume du cerveau, le nombre ou la profondeur de ses plis, telle forme, telle structure, telle composition chimique, etc. n’est-ce pas dire clairement qu’on ne sait pas au juste quelle est la circonstance capitale dont il s’agit ?
Voyez la note E à la fin du volume.
Ce volume de corrections et de ratures, M.
Nous l’avons bien été, nous, jusqu’aux dernières pages de ce volume, qui finit par nous dire son mot… à bout portant !
Quelque grande salle au fond de l’édifice, au rez-de-chaussée, renferme hermétiquement une vaste bibliothèque poudreuse, pleine dans les rayons d’en haut de volumes de toutes langues, presque pétrifiés dans leurs stalles, sous leur reliure à fermoir, et, sur les tablettes inférieures, des brochures nouvelles et en désordre attestent la continuité du maître à se tenir en rapport avec ce que l’espèce humaine produit de nouveau et son attention à ce qui se passe sur la terre. […] Il a donné dans un volume, chef-d’œuvre de diplomatie confidentielle, toutes ses dépêches à M. de Chateaubriand pendant le congrès, et toutes les réponses de M. de Chateaubriand, de Vérone et de Paris. […] Il me semblait, en parcourant ces deux volumes, que je naviguais moi-même, comme dans ma jeunesse, sur ces flots classiques, et qu’au réveil des nuits pendant lesquelles le flot mouvant fait franchir les distances, le brouillard du matin, dissipé au souffle du vent d’été, tirait le rideau du ciel sur l’une ou l’autre de ces îles, et les faisait repasser sous mes yeux avec leur nom, leur histoire, leur poésie, leurs costumes, leur population : pittoresques étoiles de la mer bleue, resplendissantes au matin sur le fond clair de ce ciel d’eau.
L’enseignement philosophique du séminaire était la scolastique en latin, non la scolastique du xiiie siècle, barbare et enfantine, mais ce qu’on peut appeler la scolastique cartésienne, c’est-à-dire ce cartésianisme mitigé qui fut adopté en général pour l’enseignement ecclésiastique, au xviiie siècle, et fixé dans les trois volumes connus sous le nom de Philosophie de Lyon. […] Et ce sont celles-ci, les bonnes doctrines, qui remplissent les six ou sept volumes du Comte de Valmont ! […] » Le septième volume de l’édition de cet ouvrage, que j’ai sous les yeux, est intitulé : la Théorie du Bonheur, ou l’Art de se rendre heureux mis à la portée de tous les Hommes, faisant suite au Comte de Valmont.
Bibliographie35 [I] Musiciens, poètes et philosophes, par Richard Wagner : fragments recueillis, traduits et annotés par Camille Benoît (un volume in-18, chez Charpentier, 3 francs 50). […] [III] Richard Wagner, par Paul Lindau, traduit par Johannès Weber (un volume in-18, chez Louis Westhausser, 3 francs 50) : nouvelle édition. […] [IV] Richard Wagner et le drame contemporain, par Alfred Ernst, avec une introduction par Louis de Fourcaud (un volume in-18, à la Librairie Moderne, 3 francs 50).
Je n’ai pas assisté aux conférences, et je ne connais que le volume ; mais ce qui pouvait faire la perfection des conférences fait un peu le défaut de ces pages. […] À ce point de vue, ces deux volumes deviennent intéressants. […] Un gros volume de l’édition Conard contient, mises à part, les lettres à Mme Franklin-Groult : elles n’ont aucune espèce d’intérêt. […] Je cueille ceci dans le premier volume du Journal : « Un éreintement du nommé Baudrillart, dans les Débats. […] Curnonsky et Rouff produisent en petits volumes légers et portatifs les livres de la gastronomie nomade.
Mon volume arrivait le trente et unième de la série. […] Il me semblait que l’éditeur du Montaigne de la Collection dût avec empressement prendre à sa charge un volume de lecture facile qui complète et achève heureusement le premier. […] J’avoue donc que je ne comprends pas soit les craintes du libraire sur le débit de mon second volume, soit la disposition de l’esprit public qui les justifierait. […] Deux mots bien sentis ont plus de poids qu’un volume, et rien n’est plus puissant pour fonder une gloire qu’un compliment très court en style lapidaire. […] J’ai laissé la Bovary dormir six mois après sa terminaison, et, quand j’ai eu gagné mon procès, sans ma mère et Bouilhet, je m’en serais tenu là et n’aurais pas publié en volume.
Cela nous mène à la fin du premier volume de la réédition de 1826. […] Il renonce à écrire les trois derniers volumes annoncés de l’Essai. […] Avec les deux volumes de l’Essai sur les Révolutions, les deux volumes des Natchez forment la plus grande masse de pages désespérées par où un écrivain de génie ait jamais débuté. […] Le mot d’ennui revient comme un tintement, surtout dans le premier volume d’Obermann. […] Cela tient au moins la moitié de l’énorme volume.
J’en sais qui pour plus de sûreté n’ont jamais recueilli en volume les articles qu’ils ont ainsi semés à l’aventure. […] Depuis lors aussi, il a publié deux volumes d’impressions de théâtre et plusieurs séries de portraits contemporains, parmi lesquels manque malheureusement une figure, la sienne. […] Il a trouvé moyen de faire un volume entier sur le roman naturaliste sans y glisser un mot hasardé : il a le souci des convenances autant qu’une institutrice anglaise. […] Il ne s’est pas borné à en étudier les chefs-d’œuvre : sa robuste patience a triomphé des énormes volumes de controverse suscités par les querelles religieuses. […] Brunetière me semble déjà, du premier au dernier de ses volumes, s’être quelque peu adouci, tempéré, élargi, allégé.
Dans ce volume, j’insisterai plus particulièrement sur les pensées de cet écrivain, parce qu’il me semble étrangement original et que son œuvre a eu déjà une grande influence sur la littérature nouvelle. […] Si vous ouvrez un volume de MM. de Régnier, Samain ou Merrill, si vous regardez les pâles imageries de MM. […] C’est que les extravagants caprices qui sollicitent, si souvent, la verve des virtuoses du vers, n’ont point motivé l’écriture de ces volumes. […] On a écrit déjà des volumes sur le vers du poète des Cygnes, ainsi que sur sa technique. […] À chacun de ses volumes correspond, une époque de sa vie.
On ne trouvera pas plus dans ce volume que dans le précédent une étude approfondie de la jeune littérature. […] On ne trouvera pas non plus dans ce volume une vue d’ensemble sur la littérature contemporaine de notre pays. […] Quelques-uns des articles publiés dans les cinq premiers volumes sont de véritables mémoires. […] Il a fait tout un volume de l’histoire intime de cette amie de Chateaubriand. […] Il vit dans les livres et proclame hautement que tel volume de sa bibliothèque est plus précieux qu’un duché.
Le volume de M. […] Lacour seuls, je crois, ont été réunis en volume. […] La moitié, au moins, de ce volume est consacrée à des choses de théâtre. […] Le volume de M. […] Il avait en main de quoi faire un gros volume très intéressant, très substantiel.
