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397. (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Jean-Jacques Ampère »

De près et pour ceux qui étaient une fois en rapport avec lui, il était l’esprit investigateur par excellence ; il exerçait sur eux une action intime et décisive. […] Mais ici, avec Goethe, les rapports étaient tout différents : Goethe était déjà un ancien ; Werther appartenait à un autre siècle. […] On a aussi poussé à bout le principe de naturalisme et de physiologie, le rapport des lieux et des habitants ; on a fait les uns à l’image des autres ; on a montré et accusé le lien qui les unit jusqu’à le grossir et le forcer. […] M. de Sacy, si on l’interroge aujourd’hui, ne tient pas à dissimuler ce peu de goût, ce peu de rapport qu’il y avait entre leurs esprits. […] Il n’y avait pas dans cette organisation à courants mobiles un rapport étroit entre l’état de son âme et celui de son esprit ; même lorsque l’une était en peine, l’autre était volontiers en gaieté.

398. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Martin, Nicolas (1814-1878) »

[Rapport sur le progrès des lettres, par MM. 

399. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — O. — article » p. 429

Il a publié plusieurs Ouvrages sur l’ancienne Egypte, qui annoncent la connoissance la plus étendue & la plus réfléchie de tout ce qui a rapport à cette célebre partie de l’Afrique.

400. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « M. de Fontanes »

C’est le rapport de M. de Fontanes à Racine ; il est de cette famille, et il s’y présente à nous comme le dernier. […] Il est vrai que Fontanes, Grand-Maître, n’écrivit pas de gros traités sur l’Eucharistie, et qu’il lui manque, pour plus de rapport avec Du Perron, d’avoir été cardinal comme l’abbé Maury. […] Venu aux Écoles centrales peu après que la proscription de Fructidor en eut éloigné Fontanes, Millevoye ne put avoir avec lui que des rapports tout à fait rares et inégaux. […] Non pas toutefois qu’il fût sans rapports directs avec le pavillon Marsan même, et sans affection particulière pour les personnes ; mais il n’eût contribué qu’à modérer. […] On a, au reste, sur les circonstances de ce rapport, plus que des conjectures.

401. (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre premier. Mécanisme général de la connaissance — Chapitre II. De la rectification » pp. 33-65

S’il examine alors cette connaissance, il est tenté de la prendre pour un acte simple et nu, dépourvu de tout caractère, sauf son rapport avec la sensation passée qui est son objet. […] Considérons d’abord les deux extrémités de la sensation ou du présent dans leur rapport avec l’extrémité postérieure de l’image ou du passé. […] D’où l’on voit que le rejet doit se faire en arrière, de telle sorte que, sous la pression de la sensation actuelle, le bout postérieur de l’image semble coïncider avec le bout antérieur de la sensation actuelle et s’écarter le plus possible du bout postérieur de la sensation actuelle. — Considérons maintenant les deux extrémités du passé dans leur rapport avec l’extrémité antérieure du présent. […] Selon que le rapport des extrémités de l’image avec les extrémités de la sensation actuelle est différent, le mouvement de bascule s’accomplit dans un sens ou dans l’autre, et nous sommes à chaque instant témoins en nous-mêmes de ces étranges glissements.

402. (1911) Enquête sur la question du latin (Les Marges)

Guillain, président du Comité des forges de France, lequel s’est fait l’interprète des chefs de notre industrie et déclare qu’aujourd’hui les jeunes ingénieurs sont, pour la plupart, incapables « de présenter leurs idées dans des rapports clairs, bien composés et rédigés ». […] Professeur à la Faculté de Droit Colin, Ambroise (1862-1929) I. — Voici plus de vingt ans que je me trouve en rapport avec des milliers d’étudiants, soit dans les examens (si nombreux à Paris !) […] Je me demande quel rapport ceci peut avoir avec la politique. Il est constant que l’abandon graduel des études latines nous a donné une génération d’hommes qui massacrent la langue et ne savent plus ordonner un discours, un rapport.

403. (1911) La morale de l’ironie « Chapitre IV. L’ironie comme attitude morale » pp. 135-174

Dès lors, n’y a-t-il pas une attitude générale qui se propose à l’homme et qui résume l’ensemble de ses rapports avec, le monde social et le monde cosmique, avec lui-même, les contradictions et les harmonies qu’il trouve partout, en lui comme en dehors de lui ? […] Un sentiment, une idée n’ont de valeur que par leurs rapports avec un immense ensemble d’autres sentiments, d’autres idées et d’autres actes, ils doivent se coordonner et se subordonner. […] Ceci est vrai pour des ironies sans rapports visibles très étroits avec l’attitude morale que conseillent les traits caractéristiques du monde et des sociétés. […] Leurs rapports sont affaire de temps, de milieux, d’individus.

404. (1809) Quelques réflexions sur la tragédie de Wallstein et sur le théâtre allemand

Le plus habile de nos traducteurs en vers, l’abbé Delille, malgré son prodigieux talent, n’a pu néanmoins vaincre tout à fait, sous ce rapport, la nature de notre langue. […] La tragédie allemande la fait ressortir avec non moins de force par l’apparition d’une troupe de personnages étrangers à l’action, et qui n’ont avec elle aucun rapport ultérieur. […] La nature n’a point fait de l’homme un être isolé, destiné seulement à cultiver la terre et à la peupler, et n’ayant, avec tout ce qui n’est pas de son espèce, que les rapports arides et fixes que l’utilité l’invite à établir entre eux et lui. […] La destruction les remet, en passant sur elles, en rapport avec la nature.

405. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « BRIZEUX et AUGUSTE BARBIER, Marie. — Iambes. » pp. 222-234

Si je l’osais dire, je trouverais dans ces comparaisons de l’artiste quelque secret rapport de conformité avec sa propre et intime organisation, avec ses sauvageries bretonnes, sa pureté un peu farouche, et cette ombrageuse vigilance qu’il nous a lui-même si délicatement accusée : J’aime dans tout esprit l’orgueil de la pensée Qui n’accepte aucun frein, aucune loi tracée, Par delà le réel s’élance et cherche à voir, Et de rien ne s’effraye, et sait tout concevoir : Mais avec cet esprit j’aime une âme ingénue, Pleine de bons instincts, de sage retenue, Qui s’ombrage de peu, surveille son honneur, De scrupules sans fin tourmente son bonheur, Suit, même en ses écarts, sa droiture pour guide, Et, pour autrui facile, est pour elle timide. […] Fauriel, dans l’ingénieuse préface qu’il a mise à la Parthénéide de Baggesen, remarque quelque chose de pareil pour les perfectionnements apportés par Voss à une seconde édition de sa Louise, de cette Louise qui n’est pas sans rapport d’aimable parenté avec Marie.

406. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXII » pp. 222-236

Mais qu’il n’y ait pas trouvé quelque rapport avec ce qui se passait à la cour ; qu’il n’ait pas vu, pas soupçonné que la situation du marquis de Montespan eut quelque rapport avec celle d’Amphitryon, celle de Louis XIV avec celle de Jupiter, qu’il n’ait eu aucune intention en disant dans sa pièce : Un partage avec Jupiter N’a rien du tout qui déshonore, c’est ce qu’il est difficile de croire d’un homme qui était au courant de toutes les aventures galantes de la cour, et ne négligeait, que dis-je ?

407. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Le Docteur Favrot »

Bref, il a agi comme un rapporteur pressé par l’heure de son rapport, et surtout, surtout (pour moi, c’est le plus grand reproche !) […] … Il a été, je le reconnais, plus explicite sur la question des enterrements vivants, qu’il a exposée et qu’il a cherché à résoudre ; mais, franchement, était-ce un rapport, limpide comme l’eau, je le veux bien, mais froid comme elle, qui pouvait suffire pour traiter cette effrayante question qui convulse jusqu’à la pensée, et qu’à force de talent, d’émotion, d’éloquence, de griffe de feu dans l’éloquence, il faudrait, dans l’intérêt de sa solution absolue, attacher, comme une flamme, à nos esprits et à nos cœurs !!

408. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre IX. Suite des éloges chez les Grecs. De Xénophon, de Plutarque et de Lucien. »

Les grâces dans le même temps avaient, au rapport des anciens, embelli l’esprit, le caractère et l’âme de Socrate ; il allait quelquefois les étudier chez Aspasie : il en inspirait le goût aux artistes, il les enseignait à ses disciples, et probablement Xénophon et Platon les reçurent de lui ; mais Platon, né avec une imagination vaste, leur donna un caractère plus élevé, et associa pour ainsi dire à leur simplicité un air de grandeur ; Xénophon leur laissa cette douceur et cette élégante pureté de la nature qui enchante sans le savoir, qui fait que la grâce glisse légèrement sur les objets et les éclaire comme d’un demi-jour ; qui fait que peut-être on ne la sent pas, on ne la voit pas d’abord, mais qu’elle gagne peu à peu, s’empare de l’âme par degrés et y laisse à la fin le plus doux des sentiments : à peu près comme ces amitiés qui n’ont d’abord rien de tumultueux, ni de vif, mais qui, sans agitation et sans secousses, pénètrent l’âme, offrent plus l’image du bonheur que d’une passion, et dont le charme insensible augmente à mesure qu’on s’y habitue. […] Il y a sûrement du rapport entre le Télémaque et la Cyropédie ou l’Institution de Cyrus ; enfin, si on voulait, on en trouverait peut-être entre les personnes mêmes ; il est vrai que l’archevêque de Cambrai ne commanda point les armées comme le philosophe athénien, mais l’un fut le conseil et l’ami d’un roi de Sparte vertueux et austère : le duc de Bourgogne, l’ami et l’élève de l’autre, eut à peu près le même caractère.

409. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 279-280

On y trouve même des rapports qui n'avoient point été apperçus, quelques idées neuves, le tout présenté d'un style auquel on ne peut reprocher que d'être quelquefois obscur & traînant ; ce qui seroit deux défauts considérables, s'ils étoient continuels.

410. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Beauvoir, Roger de (1809-1866) »

Jules Barbey d’Aurevilly La Muse de M. de Beauvoir a plus d’un rapport avec une célèbre courtisane, restée sincère et tendre, malgré les dissipations de sa vie.

411. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Lomon, Charles (1852-1923) »

Elle a des rapports frappants avec Quatrevingt-Treize, de Victor Hugo, avec Cadio, de George Sand.

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