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496. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LI » pp. 198-202

Crétineau-Joly a nombre de pièces inédites et rares qu’on lui fournit, et il en fait assez bon usage.

497. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXXVI » pp. 301-305

Le morceau sur Port-Royal a réussi, quoique un peu fastueux, mais il fallait bien traduire cette fois Port-Royal à l’usage de l’Académie et du monde : ad usum sœculi.

498. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » pp. 527-532

S’appliquer de bonne heure à la lecture des Historiens & des Philosophes, pour apprendre des premiers l’origine & l’usage des loix, des seconds, la maniere de penser & de raisonner ; tels furent les moyens qu’il jugea propres à le mettre en état de fournir une carriere où l’esprit ne sauroit se soutenir lui seul.

499. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 296-302

C’est dans ces Ouvrages enfin que la Philosophie apprendra l’usage qu’on doit faire des lumieres & du sentiment, & que l’humanité n’a pas de consolation plus solide que la Religion, comme la Politique n’a pas de meilleur appui.

500. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 223-229

Plus de deux cents ans avant lui, cette façon d’écrire étoit en usage parmi nous.

501. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 532-537

Racine le fils, sur les Tragédies de son pere ; sa Traduction des Dialogues de Lucien, celle des Tragédies d’Eschyle sur-tout, sont autant de travaux qui déposeront en faveur de son génie, de son savoir, de ses lumieres, de son zele pour le progrès des Arts, contre les esprits jaloux qui l’ont attaqué sans le valoir ; contre les esprits superficiels qui l’ont jugé sans le connoître ; contre les Philosophes qui l’ont décrié sans pouvoir lui nuire ; ils prouveront encore, avec ses autres Ouvrages, l’énorme différence qu’il y a entre l’Honnête homme qui sait faire un noble usage de ses talens, & l’Ecrivain dangereux qui en abuse pour dépriser ceux de ses Rivaux.

502. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 51-56

D’ailleurs, quelque vivante que soit notre Langue pour la plupart de nos mauvais Ecrivains, le grand usage qu’ils sont à portée d’en avoir a-t-il pu les garantir des vices du style & de la médiocrité qui caractérise toutes leurs Productions ?

503. (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Chapitre V »

Asthme figure dans la langue depuis plusieurs siècles, ainsi que la phthisie (ou phtisie, avec une incorrection), mais l’usage les avait très heureusement déformés en asme et en tésie 49 ; c’est d’ailleurs pour nos organes une nécessité que cet adoucissement.

504. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre troisième. Histoire. — Chapitre IV. Pourquoi les Français n’ont que des mémoires. »

sans doute, en censurant les choses déshonnêtes, et en louant les bonnes, ces grands génies n’ont pas cru que la liberté d’écrire consistât à fronder les gouvernements, et à ébranler les bases du devoir ; sans doute s’ils eussent fait un usage si pernicieux de leur talent, Auguste, Trajan et Louis les auraient forcés au silence ; mais cette espèce de dépendance n’est-elle pas plutôt un bien qu’un mal ?

505. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Bibliotheque d’un homme de goût. — Chapitre IV. Des Ecrits sur la Poétique & sur divers autres genres de Littérature. » pp. 216-222

Tout le monde connoît la Poétique à l’usage des Demoiselles, par M.

506. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 39, en quel sens on peut dire que la nature se soit enrichie depuis Raphaël » pp. 387-392

Un païs n’est découvert pour les gens d’une certaine profession, ils ne sçauroient profiter de celles de ses richesses, qui sont à leur usage, qu’après qu’il y a passé des gens de leur profession.

507. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre X. De la chronologie poétique » pp. 235-238

Nous avons prouvé l’uniformité du développement des nations, en montrant comment elles s’accordèrent à élever leurs dieux jusqu’aux étoiles, usage que les Phéniciens portèrent de l’Orient en Grèce et en Égypte.

508. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre troisième. Découverte du véritable Homère — Chapitre VI. Observations philologiques, qui serviront à la découverte de véritable Homère » pp. 274-277

Ce qui achève de prouver qu’Homère est antérieur à l’usage de l’écriture, c’est qu’il ne fait mention nulle part des lettres de l’alphabet.

509. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre I. Les origines. — Chapitre I. Les Saxons. » pp. 3-71

Jusqu’au seizième siècle, le corps de la nation, dit un vieil historien, ne se composa guère que de pâtres, gardeurs de bêtes à viande et à laine ; jusqu’à la fin du dix-huitième, l’ivrognerie fut le plaisir de la haute classe ; il est encore celui de la basse, et tous les raffinements des délicatesses et de l’humanité moderne n’ont point aboli chez eux l’usage des verges et des coups de poing. […] « Il n’y avait encore — rien qui fût,  — sauf l’obscurité,  — comme d’une caverne ; — mais le vaste abîme — s’ouvrait profond et obscur,  — étranger à son Seigneur,  — sans forme encore et sans usage. —  Sur lui le roi sévère — tourna les yeux,  — et contempla le gouffre triste. —  Il vit les noirs nuages — se presser sans repos,  — noirs, sous le ciel — sombre et désert. —  Il fit d’abord, l’éternel Seigneur !  […] Au-delà de l’Humber, je pense qu’il n’y en avait guère ; il y en avait si peu, qu’en vérité je ne me rappelle pas un seul homme qui en fût capable, au sud de la Tamise, quand je pris le royaume. » Il essaya, comme Charlemagne, d’instruire ses sujets, et mit en saxon à leur usage plusieurs livres, surtout des livres moraux, entre autres la Consolation de Boëce ; mais cette traduction même témoigne de la barbarie des auditeurs. […] Mais les Saxons, selon l’usage des races germaines, races vigoureuses et fécondes, ont multiplié énormément depuis six siècles ; il y en a peut-être deux millions en ce moment, et l’armée normande est de soixante mille hommes75. […] En Islande, patrie des plus farouches rois de la mer, il n’y a plus de crimes ; les prisons ont été employées à d’autres usages ; les seules punitions sont des amendes.

510. (1902) Le chemin de velours. Nouvelles dissociations d’idées

La vie future est la suite de la vie présente, et elle comporte les mêmes usages, les mêmes plaisirs, les mêmes déboires. […] Tel qu’il est, il répond à son usage ; il peut avoir l’utilité des classifications arbitraires de la botanique. […] Il s’agit des usages d’une caste intellectuelle. […] La morale est l’expression de la volonté de l’absolu, ou rien, ou un code d’usages. […] On parle d’obscurantisme ; il est dans la morale chrétienne et non dans un cérémonial et des usages hérités de la religion gréco-romaine.

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