Le premier volume s’orne d’un pauvre frontispice touchant, qui représente une jeune femme accoudée sous un ombrage. […] Il emportait un de ces volumes dans ses promenades sur la montagne, et il lui arrivait d’écrire en marge, au crayon, des vers qui étaient la traduction d’un passage préféré. […] Il vient à Paris en 1873 et il publie un volume de vers : Les Amours Jaunes. […] — Et s’il y a plusieurs volumes ? […] Il arriva à Rétif d’écrire quatre-vingt-cinq volumes en six ans.
M. de Meilhan avait encore composé dans ces années un roman en quatre volumes intitulé L’Émigré, et qui fut imprimé à Hambourg en 1797 ; je ne doute pas qu’il ne doive contenir des observations curieuses sur cette France d’outre-Rhin et cette société errante, mais je n’ai pu le trouver nulle part ni rencontrer personne qui en eût connaissance30. […] Ces Mémoires de Richelieu, qu’on annonçait en 9 volumes, n’auraient certes pas ressemblé à la publication indigeste et sans goût que Soulavie a donnée sous le même titre et avec la même étendue.
Cependant je trouve ici du grand comme de la chaleur, surtout les derniers cahiers de ce second volume où il décrit l’état de l’empire sous Léopold, Joseph et Charles VI. […] Ce qui plaît dans ces remarques manuscrites et ce qui permettrait d’en tirer avec choix et discrétion un volume tout à fait agréable et qui prendrait le lecteur, c’est le naturel franc, et aussi la manière de dire.
Mais il y a un écrit de lui, le dernier imprimé de son vivant, et sa dernière production peut-être, que je regrettais de n’avoir pu me procurer, et qui me semblait devoir contenir le dernier mot de son esprit et de son expérience : L’Émigré, roman en quatre volumes, imprimé en 1797 à Brunswick, ne se trouve à Paris dans aucune bibliothèque publique ; je ne connaissais personne qui l’eût jamais lu ni vu, lorsqu’un ami a eu la bonne fortune de le rencontrer à Berlin et l’obligeance de me l’envoyer. […] Il poursuit ses raisonnements au sujet de la perte de sa bibliothèque, et démontre par des applications sa pensée : « À mesure que l’esprit humain avance, une multitude d’ouvrages disparaît. » Le président estime que nous n’avions pas en France, à sa date, de bons historiens : Un historien ne peut avoir de gloire durable que lorsqu’il approfondit la moralité de l’homme, et développe avec sagacité et impartialité les modifications que lui ont fait subir les institutions civiles et religieuses : alors il devient intéressant pour toutes les nations et pour tous les siècles… Ce n’est pas dans nos histoires qu’on apprend à connaître les Français, mais dans un petit nombre de mémoires particuliers, et je maintiens que l’homme qui a lu attentivement Mme de Sévigné est plus instruit des mœurs du siècle de Louis XIV et de la Cour de ce monarque, que celui qui a lu cent volumes d’histoire de ce temps, et même le célèbre ouvrage de Voltaire.
Poirson a dressé (page 134 de son premier volume) une sorte de tableau synoptique de toutes ces prétentions et demandes de gouvernements et de provinces, dont quelques-unes en toute souveraineté. […] Lui, le prince le plus impatient et le moins capable de lecture suivie, il se faisait apporter après dîner le volume dans sa nouveauté et s’en faisait lire une demi-heure, dit-on, et cela deux ou trois mois durant.
Enfin, c’était trop peu qu’une édition, la 32e, de Villon eût été publiée en 1850 dans la « Bibliothèque elzévirienne » de Jannet, par les soins du bibliophile Jacob, un dernier honneur lui était réservé : une thèse, un débat et une soutenance en Sorbonne, aujourd’hui tout un volume, celui même que j’annonce, par M. […] [NdA] Les curieux qui pourront mettre la main sur un petit volume de poésies, Les Legs de Marc-Antoine le bohème (Paris, chez Masgana, 1858) sauront ce que je veux dire.
C’est ce ton ironique et si habituel à Benjamin Constant, dont il n’y a pas trace dans les deux volumes donnés par M. […] Deux volumes in-8°, librairie de Guillaumin, rue Richelieu, 14.
Ce sont ces aimables frères, unis ou plutôt confondus par l’amitié comme par les goûts, qui viennent aujourd’hui nous donner le résumé, la quintessence et l’esprit de leurs recherches favorites, de leur commerce prolongé avec le xviiie siècle, dans un volume où les femmes de ce temps sont montrées dans tous les rangs et dans toutes les classes, à tous les crans et à tous les moments de la société, à toutes les heures et à tous les âges. […] Mais parmi la centaine de portraits de tout genre tracés ou esquissés par MM. de Goncourt dans ce volume si plein, il en est un d’un caractère plus sérieux, plus digne, et qu’ils ont très-bien senti, celui de la femme qui peut-être résume le plus complètement en elle l’esprit et le ton du xviiie siècle classique, dans tout ce qui tient à l’ancien régime et qui périt avec cette société, à la veille de 89 : je veux parler de la maréchale de Luxembourg, cet arbitre souverain de l’usage et de la politesse, cette Mme de Maintenon, moins prude et moins confinée à son cercle que l’autre fée, mais qui, comme elle, tient la baguette et marque nettement la fin d’une époque.
Mais savez-vous que ce récit de voyage est des plus agréables, que ces lettres forment une série intéressante, et qu’elles mériteraient fort, avec la série de lettres sur la Russie et quelques autres écrites de l’Algérie, d’être réimprimées et recueillies en un petit volume qui présenterait Horace Vernet sous un nouveau jour ? […] Le cours de mes idées a changé avec autant de rapidité que si j’avais fermé un volume pour en ouvrir un autre.
Un catalogue complet de Gavarni est à faire ; un premier essai, et très-utile, se trouve à la fin de l’agréable volume intitulé Masques et Visages (1857), dû à l’un de ses meilleurs amis, M. […] Ce petit volume est un premier canevas qui mériterait d’être repris plus en grand ; cela deviendrait un guide, un fil conducteur dans l’œuvre de Gavarni, qui est bien comme un labyrinthe.
Deux volumes in-18, librairie Hachette, boulevard Saint-Germain. […] Dübner a donné le premier volume de son édition variorum de l’Anthologie dans la collection Didot ; on y trouve tout rassemblé, traduit, discuté, élucidé autant qu’il est possible : j’en ai profité trop tard ; j’ai aussi et surtout usé des observations orales de ce bon et savant homme, dont l’amitié m’est précieuse et chère.
On peut recommander en ce sens le petit volume des Lettres choisies de Mme Roland, annotées par M. […] Nombre de pages de ce volume sont consacrées à Mme Roland, dont le nom et l’exemple reviennent sans cesse sous la plume de l’auteur.
Un volume de Mélanges poétiques de M. […] d’assembler un volume délicieux, que d’autres, plus studieux, plus forts, n’auraient jamais écrit.
Ce petit volume, qui présentait moins des développements que des résultats, a trop bien réussi, il a trop contribué à répandre et à faire accepter de tous aujourd’hui les conclusions qu’il exprimait, pour qu’on n’ait pas besoin de se reporter au moment où il parut, si l’on veut en apprécier l’originalité. […] Dans les derniers volumes, on l’a remarqué, les tableaux se resserrent ; il est conduit à laisser moins aisément courir sa plume à la suite des vieux chroniqueurs.
