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1214. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Virgile et Constantin le Grand par M. J.-P. Rossignol. »

C’est ainsi que les noms des divinités mythologiques se trouvent l’un après l’autre éliminés au moyen de synonymes adroits ou de périphrases complaisantes.

1215. (1874) Premiers lundis. Tome II « Jouffroy. Cours de philosophie moderne — I »

Platon et Proclus, Descartes, Reid et quelques lambeaux de Kant, puis des préfaces, des notices et bon nombre de sublimes promesses ; et enfin cette étrange prophétie que tout l’avenir de l’humanité se trouvait dans le christianisme et dans la charte de la Restauration !

1216. (1874) Premiers lundis. Tome II « Poésie — Alexandre Dumas. Mademoiselle de Belle-Isle. »

Le duc, par suite d’un pari, se trouve tenu d’être, la nuit prochaine, à minuit, dans la chambre à coucher de mademoiselle de Belle-Isle ; la marquis se tient contre ; y sera-t-il ou n’y sera-t-il pas ?

1217. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre IV. De la philosophie et de l’éloquence des Grecs » pp. 120-134

Les anciens prenaient souvent leur point d’appui dans les erreurs, souvent dans des idées factices ; mais enfin ils se sacrifiaient eux-mêmes à ce qu’ils reconnaissaient pour la vertu ; et ce qui nous manque aujourd’hui, c’est un levier pour soulever l’égoïsme : toutes les forces morales de chaque homme se trouvent concentrées dans l’intérêt personnel.

1218. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Conclusion » pp. 355-370

Ils créent des idées grandioses, comme les poètes de grandioses images, et il est rare que la faculté créatrice d’images et la faculté créatrice d’idées se trouvent réunies dans le même homme, rare surtout qu’elles fonctionnent ensemble.

1219. (1894) Propos de littérature « Chapitre Ier » pp. 11-22

Tous deux, en face des choses, se trouvèrent idéalistes, mais M. 

1220. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre II. La commedia dell’arte » pp. 10-30

« La nation est vraiment comédienne, disait encore le président de Brosses en 1740 ; même parmi les gens du monde, dans la conversation, il y a un feu qui ne se trouve pas chez nous qui passons pour être si vifs. » Ajoutez que dans l’Italie catholique la profession du théâtre fut sans contredit plus considérée qu’en aucun pays du monde ; les princes et les cardinaux témoignaient pour cet art une admiration sans scrupules.

1221. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VI. La commedia sostenuta » pp. 103-118

Barra, Marca, Corcovizzo, Sanguino, Ascanio, des vauriens déguisés en sbires, ont arrêté le pédant qui se trouvait dans une position plus qu’équivoque.

1222. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309

Les comédiens français et les comédiens italiens s’établirent rue des Fossés-de-Nesle (depuis rue Mazarine), en face de la rue de Guénégaud, dans une salle construite sur l’emplacement où se trouve aujourd’hui le passage du Pont-Neuf ; ils y jouèrent alternativement jusqu’en 1680.

1223. (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre X. L’antinomie juridique » pp. 209-222

Certains groupes peuvent se trouver favorisés par cette évolution ; mais les individus n’en subissent pas moins la pression de ces groupes eux-mêmes.

1224. (1890) L’avenir de la science « I »

Ainsi la nature humaine se trouva mutilée dans sa portion la plus élevée.

1225. (1890) L’avenir de la science « IX »

La philosophie ne conserva ainsi que les notions les moins déterminées, celles qui n’avaient pu se grouper en unités distinctes et qui n’avaient guère d’autre raison de se trouver réunies sous un nom commun que l’impossibilité où l’on était de ranger chacune d’elles sous un autre nom.

1226. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVIII » pp. 305-318

Bret, pour redresser la citation, prétend qu’il faut substituer le nom de madame de Montausier, Julie de Rambouillet, à celui de sa mère ; et il se trouve que madame de Montausier, à l’époque où parurent Les Femmes savantes, 1672, était morte aussi depuis deux ans ou environ ; M. 

1227. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 151-168

D’ailleurs, ce n’est pas en cela que consiste la vraie ressemblance des Ouvrages ; c’est dans leurs proportions, c’est dans leur emplacement qu’elle se trouveroit : mais rien de tout cela n’est pareil chez nos deux Poëtes ».

1228. (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Japonisme » pp. 261-283

Parmi les menus objets réunis sur un plateau de laque, se trouvait une petite écritoire de poche — qu’au Japon, ils appellent yataté (porte-flèche), composée d’un étui de la grosseur d’un gros sucre d’orge contenant le pinceau de blaireau pour écrire, et d’un petit seau fermé, où est renfermée l’espèce d’éponge en poil de lapin, imbibée d’encre de Chine.

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