Ce sont plusieurs époques de la vie humaine bien liées ensemble que je voudrois appercevoir ; & il ne ma raconte sechement que l’histoire d’un jour : aussi le Poète se perd-il en paroles ; &, pour avoir voulu éviter un danger, il est tombé dans plusieurs autres, qui dissipent entièrement l’illusion, en me montrant la main laborieuse du Machiniste.
Racontez-nous ces voyages !
« Chaque phrase reflète l’œuvre, raconte, et annonce, elle nous mène dans l’esprit de l’auteur, et nous savons ce qu’on peut en attendre ; un lecteur un peu exercé arrive en avance à la conclusion ». […] Ariel ou la vie de Shelley d’André Mauroisfs « Ce qui nous fit veiller surtout, ce fut l’histoire de la duchesse Sanseverina à laquelle quelqu’un fit allusion, et que le neveu voulut bien raconter tout entière en mon honneur ».
Nous ne raconterons donc pas ici, comment, d’une simple traduction de la Cyclopædia d’Ephraïm Chambers, qu’elle devait être à l’origine [Cf.
On raconte la même chose de M. […] Il ne s’agit pas de peindre ou de raconter l’homme qui se délivre de la matière, mais d’éveiller, du premier au dernier vers, le sentiment vivant de cette délivrance d’obtenir du lecteur qu’il épouse et qu’il récrée en […] cet effort.
Il me paraît certain aussi que la locution « être dans la bouteille », dans le sens de « être dans le secret », vient aussi d’un mot de Sosie qui, lorsque Mercure lui raconte plat par plat le déjeuner que Sosie a fait, tout seul, le matin, s’écrie : Cette preuve sans pareille En sa faveur conclut bien ; Et l’on n’y peut dire rien, S’il n’était dans la bouteille. […] Rien de plus juste ; mais si coupable que soit Dandin, on ne trouve pas son châtiment en proportion de sa faute et il y aura toujours quelque gêne à écouter George Dandin, comme il y en a toujours une dans le monde quand quelqu’un raconte, évidemment dans le dessein de vous faire rire, une histoire qu’il y a quelque lieu de trouver triste ou, dans le dessein de vous attendrir, une histoire qu’il y a lieu de trouver plaisante » On sait assez l’effet de ces discordances.
Il croit presque aux événements qu’il raconte : « Je pars pour Alençon, pour Grenoble, où demeurent Mlle Cormon, M. […] Les noms, les événements sont empruntés à une fiction restée manuscrite, mais lue de beaucoup de personnes, et où Salomon Spaulding, vers 1809, avait raconté, pour se divertir, la légende de l’ancienne Amérique colonisée par les dix tribus d’Israël : en sorte que le livre de la vérité nouvelle est la contrefaçon d’un vieux roman.
Le second volume Rome, raconte une tentative de l’abbé, repris d’un accès de catholicisme, pour réformer l’Église.
… Si par hasard, errant par le monde, tu avais le bonheur de voir ma bien-aimée, console-la, d’abord, puis raconte-lui l’état de Madhava. » Cette fin de Madhava et Malati, moins le dixième acte, qui n’est qu’un épilogue quelconque, est vraiment large et grande, comme le commencement, la rencontre des deux amants sous l’arbre fleuri du jardin d’amour, est charmante, finement et gracieusement sensuelle, quelque chose comme une scène de la Bible, un peu tournée au trop élégant et au précieux. […] Ainsi à la scène iii de l’acte II, il raconte ses exploits et ses malheurs ; puis, brusquement, et comme n’y songeant plus, ou comme occupé d’un sujet plus important : « Et Monime ?
Vous vous les racontez en montant les marées, Et c’est ce qui vous fait ces voix désespérées Que vous avez le soir, quand vous venez vers nous !
Jadis (c’est-à-dire il y a vingt ou trente ans), quand une pièce nouvelle paraissait sur la scène, on patientait, pour avoir l’opinion de la presse, jusqu’au lundi suivant, jour consacré aux feuilletons dramatiques ; à présent, quand les journaux ne la racontent avant qu’elle ne soit jouée, c’est au sortir de la première représentation, vers deux heures du matin, que le journaliste chargé de la soirée théâtrale, le soiriste, jette sur le papier ses impressions.
Vous racontez, dans votre feuilleton, qu’un vieil abonné est venu me dire au foyer après Le Malade imaginaire : « Mes compliments tout de même, monsieur Coquelin… » On vous a induit en erreur. […] Je n’ai rencontré qu’un académicien très distingué (dont je tairai le nom) qui m’a dit : « Monsieur Coquelin, vous avez été étourdissant (pardon de cette confidence laudative). » L’histoire du vieil abonné vous a peut-être été racontée par un de mes camarades (ils sont si gentils, les camarades !).
D’autant plus que toute femme, même toute petite fille, a une histoire à raconter : la sienne, ou même et surtout l’histoire qu’elle voudrait qu’il lui arrivât.
On ne parloit pas de celle des anciens, dont quelques sçavans racontent tant de merveilles.
& comment on raconte l’histoire.