Une dizaine de volumes, dont trois ou quatre sont des chefs-d’œuvre, voilà l’œuvre de Flaubert, et il faut lui compter cette sobriété, qui révèle l’artiste difficilement satisfait de sa production. […] Alphonse Daudet (né à Nimes en 1840) débute par un volume de vers, les Amoureuses (1858) ; Lettres de mon Moulin (1869) ; Contes du lundi (1873).
Mais, en somme, le volume imprimé a fini par avoir ses coudées franches ; la censure préalable n’est plus, en ce qui le concerne, qu’un souvenir. […] Sans doute parce que ces petites choses légères, ailées et le plus souvent piquantes, comme les guêpes ou les flèches, pénètrent où n’atteint pas le volume pesant ; parce que, plus militantes, elles participent davantage aux vicissitudes et aux violences de la bataille quotidienne.
Quelques lettres de Wagner et du roi Louis II de Bavière Voici deux volumes qui viennent de paraître, l’un en français, une petite plaquette de 54 pages : Richard Wagner et le Roi de Bavière, lettres traduites par Jacques Saini-Cère, à Paris, un franc ; c’est le recueil des lettres publiées dans le Figaro du 16 avril dernierz. […] Cette biographie doit former un livre en deux volumes et offrir, dans une langue appropriée, peut-être fantaisiste, eu égard au sujet, la représentation exacte et détaillée et la vie artistique comme de la vie intime du grand maître.
On ne saurait assez déplorer cette publication de Manuel ; car de cette même masse de papiers, tombant en de dignes mains, au lieu de quatre volumes compromis et souillés, on aurait pu tirer, sans infidélité et moyennant de simples suppressions, deux ou trois volumes touchants, graves, éloquents, « un ouvrage à la fois attrayant et à peu près irréprochable, plein de piquants sujets d’études psychologiques et d’exemples de style, dont aucune impureté ne souillerait la grâce, dont aucun danger ne ferait condamner l’agrément ».
Necker, éditeur des cinq volumes de Mélanges posthumes de sa femme, et qui semble en tout les approuver. […] Dans le volume intitulé Lettres diverses recueillies en Suisse par le comte Fédor Golowkin (Genève, 1821), on peut lire, à partir de la page 232, cette suite de lettres de Mme Necker adressées à Mme de Brenles.
Ces articles de Rivarol ont été depuis réunis en volume, et quelquefois sous le titre de Mémoires ; mais ce recueil s’est fait sans aucun soin. […] Ce n’est que plus tard que l’ouvrage y fut imprimé dans son entier ; il forme le premier volume des Œuvres complètes de Rivarol (1808), mais avec quelques fautes qui en gâtent le sens.
Les affaires secrètes auxquelles il avait été initié depuis son entrée dans l’empire musulman, et qui « ne se pouvaient révéler sans crime et sans péril », auraient seules demandé un gros volume. […] Ce petit volume ne laisse pas de contenir bien des faits et de fournir matière aux réflexions.
C’est là, c’est devant cette enfilade de colonnes encore debout et de fûts renversés que Volney établit son voyageur ou plutôt s’établit lui-même comme une espèce d’Ossian arabe ou turc, méditant après le coucher du soleil sur les vicissitudes des empires : « Je m’assis sur le tronc d’une colonne ; et là, le coude appuyé sur le genou, la tête soutenue sur la main, tantôt portant mes regards sur le désert, tantôt les fixant sur les ruines, je m’abandonnai à une rêverie profonde. » La gravure qui était en tête du volume, et qui a été souvent reproduite depuis, représente le voyageur dans cette pose un peu solennelle. […] Voici donc un tableau général et en raccourci de l’aspect et du sol des États-Unis à la date où Volney les a visités, en 1797 ; pas un mot n’est à perdre ni à négliger : Telle est, en résumé, dit-il, la physionomie générale du territoire des États-Unis : une forêt continentale presque universelle ; cinq grands lacs au nord ; à l’ouest, de vastes prairies ; dans le centre, une chaîne de montagnes dont les sillons courent parallèlement au rivage de la mer, à une distance de 20 à 50 lieues, versant à l’est et à l’ouest des fleuves d’un cours plus long, d’un lit plus large, d’un volume d’eau plus considérable que dans notre Europe ; la plupart de ces fleuves ayant des cascades ou chutes depuis 20 jusqu’à 140 pieds de hauteur, des embouchures spacieuses comme des golfes ; dans les plages du Sud, des marécages continus pendant plus de 100 lieues ; dans les parties du Nord, des neiges pendant quatre et cinq mois de l’année ; sur une côte de 300 lieues, dix à douze villes toutes construites en briques ou en planches peintes de diverses couleurs, contenant depuis 10 jusqu’à 60 000 âmes ; autour de ces villes, des fermes bâties de troncs d’arbres, environnées de quelques champs de blé, de tabac ou de maïs, couverts encore la plupart de troncs d’arbres debout, brûlés ou écorcés ; ces champs séparés par des barrières de branches d’arbres au lieu de haies ; ces maisons et ces champs encaissés, pour ainsi dire, dans les massifs de la forêt qui les englobe ; diminuant de nombre et d’étendue à mesure qu’ils s’y avancent, et finissant par n’y paraître du haut de quelques sommets que de petits carrés d’échiquier bruns ou jaunâtres, inscrits dans un fond de verdure : ajoutez un ciel capricieux et bourru, un air tour à tour très humide ou très sec, très brumeux ou très serein, très chaud ou très froid, si variable qu’un même jour offrira les frimas de Norvège, le soleil d’Afrique, les quatre saisons de l’année ; et vous aurez le tableau physique et sommaire des États-Unis.
Samedi 12 mars Qui me délivrera des hommes du monde dilettante d’art et de littérature, acheteurs au rabais des tableaux cotés à l’hôtel Drouot, et leveurs de volumes, dont on parle. […] … Ce sera un des plus compliqués que j’aie encore faits… il y a soixante-dix personnages. » En disant cela, il brandit un affreux petit volume stéréotypé, qui se trouve être un Paul et Virginie, qu’il a emporté pour lire en voiture.
Je ne sais si je m’explique clairement ; le volume a pour titre : Album poétique ou la Nature et l’Homme et il a été publié à Cap-Haïtien par un magistrat de couleur, M. […] Pour comprendre Balzac, il faut 1° le considérer comme un historien, soucieux avant tout d’être exact, et de bien expliquer la vie ; 2° en référer à sa méthode de travail : « En travaillant trois jours et trois nuits, j’ai fait un volume in-18 intitulé : Le Médecin de Campagne.
La plupart du temps d’ailleurs, le lecteur qui acheta le roman sur la foi d’une publicité de scandale se déclare volé et les éditeurs sont obligés, en mettant en vente le volume qui suit, à des frais plus grands pour un résultat moindre. […] Achille Segard : Il avait publié deux volumes d’études à la fois sévères et fines, avait l’un des premiers remis à la mode les analyses biographiques et critiques.
Thierry veut y voir et qui est le point de vue rayonnant sur tous ses ouvrages depuis son Histoire de la Gaule — trois robustes volumes inachevés qu’il ne faut pas confondre avec son histoire des Gaulois sous la domination romaine — jusqu’à ces Récits d’aujourd’hui ! […] Et on le verra mieux, nous l’espérons, quand, dans notre second volume d’historiens, nous examinerons l’œuvre entière de M.
