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2403. (1868) Curiosités esthétiques « II. Salon de 1846 » pp. 77-198

La Chambre des députés est là qui témoigne de ce singulier tour de force. […] Leur goût immodéré pour la distinction leur joue à chaque instant de mauvais tours.

2404. (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Ma biographie »

Sainte-Beuve a recueilli depuis, à son tour, cet article dans le tome XI des Causeries du Lundi.

2405. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre premier. La structure de la société. — Chapitre III. Services locaux que doivent les privilégiés. »

Sens rapporte 70 000 livres, Verdun 74 000, Tours 82 000, Beauvais, Toulouse et Bayeux 90 000, Rouen 100 000, Auch, Metz, Albi 120 000, Narbonne 160 000, Paris et Cambrai 200 000 en chiffres officiels, et probablement moitié en sus en sommes perçues.

2406. (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre troisième. Les sensations — Chapitre II. Les sensations totales de la vue, de l’odorat, du goût, du toucher et leurs éléments » pp. 189-236

À son tour, chacune de ces petites sensations est composée de deux sensations élémentaires successives, lesquelles isolées ne sont pas aperçues par la conscience.

2407. (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLVe entretien. Examen critique de l’Histoire de l’Empire, par M. Thiers (2e partie) » pp. 177-248

À notre tour de raisonner.

2408. (1861) Cours familier de littérature. XI « LXIVe entretien. Cicéron (3e partie) » pp. 257-336

Mais l’aristocratie patricienne de Rome était si enracinée et si puissante qu’elle ne redoutait pas ces éclipses du pouvoir monarchique dans le changement de ses consuls ; et les tribuns du peuple ; à leur tour, garantissaient suffisamment les plébéiens des empiétements de l’aristocratie.

2409. (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXIIe entretien. L’Imitation de Jésus-Christ » pp. 97-176

Les astronomes, qui veillent la nuit au sommet des tours, découvrent les astres ; les mystiques entrevoient les vérités de l’autre monde à travers leurs larmes d’extase et du haut de leur exaltation !

2410. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 juillet 1885. »

La Musique qui ne représente pas les Idées contenues dans l’Apparence du Monde, mais qui, au contraire, est, elle-même, une Idée du Monde, et une Idée toute générale, enferme en elle, déjà, le Drame entier, de même que le Drame à son tour, peut, seul, exprimer l’Idée du Monde adéquate à la Musique.

2411. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre deuxième. L’idée de l’espace. Son origine et son action »

Bain, à son tour, dit que la caractéristique même de l’espace est d’être « un but pour le mouvement » ; d’où il conclut, entre autres choses, que la distance et même la grandeur ne peuvent être « des attributs originels de la sensibilité des yeux ».

2412. (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1860 » pp. 303-358

On compterait les allants et les venants sur ses doigts… Puis un chien qui fait, comme un homme, le tour de la place, puis un autre… Ah !

2413. (1857) Cours familier de littérature. III « XIVe entretien. Racine. — Athalie (suite) » pp. 81-159

Athalie, pour venger son père et sa mère des cruautés des prophètes, avait fait immoler à son tour tous les enfants de son fils Ochosias, de peur que ces rejetons de la famille de David par Joram ne prévalussent un jour sur la maison d’Achab.

2414. (1739) Vie de Molière

L’Isabelle de Molière occupe presque toujours la scène avec esprit et avec grâce, et mêle quelquefois de la bienséance, même dans les tours qu’elle joue à son tuteur.

2415. (1836) Portraits littéraires. Tome I pp. 1-388

Je crois entendre une cantatrice qui, pour dire toutes les notes de son clavier, s’arrête à chaque phrase d’une mélodie, brode le thème, le décompose, le brise, le réunit, le disperse en éclats, le reprend, le ramasse, et ne nous fait pas grâce d’un seul tour de force, jusqu’à ce que l’oreille ait compté tous les prodiges de son gosier. — Dussé-je être accusé d’irrévérence et d’impiété, dussé-je, en relisant Diderot, me sentir excommunié, je n’hésite pas à déclarer que je donnerais de grand cœur les deux tiers de Clarisse pour savourer plus à mon aise les parties que je préfère. […] Jusqu’ici il n’avait vu qu’une face de la pensée humaine, les idées ; il s’en est rassasié ; ses yeux se sont usés à les voir dans toutes leurs combinaisons possibles, il n’en veut plus ; il a tellement émoussé sa sensibilité intellectuelle, qu’il lui faut, pour vivre, pour nourrir sa parole, pour remplir ses journées, une série éclatante de paradoxes qui vont à leur tour recevoir, comme une rosée féconde, sa voix si pure et si mélodieuse. […] Je m’enfermerai dans mon amour comme dans une tour fortifiée, et je regarderai s’enfuir sur la route lointaine ces rêves dorés de ma jeunesse, si splendides aux premiers jours, et maintenant pâlissants et confus. […] À son tour Ellénore, si elle surprend sur le visage de son amant la trace de l’ennui, craindra de se plaindre et se résignera silencieusement.

2416. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre V. Les contemporains. — Chapitre VI. La poésie. Tennyson. »

. —  Ils voyaient la rivière luisante rouler vers l’Océan, —  sortie du milieu des terres ; bien loin, trois cimes de montagnes, —  trois tours silencieuses de neige antique — se dressaient rougies par le soleil couchant, et le pin ombreux, —  humecté de rosée, montait au-dessus des taillis entrelacés.

2417. (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXVIIe entretien. La littérature des sens. La peinture. Léopold Robert (2e partie) » pp. 5-80

La belle moissonneuse de Léopold Robert compte dix-neuf ans ; la délicatesse et la force de cette saison de la vie se marient, dans un harmonieux ensemble, sur ses traits ; elle regarde avec un demi-sourire de distraction et de raillerie les grotesques gambades des danseurs maladroits de l’Abruzze ; mais son œil large, ouvert et tendu par une arrière-pensée, lance au-dessus d’eux un regard chargé de rêverie vers le bel adolescent qui retient les buffles ; on voit qu’elle a l’espérance d’être bientôt la fiancée de cet Antinoüs rustique et de monter à son tour sur le char comme fille du maître du champ.

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