— Je reviendrai sur Brizeux dans un des volumes suivants ; je n’aurai pas à revenir sur M.
C’est ce qui fait, selon nous, que, dans tout ce que ces derniers volumes renferment de philosophie religieuse et de débats intérieurs, la décision est moins rapide, le cri de victoire moins triomphant, que dans les Méditations.
L’amour, avons-nous dit, n’occupe guère de place dans ces deux volumes ; toutefois nos lecteurs en ont vu une délicieuse et fraîche réminiscence.
Un hymne de M. de La Mennais à la Pologne termine ce volume avec la douceur et l’harmonie d’une virginale prière ; car ce grand écrivain, assez connu par l’énergie brûlante de sa plume, une fois hors de la polémique, retrouve une onction tendre et une délicieuse fraîcheur d’âme.
S’il n’y a pas un homme sur mille qui relise de sa vie, après le baccalauréat, une page de grec ou de latin, combien y en a-t-il même qui, bacheliers ou brevetés, ouvriront un volume de Bossuet, de Corneille on même de Molière pour se divertir ?
Il les rendra plus denses, en leur retranchant du volume : il donnera une structure artistique à la masse inorganique du vers et de la phrase.
Paul Bourget vient de publier deux volumes d’Etudes et portraits, avec ces sous-titres : Portraits d’écrivains, Notes d’esthétique, Etudes anglaises, Fantaisies.
De même qu’une goutte d’essence de foin coupé évoque magiquement les soirs profonds de juin et de septembre, ainsi la Clarté de Vie en un volume recèle le paysage changeant de l’année : Il mène l’Année alerte Au long des méandres divers… Le vers de M.
Non seulement les œuvres qu’elle avait produites figuraient certainement, et pour une grande part, dans les « deux cent quarante volumes de comédies », que mentionne l’inventaire de sa bibliothèque ; mais il voyait, il fréquentait assidûment les artistes contemporains qui en étaient les représentants.
J’en sais d’autres qui, avec plus ou moins de succès, employèrent un volume à appeler : « Quelle femme riche veut m’acheter, corps et âme ?
Il les préviendra d’abord que ce mot, seconde édition, est ici assez impropre, et que le titre de première édition est réellement celui qui convient à cette réimpression, attendu que les quatre liasses inégales de papier grisâtre maculé de noir et de blanc, dans lesquelles le public indulgent a bien voulu voir jusqu’ici les quatre volumes de Han d’Islande, avaient été tellement déshonorées d’incongruités typographiques par un imprimeur barbare, que le déplorable auteur, en parcourant sa méconnaissable production, était incessamment livré au supplice d’un père auquel on rendrait son enfant mutilé et tatoué par la main d’un iroquois du lac Ontario.
Tout l’esprit de ce grand homme peut être mis dans un seul volume.
Gratiolet, dans son livre souvent rappelé par nous dans ce volume, sur l’Anatomie comparée du système nerveu.
Le fameux Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage semble un conseil de Boileau adressé à Balzac : il est d’une exécution facile pour un poète qui laisse un volume à la postérité ; mais qu’on pense à cette recommandation prise au pied de la lettre et appliquée aux deux ou trois cent mille pages de l’œuvre du peintre de la Comédie humaine.
Quatre lignes tracées sur le papier concilieroient ce que des volumes entiers de commentaires, ne sçauroient accorder.
Ceux qui voudront être instruits plus au long sur le temps et sur les autres circonstances de ces inondations, peuvent lire les deux premiers volumes de l’ouvrage de Monsieur Menson Alting, intitulé, descriptio agri batavi.
Un gros volume in folio suffiroit à peine pour contenir l’analyse exacte de la Phédre de Monsieur Racine, faite suivant cette méthode, et pour apprétier ainsi cette piece par voïe d’examen.
Franchement, nous l’avions cru d’abord ; nous avions cru en ouvrant ce volume, coquet de robe comme celle dont il est question, avoir encore à essuyer une de ces apologies qui furent presque des adorations sous la plume enivrée de Capefigue.
Rapetti, qui ne se contente pas de discuter le fait unique de cette défection dans laquelle tous les autres actes plus ou moins glorieux de la vie de Marmont se sont perdus comme dans un abîme, nous a résumé, en quelques pages fermes et profondes, cette existence que le maréchal nous a fastueusement étalée dans plusieurs volumes de Mémoires, et c’est de l’ensemble étreint de toute cette vie que le vigoureux et habile critique a déduit et fait sortir la défection.
— Voilà le volume.
En vain, comme Desportes en son temps, Gramont, en plein xixe siècle, publie-t-il un volume de quatre cents sonnets.
Sa critique est, en douze volumes, ce que le caprice a inspiré de plus extravagant. […] Le fonds du moins est authentique et se trouve dans le troisième volume des contes chinois traduits par Davis, Thoms, le P. d’Entrecolles, etc., et publiés par Abel Rémusat, chez un libraire du nom de Moutardier, qui fleurissait dans la rue Gît-le-Cœur, sous le règne de Charles X. C’est tout ce que j’en puis dire, ayant prêté le volume à un ami qui ne me l’a point rendu. […] Car il s’y trouvait encore en 1707, quand un orfèvre de Rouen, nommé Paul Lucas, remontant le Nil pour aller au Faïoum, le vit et lui parla, comme il l’assure lui-même dans la relation de son voyage qui fut publié en 1719 et forme trois volumes in-12, avec cartes et figures.
Aujourd’hui elle édite ou réimprime chaque année plus de deux millions de volumes ou de pièces de théâtre. […] Claude de Barante, son petit-fils, vient de publier le premier volume. […] Le premier volume, qui vient de paraître, va de 1782, date de la naissance de M. de Barante, au mois de février 1813. […] P. s’est proposé en composant les deux gros volumes qui viennent de paraître. […] Elle reçut d’Antoine, comme un présent agréable, la bibliothèque de Pergame, composée de deux cent mille volumes.
L’année suivante, en 1778, paraissaient les Poésies érotiques, petit in-8° de 64 pages, ne contenant pas encore les plus belles et les plus douloureuses élégies, celles qui formeront plus tard le livre quatrième ; mais le petit volume est déjà assez rempli d’Éléonore pour que ce nom domine ceux des Aglaé, et des Euphrosine, qui s’y trouvent mêlés. […] A la suite des chansons en prose, on lisait en un clin d’œil, dans le mince volume, les dix petites pièces intitulées Tableaux, simple jeu d’un crayon gracieux et encore léger, mais où déjà l’on pouvait voir une redite, la même image toujours reprise et caressée, une variante affaiblie d’une situation trop chère, dont l’imagination du poëte ne saura jamais se détacher. […] Au moment de l’apparition du volume, Ginguené, ancien camarade de collége de Parny, mais poussé surtout par son zèle pour la bonne cause, donna dans la Décade jusqu’à trois articles favorables181, analyses détaillées et complaisantes, dans lesquelles il étalait le sujet et préconisait l’œuvre : « L’auteur, disait-il, l’a conçue de manière que les uns (les Dieux) sont aussi ridicules dans leur victoire que les autres dans leur défaite, et qu’il n’y a pas plus à gagner pour les vainqueurs que pour les vaincus. » Après toutes les raisons données de son admiration, le critique finissait par convenir qu’il se trouvait bien par-ci par-là, dans les tableaux, quelques traits « qu’une décence, non pas bégueule, mais philosophique, et que le goût lui-même pouvaient blâmer » ; il n’y voyait qu’un motif de plus pour placer le nouveau poëme à côté de celui de Voltaire, de cet ouvrage, disait Ginguené, « qu’il y a maintenant une véritable tartufferie à ne pas citer au nombre des chefs-d’œuvre de notre langue. » Le succès de la Guerre des Dieux fut tel, que trois éditions authentiques parurent la même année, sans parler de deux ou trois contrefaçons.
Nous disons neutralité apparente à l’extérieur, parce qu’en le lisant dans ses douze volumes et en l’étudiant impartialement dans sa vie, on reconnaît avec bonheur qu’il n’était nullement neutre, encore moins pervers ; qu’il aimait l’honnête, qu’il le pratiquait pour lui-même, et que son tort est d’avoir eu l’intelligence du mal, mais non le goût. […] C’est ainsi que Mirabeau, Étrusque de race comme Machiavel, secouait d’une main les barreaux de son cachot de Vincennes, et de l’autre main écrivait des volumes d’amour à madame de Mounier. […] Des centaines de volumes sont écrits tous les ans en Italie par les pédants oisifs pour débattre l’une ou l’autre de ces appréciations systématiques sur Machiavel.
À quoi bon une page de Paul-Louis Courier, reliée par mégarde dans un volume de Hugo ? […] Le ramassis de quolibets, de calembours, de vulgarités saugrenues de cette partie carrée qui occupe un tiers de volume dans les Misérables, ne mérite pas qu’on s’y arrête. — Une seule remarque encore, c’est que ces huit convives, mâles et femelles (car on ne peut pas les appeler hommes et femmes), ont tous les huit des vices incarnés dans la débauche et dans l’égoïsme le plus révoltant. […] IV Au second volume, une scène d’enfant, ce privilège du talent de l’écrivain, est dessinée avec amour.
Quand vinrent les Pères de la mission, sous Charles X, le prédicateur fit un si beau sermon contre les livres dangereux, que chacun brûla tout ce qu’il avait de volumes chez lui. […] Le studieux vieillard la savait par cœur et vivait des petits profits que lui rapportait le prêt de ses volumes à quelques personnes qui lisaient. […] Quelques livres, le Catéchisme de Volney, des volumes dépareillés de Rousseau, étaient épars sur la table.
Glasenapp rencontre Wagner en 1876, lors du premier festival de Bayreuth et lui présente le premier volume de sa biographie, qu’il avait commencé à rédiger à l’âge de seize ans. Le second et dernier volume paraît l’année suivante. C’était là les premiers essais de sa version définitive en six volumes.
James, Münsterberg et tous les psycho-physiologistes pourraient écrire là-dessus des volumes entiers, une bibliothèque, sans avoir épuisé toutes les sensations périphériques, tous les résidus de sensations, tous les mouvements centripètes qui accompagnent nécessairement, en nombre incalculable, dans toutes les parties du corps, les actes réputés les plus spirituels. […] VII Dans un premier volume, nous étudierons ce qu’on est convenu d’appeler la vie sensible, qui n’est autre pour nous que le processus appétitif à son premier degré : sensation, émotion et réaction motrice. […] Le second volume sera consacré plus spécialement à ce qu’on nomme la vie intellectuelle.
Il est d’usage, à notre époque, quand on publie un nouveau volume de vers, de s’écrier dans sa préface : « Encore des poésies ! […] Quand un homme s’arrête sur le chemin de ses affaires et demande à lire, la librairie lui offre, faute de mieux, le dernier volume qui vient de paraître ; l’homme le prend, remporte et le lit. […] Eh bien, donnez ce livre à un poëte, à un homme familiarisé avec les ressources du langage, avec la valeur des mots, avec la science des effets, et il vous fera trois volumes plus amusants que tous les romans, plus intéressants que toutes les chroniques, plus instructifs que toutes les encyclopédies.
Il y a des volumes et des volumes, des brochures et des brochures, qui paraissent chaque jour, qui s’accumulent, qui rendent impossible, par leur nombre, l’établissement d’une biographie définitive. […] Il se mit au travail en 1810, et donna, de deux en deux ans, les trois premiers volumes des Mémoires, comprenant cinq livres chacun. […] En cueillerons-nous quelques-unes, au hasard, dans le gros volume ? […] « Croyez-vous, écrivait-il à Eschenburg peu de temps après la publication du volume, qu’un jeune Grec ou un jeune Romain se serait privé de la vie ainsi et pour cela ? […] Baumgartner, au contraire, y puise d’abondants détails pour le réquisitoire qu’est sa biographie en trois volumes.
On voyoit continuellement sortir, de la plume de ces carmes Flamands, des volumes immenses de mauvais raisonnemens & d’invectives. […] Ils continuèrent à donner les volumes suivans des Actes des saints, & à bien mériter de la république des lettres. […] En conséquence, l’an 1691, ils déférèrent les mêmes quatorze volumes à l’inquisition de Madrid. […] L’auteur ne le donnoit que pour l’abrégé des erreurs contenues dans les volumes des Actes des saints. […] Les volumes arrètés reçurent leur passeport, à l’exception du Propylœum, ou Histoire chronologique des papes.
Quarante volumes suffisent, et au-delà, pour bien connaître un homme ; d’ailleurs ils montrent de lui tout ce qu’il importe d’en savoir. […] Micawber prononcera pendant trois volumes le même genre de phrases emphatiques, et passera cinq ou six cents fois avec une brusquerie comique de la joie à la douleur. […] Un enfant privé de ces affections et de ce bien-être semblera privé de l’air qu’on respire, et le romancier n’aura pas trop d’un volume pour expliquer son malheur. Dickens l’a raconté en dix volumes, et il a fini par écrire l’histoire de David Copperfield.
La Poésie n’exclut pas la vérité de ses attributs ; et un seul volume parfait rend plus de services à l’humanité qu’une édition nationale illustrée en soixante-douze tomes. […] — Il est des moments dans ma vie, où, las de tout, las d’écrire, las de lire, j’ouvre à deux battants ma bibliothèque et, laissant errer mes yeux sur les titres pressés qui se dissimulent là, je cherche les volumes les plus propres à dissiper mon ennui. […] Je ne citerai pas, à mon regret, le poète vivant dont je lis toujours en entier les deux volumes : ce qu’on peut rêver de plus pur, de plus harmonieux dans la simplicité des lignes, avec une personnalité si marquée ; je ne le citerai pas puisque cela m’est défendu. […] — Victor Hugo — non pour toute son œuvre poétique, mais pour un volume, à faire, de poésies choisies et d’extraits de son théâtre.
Je n’ai pas été peu surpris, il y a un ou deux mois, de lire un matin (7 juin 1866), dans le journal intitulé l’Événement et qui n’est censé s’occuper que de sujets à l’ordre du jour, la critique d’un discours que j’avais prononcé autrefois sur la tombe d’un de mes amis, le docteur Armand Paulin, discours qui n’avait pas moins de neuf années de date (ce que le critique se gardait bien de dire), discours oublié de moi-même et que je n’avais jamais songé à recueillir dans aucun de mes volumes de Mélanges, publiés depuis.
Il se fit de gros volumes pour et contre l’emploi des deux langues, et là encore la question tendit à se généraliser : on se mit à comparer le latin et le français, à en débattre les mérites respectifs, la capacité et l’illustration448.
— Cinq-Mars ou une Conjuration sous Louis XIII (1826, 2 volumes). — Othello, avec préface (1829). — La Maréchale d’Ancre, jouée à l’Odéon (1831). — Chatterton (1835). — Stello (1832). — Servitude et grandeur militaires (1835). — Les Destinées (1864). — Le Journal d’un poète (1865).
Un second volume où je concentrerai toute la misère, toute l’ordure de la planète dans l’innocence des cieux, des bacchanales de l’histoire, les splendeurs de l’Asie, les orgues de Barbarie de Paris, le carnaval des Olympes, la morgue, le musée Dupuytren, l’hôpital, l’amour, l’alcool, le spleen, les massacres, les Thébaïdes, la folie, la Salpêtrière.
Le volume qui contient cette guirlande, célèbre sous le nom de Guirlande de Julie, a été vendu 14 510 francs à la vente de M. de La Vallière, il y a quarante ans.
Voyez encore le tome 13 de l’édition in-8°. en 41 volumes, où il dit en propres mots, pag. 334, qu’il demandoit l’aumône à M. le Duc de Vendôme, pour aller voir des filles.
Oui, ce qu’on appelle risiblement la gloire des lettres, et qui n’est au fond que la modeste popularité domestique d’un nom connu d’autres noms contemporains plus éclatants, serait pour moi ceci : laisser quelques pages de mes sentiments ou de mes pensées en un petit volume sur la tablette de la chaumière ou de la maison des ouvriers de la ville ou de la campagne.
On verra, par un grand nombre de fables du volume suivant, que La Fontaine aurait bien fait de prendra pour lui-même le conseil qu’il donne ici.
Mais elle a beau me parler de l’héroïque sincérité de l’âme ardente et forte dont elle recommande le volume présent au public ; elle a beau m’exalter cette âme indépendante et fidèle, qui n’oublie aucun de ses amours en les variant et qui ne combat rien dans son âme par la très morale raison que le temps qu’on perd à combattre contre soi, on ne fait pas Corinne, si on fait Mme de Staël, je me connais trop en logomachie pour ne pas reconnaître les idées, les façons de dire, les affectations du bas-bleu moderne, cette espèce à part et déjà si commune et pour être infiniment touché du spectacle que me donnent, à la fin de cette préface sur laquelle on a compté, ces deux antiques Mormones du bas-bleuisme contemporain dont l’une couronne l’autre de roses à feuilles de chêne, avec un geste tout à la fois si solennel et si bouffon !
Quand nous avons lu ses deux énormes volumes, et qui ne sont que le commencement d’un récit qu’il continuera, jamais nous n’avons mieux compris la rareté des historiens véritables en présence de la plus resplendissante histoire à écrire, et jamais nous n’avons plus souffert du choquant contraste qui existe parfois entre l’historien et le héros.
Quel journal, dans l’état actuel du journalisme qui s’écrit debout, rendra compte de cet énorme livre en deux volumes, qui vous fatigue à lire, assis ?
Mais il y a assez dans ces quelques volumes de vers pour que les hommes distraits qui ne vous sont pas venus d’abord finissent par vous venir.
25 janvier Lire les auteurs anciens, quelques centaines de volumes, en tirer des notes sur des cartes, faire un livre sur la façon dont les Romains se chaussaient ou mangeaient couchés, — voici ce qui s’appelle l’érudition. […] Enfin la seule œuvre pour laquelle il mérite de vivre, son fameux Candide, c’est du La Fontaine en prose, du Rabelais écouillé… Que valent ces 80 volumes auprès d’un Neveu de Rameau, auprès de Ceci n’est pas un conte, — ce roman et cette nouvelle, qui portent, dans leurs flancs, tous les romans et toutes les nouvelles du xixe siècle. […] Sainte-Beuve, à demi-voix à son voisin. — Je vends tous les ans la propriété d’un petit volume… Ça me sert à donner quelques petites choses aux femmes… à l’époque des étrennes. […] 23 novembre Nous allons remercier Michelet, que nous n’avons jamais vu, de la phrase flatteuse, qu’il a mise pour nous, dans la préface de son volume : La Régence 4. […] Il dit que, bien certainement, dans les trente volumes qu’il a été obligé de pondre, il s’est vu forcé de donner aux bourgeois par-ci par-là, la satisfaction d’un épisode d’amour, mais que les deux cordes de son œuvre, les deux vraies grandes notes de son talent, sont la bouffonnerie et la mélancolie noire.
Il avait composé de nombreux volumes avant la révolution, et n’était point placé au rang des bons écrivains. […] Il considère dans son premier volume les mystères du christianisme. […] Que de fois, et surtout dans le quatrième volume, l’expression égale la grandeur du sujet ! […] Au reste, ce quatrième volume a réuni tous les suffrages ; et, dans tous les autres, on trouve un grand nombre de morceaux du même éclat. […] Dans la collection en douze volumes in-8º, intitulée le Spectateur français au xixe siècle, on trouverait presque à chaque volume quelque article de Fontanes.
C’est ce qui explique ce volume et son titre d’Essais sur l’école romantique. […] Je n’ai cité que deux pièces dans tout un volume. […] Entre quatre mille alexandrins sur l’âme, et un petit volume de contes libertins, plein de blancs et de choses folles, quelle parité y a-t-il ? […] Voilà deux volumes, enfants de cette liberté. […] elle s’est donné tant de mouvement et a enfanté tant de volumes pour ne pas même obtenir un petit coin honteux dans un cerveau intelligent !
Paulin Paris dans l’un des derniers volumes parus de l’Histoire littéraire de la France. […] Faugère, à la fin du volume, et non pas, comme M. […] Merlet a conçu l’ouvrage dont il vient de publier le premier volume, avec ce titre général : Tableau de la littérature française, 1800-1813, et ce sous-titre : Mouvement religieux, philosophique et poétique. […] Après eux, les Rivarol et les Chamfort ne sauront plus même qu’à peine composer une page ; et tout leur esprit, qui fut d’ailleurs du plus exquis et du plus étincelant, tiendra dans un petit volume de Nouvelles à la main. […] Merlet s’est tracé ne lui a permis, dans un premier volume, que de faire mention en passant de Mme de Staël.
« La situation est agréable, dit-il, l’air pur ; la Chartreuse s’élève sur un monticule au milieu de la plaine, entourée de toute part de fontaines non rapides et bruyantes comme celles de Vaucluse, mais limpides et courantes, à pente douce avec un petit volume d’eau. […] Un volume de Virgile copié tout entier de sa propre main était ouvert devant lui ; il y écrivit en marge quelques lignes inaperçues alors, découvertes depuis à Milan : c’était un souvenir anniversaire de son amour, devenu piété, pour Laure, une note pour son cœur ; puis il pencha son front sur la note et sur le livre, et il s’y endormit du dernier sommeil. […] Ugo Foscolo, qui écrivit ce capricieux et pathétique petit volume en 1809, est un génie avorté dans la misère et dans la proscription, qui tenait à la fois du Dante, de Gœthe, de Byron et de Pétrarque : sauvage comme Dante, rêveur comme Gœthe, amer comme Byron, amoureux comme Pétrarque.
Les bienfaits de la papauté en matière de mœurs, de civilisation et de propagation universelle du christianisme, sont l’objet du second volume. […] Tu ne saurais croire combien je me suis fait d’ennemis jadis pour avoir voulu en savoir plus que nos chers Allobroges. » « Le chef-d’œuvre des femmes, écrit-il ailleurs à sa seconde fille Constance, c’est de comprendre ce qu’écrivent les hommes. » Il y a dans ses œuvres un volume entier de ces tendresses, de ces conseils et de ces badinages de cœur et de plume avec ses chères filles, et ce volume n’a point de paradoxe parce que le sentiment n’en a pas.
La Fontaine l’a imité à sa manière dans le volume ordurier de ses Contes ; mais ce volume, feuilleté par le seul libertinage, est soigneusement écarté des yeux de l’enfance et de la jeunesse. […] Notre bonheur, bonheur vague, indéterminé, indécis comme l’horizon du soir sur l’Adriatique, allait finir avec le volume.
Voici en quels termes il y parle de ses œuvres : « J’ai écrit en totalité notre Bible et beaucoup d’autres volumes pour notre maison et pour le salaire, et par-dessus beaucoup de petits traités pour l’édification des jeunes gens. » Ce mot opuscule ne pouvait évidemment s’appliquer à une œuvre aussi immense, aussi achevée, et aussi universellement célèbre que l’Imitation de Jésus-Christ ; fleuve à pleins bords, où coule à grands flots toute la sagesse humaine et divine du christianisme. […] Nous ne sûmes que plus tard que cette miniature de volume contenait plus de philosophie sainte que tous les gros volumes de la bibliothèque de la maison.
C’était un mince petit volume d’une magnifique impression, édité à cinq ou six cents exemplaires, et qui paraissait plus fait pour être offert par un auteur timide à un petit nombre d’amis d’élite et de femmes de goût, qu’à être lancé à grand nombre dans le rapide courant de la publicité anonyme ; je n’avais pas même permis à M. de Genoude et au duc de Rohan, mes amis, qui s’en occupaient à mon défaut, d’y mettre mon nom. « Si cela réussit, leur disais-je, on saura bien le découvrir, et si cela échoue, l’insaisissable anonyme ne donnera qu’une ombre sans corps à saisir à la critique. » III Le volume ne fut mis en vente que la veille de mon départ de Paris. […] J’achetai ses œuvres en douze volumes, et je voyageai par tous pays muni de ce viatique ; je fus longtemps avant de découvrir que le vide était plus sonore que le plein, et que la froide déclamation n’était pas de la poésie, encore moins du drame.
À la fin du volume se trouve une table alphabétique des correspondants du Maître, enrichie de quelques détails sur leur biographie et spécialement des dates de leur naissance, et — quelquefois — de leur mort… Cette publication forme le premier fascicule du Wagneriana de M. […] Un volume, in-8° élégamment imprimé, à Vienne ; prix 2 fr. 50. […] Religion et Art (1880) est un essai publié en 1880 dans la troisième livraison des Bayreuther Blätter, puis repris dans le volume 10 des Gesammelte Schriften und Dichtungen.
Si vous examinez bien votre conscience, vous reconnaîtrez donc que dans toute sensation il y a une grandeur plus ou moins vaguement sentie, un certain volume, comme disent les Anglais : il n’y a pas de points indivisibles dans la conscience, et même quand vous ne pouvez discerner, décomposer tous les éléments, vous sentez leur présence, vous sentez que chaque sensation est légion, comme vous sentez qu’un grain de sable pressé par vos doigts, si minime qu’il soit, est pourtant un petit globe, un petit monde, Pascal disait une immensité. […] Voir notre chapitre sur le sentiment de l’effort dans notre volume précédent. […] Voir, dans notre précédent volume, notre étude sur la conscience et l’inconscience et notre chapitre intitulé : La conscience ne saisit-elle que des relations ?
La soirée, cette soirée du mardi gras, passée dans la contemplation, à la façon dont on regarde un ciel bleu pailleté d’étoiles, dans la contemplation des bonnes feuilles de notre volume de Pages retrouvées : contemplation et mélancolique feuillètement de ces pages à l’encre encore fraîche, qui font revivre en moi le ressouvenir émotionné de l’élaboration de tous ces articles de notre début dans les lettres. […] Sur mon affirmation, il me dit : « Voici Grand’mère, le volume de Robert Caze qu’il vous a dédié. […] Et elle marchant en tête, le volume des Mémoires d’outre-tombe entrouvert, et Daudet et les enfants et moi, suivant à la queu-leu-leu, le landau vide derrière nous, nous allons par les rues, comme une troupe d’Anglais, demandant aux gens sur leurs portes, le fameux « chemin de Henri IV » qui était tout proche de l’habitation, et qui doit nous la faire reconnaître.
Nous sommes étonné que tant de critiques éminents, qui ont écrit des volumes sur cette question, ne se soient point fait la réponse que le simple bon sens suggérerait à un enfant réfléchi sur cette matière : L’Europe moderne n’a point de poème épique et n’en aura jamais. […] Supposez qu’on trouve après mille ans, dans une catacombe, un volume de Corneille, et qu’on se demande de quelle nation était ce poète enflé comme un Castillan, tendu comme un Latin, sublime comme un Africain, pompeux comme un Gascon, raisonneur comme un Anglais, à coup sûr on ne devinera pas en mille que ce grand homme était du pays de la Fontaine, de Molière ou de Boileau ! […] Ce style de madame de Sévigné, dont on retrouve à chaque instant l’esprit et la forme dans la langue de la France depuis la publication de ses volumes de lettres, est le chef-d’œuvre le plus véritablement original que la littérature française puisse présenter, sans craindre de rivalité, à toutes les littératures anciennes et modernes.
. — On dit souvent du mal de vous (c’est à Mme de Staël qu’il écrit) ; mais un mot de vous-même pèse des volumes de ce que ces gens-là peuvent dire, et les mots ne font pas plus d’effet sur l’opinion qu’on a de vous que les coups des ombres n’en pouvaient faire dans les enfers sur Énée ou sur Hercule. — Je n’ai jamais entendu louer quelqu’un de distingué sans y ajouter de mais. […] Il publia en 1815 un volume de Pensées sur divers objets de bien public, et une brochure toute politique, du Pacte fédéral ; c’était poser sa candidature pour le nouvel ordre de choses.
Voir les réflexions en tête de la chanson latine sur le Cid, publiée par lui, pages 284 et suiv. du volume intitulé : Poésies populaires latines du Moyen-Age, 1847. […] Hippolyte Lucas a réuni dans un petit volume (1860) les principaux Documents relatifs à l’histoire du Cid et les divers extraits, plus complets qu’on ne peut les donner ici.
C’est celui qui a publié quelques volumes sur les campagnes, et que depuis longtemps les Russes pourchassaient. […] Rien ne le prouve. — « Il a publié quelques volumes sur les campagnes… Il a saisi quelques saines idées sur la guerre. » C’est fort heureux que, même dans le moment le plus irrité, le dédain n’aille point au-delà.
Chateaubriand, Vie de Rancé « Mon premier ouvrage a été fait à Londres en 1797, mon dernier à Paris en 1844 : entre ces deux dates, il n’y a pas moins de quarante-sept ans ; trois fois l’espace que Tacite appelle une longue partie de la vie humaine : Quindecim annos, grande mortalis ævi spatium. » Cette pensée s’élève inévitablement dans l’esprit du lecteur qui ouvre le volume, quand l’auteur ne l’aurait pas fait remarquer. Voilà près d’un demi-siècle, voilà quarante-quatre années du moins que M. de Chateaubriand a inauguré notre âge par Atala, par le Génie du Christianisme, et s’est placé du premier coup à la tête de la littérature de son temps : il n’a cessé d’y demeurer depuis ; les générations se sont succédé, et, se proclamant ses filles, sont venues se ranger sous sa gloire ; presque tout ce qui s’est tenté d’un peu grand dans le champ de l’imagination et de la poésie procède de lui, je veux dire de la veine littéraire qu’il a ouverte, de la source d’inspiration qu’il a remise en honneur ; ce qu’on a, dans l’intervalle, applaudi de plus harmonieux et de plus brillant est apparu comme pour tenir ses promesses et pour vérifier ses augures ; il a eu des héritiers, des continuateurs, à leur tour illustres, il n’a pas été surpassé ; et aujourd’hui, quand beaucoup sont las, quand les meilleurs se dissipent, se ralentissent ou se taisent, c’est encore lui qui vient apporter à la curiosité, à l’intérêt de tous, un volume impatiemment attendu, et qui n’a, si l’on peut dire, qu’à le vouloir pour être la fleur de mai, la primeur de la saison.
C’est chez elle et sous ses yeux que l’enfant, jusque-là ignorant, lut le Télémaque et des volumes de Racine et de Voltaire qu’elle avait dans sa bibliothèque. […] En tête de ce volume, Béranger portera sur lui-même, sur l’ensemble de son œuvre, sur la nature de son rôle et de son influence durant ces quinze années, un jugement qu’il nous serait téméraire de devancer ici pour notre compte.
En parcourant dernièrement cette quarantaine de petits volumes où, sous le titre d’Annales poétiques, est enterré, en fait de vers, tout ce qu’on ne lit plus, où La Monnoie tient autant de place que Racine, où Pavillon offre deux fois plus de façade que Despréaux, un petit résultat évident m’est apparu. […] La première édition est de 5 volumes, Barbin, 1692.
Mais comme il dit en cinq mots la vérité que le roman dilue en un volume, notre amour-propre trouve le breuvage amer. […] Le remède à la naïveté, mais le remède aussi à la vanité, est là, dans ce petit volume presque tout entier excellent et substantiel, dont ceux-là seuls médiront, qui n’auront pas su s’y connaître.
De plus, avec le chapitre du Souverain, placé au milieu du volume, il est destiné à désarmer les pouvoirs temporel et spirituel, à servir de passeport pour l’indépendante franchise de l’observation dans le reste des Caractères. Il n’y a pas à nier qu’il y ait un certain ordre dans la disposition du volume.
On sait quel intarissable conteur fut Alexandre Dumas799 : quelle prodigieuse et un peu puérile invention s’est développée dans les 257 volumes de ses romans, mémoires, voyages, etc. […] Les 23 volumes de pièces de théâtre qui s’y ajoutent, ont vieilli aussi : c’est pourtant par eux que Dumas mérite une place dans la littérature.
Ferdinand Fabre a déjà écrit une vingtaine de volumes, presque tous fort compacts. […] Ô sagesse éminente de Flaubert qui, ayant écrit en tout six volumes, n’en a écrit qu’un de trop !
Ce n’est point le lieu de rechercher les causes nombreuses de cette lente ascension qui dure encore : il y faudrait tout un volume. […] On a pu faire tout un gros volume des vers que Victor Hugo lui a consacrés.
Lucas-Montigny, a publié huit volumes de mémoires qu’il a eu le droit d’intituler Mémoires de Mirabeau, tant les sources en sont de première main, continuellement authentiques et domestiques. Les Correspondances du père et de l’oncle du grand tribun, la Notice sur son grand-père, et en général toutes les pièces qui font le tissu de ces huit volumes, ont révélé une race à part, des caractères d’une originalité grandiose et haute, d’où notre Mirabeau n’a eu qu’à descendre pour se répandre ensuite, pour se précipiter comme il l’a fait et se distribuer à tous, tellement qu’on peut dire qu’il n’a été que l’enfant perdu, l’enfant prodigue et sublime de sa race.
Alors les notes du supplément… et mon volume paraîtra au commencement de 1881… Je me mets aussitôt à un volume de contes… le genre n’a pas un grand succès… mais je suis tourmenté par deux ou trois idées à formes courtes.
Un ministre ne peut écrire que des volumes de signatures. […] Les uns, scribes laborieux, entassent dans de lourds volumes une érudition qui n’a rien d’eux-mêmes.
Il faudrait un volume de forte dimension pour faire pressentir tout ce que cet homme inaccoutumé renfermait en lui. […] Roberts, — vers récents ceux-là, que je découvre en tête de son volume : Chants de tous les jours : A travers le brouillard la lune repose belle, Pénétrée d’une couleur spectrale d’améthyste, Ô blanche nuit, charme jusqu’à l’étonnement Des bestiaux dans la brume !
J’ajoute à ce volume, ainsi que je l’ai fait au précédent, un rapport de moi qui a été publié dans le cours des Causeries, et qui même a paru comme en lieu et place d’un de ces articles hebdomadaires, le lundi 12 juin 1854.
qu’on ne me dise pas qu’Oberman et René ne sont que deux formes inégalement belles d’une identité fondamentale ; que l’un n’est qu’un développement en deux volumes, tandis que l’autre est une expression plus illustre et plus concise ; qu’on ne me dise pas cela !
Dans le volume de reliques dites alexandrines, que j’ai sous les yeux, Parthénius de Nicée y est pour sa part ; ce Parthénius qui, jeune, avait été fait prisonnier dans la guerre de Mithridate, devint à Naples le maître de Virgile.
Thiers, nous répéterons ici ce que nous avons déjà dit à propos des volumes précédents.
Ce serait pour nous une trop longue, quoique bien agréable tâche, de rechercher dans ces volumes et d’extraire tout ce qu’ils renferment d’idées et de sentiments par rapport à l’amour, à l’amitié, à la haute morale et à la profonde connaissance du cœur ; au spiritualisme panthéistique, véritable doctrine de notre philosophe ; à l’art, soit comme théorie, soit comme critique, soit enfin comme production et style.
« Vous aviez raison alors, mon vieil ami ; vous avez raison encore. » Ces volumes de Jefferson abondent en remarques et conseils de détails qui sont faits pour régler les habitudes politiques.
Vers la fin du volume, M.
. — À mon sens, ceci est décisif, et je trouve le petit récit qu’on vient de lire plus instructif qu’un volume métaphysique sur la substance du moi.
Il prodiguera les vues originales, les pensées profondes, les mots d’esprit, les traits touchants : il sèmera dans son œuvre de quoi faire un chef-d’œuvre : et le lecteur, ne sachant pas où on le mène, égaré, rebuté, étourdi, aveuglé, n’y comprendra rien, bâillera, et jettera le volume : car tous les hommes ne sont pas d’humeur à refaire le livre qu’ils lisent.