J’avais ajouté à ces ouvrages de ma façon une toute petite brochure politique, écrite quelques années auparavant sous le titre de : Avis aux puissances italiennes.
Je songeais à Dieu, qui depuis le commencement des temps fait les mêmes choses, et dont la puissance est sans bornes ; qui pardonne les fautes, parce qu’il est bon, et j’espérais qu’il me pardonnerait en considération de mes souffrances.
Il a d’abord contre lui la puissance publique ; il la tourne, il la surprend, et finit par la mettre de son côté.
Pour se punir elle-même, quand elle avait fait quelque chose de mal, elle allait embrasser les latrines… puis recommençait… Vers les douze ans, elle tombe en puissance d’une tireuse de cartes du pays, une ci-devant vivandière, parcourant le Morvan, en quêtant avec une besace et un panier.
Elle s’est élevée contre les grands exemples de domination de ces femmes, honorées de la fréquentation des philosophes, des hommes de lettres ; des savants, des penseurs, contre la puissance de ces fillasses n’ayant point pour excuse un art, un talent, un nom, le génie d’une Rachel, et chez qui les plus purs vont manger les truffes de la courtisane.
* * * — En province, toute puissance de travail se perd, au bout de quelque temps, dans le farniente plantureux de la vie matérielle.
L’écume de sa prophétie déborde jusque sur la nature ; il dénonce Babylone aux taupes et aux chauves-souris, promet Ninive à la ronce, Tyr à la cendre, Jérusalem à la nuit, fixe une date aux oppresseurs, déclare aux puissances leur fin prochaine, assigne un jour contre les idoles, contre les hautes tours, contre les navires de Tarse, et contre tous les cèdres du Liban, et contre tous les chênes de Basan.
L’acteur suranné, masqué de fards peu proéminents, élève à une puissance chaque, expression par les teintes et surtout les reliefs, puis à des tubes et exposants indéfinis par la lumière.
La maternité y est peinte dans un divin tercet : « Comme un petit enfant qui tend encore ses bras vers sa mère après qu’il en a épuisé le lait, attiré vers elle par la puissance de l’amour qui émane du dedans jusqu’au dehors !
Les herbes de la vallée et les cèdres de la montagne le bénissent, l’insecte bourdonne ses louanges, l’éléphant le salue au lever du jour, l’oiseau le chante dans le feuillage, la foudre fait éclater sa puissance, et l’océan déclare son immensité.
Tantôt cette multiplicité, cette distinction, cette hétérogénéité ne contiennent le nombre qu’en puissance, comme dirait Aristote ; c’est que la conscience opère une discrimination qualitative sans aucune arrière-pensée de compter les qualités ou même d’en faire plusieurs ; il y a bien alors multiplicité sans quantité.
Au lieu de considérer chaque genre comme comprenant en acte, une multiplicité d’objets, on veut au contraire maintenant que chaque objet renferme, en puissance, et comme autant de qualités qu’il retiendrait prisonnières, une multiplicité de genres.
Par l’audace et la simplicité de ses conceptions tragiques, par son intime connaissance des passions humaines, par son vers musical, par sa musique poétique, par l’intervention d’une nouvelle forme mélodique qu’on a appelée la mélodie continue et qui fait que le chanteur chante sans avoir l’air de le faire exprès, par son merveilleux orchestre qui joue à peu près le rôle du chœur dans la tragédie antique et qui, toujours mêlé à l’action, la corrobore, l’explique, en centuple l’intensité par des rappels analogues ou antithétiques à chaque passion, à chaque caractère du drame, Richard Wagner, vous transportera extasiés dans un milieu inconnu, où le sujet dramatique, vous pénétrant avec une puissance incomparable par tous les sens à la fois, vous fera subir des émotions encore inéprouvées ! […] Mais, entendez-le bien, et tous ceux qui ont lu et qui relisent ces œuvres de jadis le savent aussi bien que moi, il y avait dans ces contes formidablement échevelés un admirable élan vers l’Idéal, vers l’Amour, vers la Justice, une puissance incontestable, une conception encore confuse, mais très réelle, de la beauté. […] C’est la République des Lettres qui a publié les premières pages de Léon Hennique, de Guy de Maupassant, de Huysmans, de Paul Alexis, et qui est fière de l’avoir fait, puisqu’elle a concouru à produire des artistes d’une réelle puissance qu’il serait aussi absurde de dédaigner aujourd’hui qu’il était niais de mépriser autrefois les premiers Parnassiens.
. — Voici ce que je propose : — Vous connaissez respectivement vos forces et votre puissance d’absorption aurifère. — Nous allons, si vous le permettez, employer les moyens dont se servent les administrations pour les adjudications publiques… Vous allez soumissionner, — celle de vous qui me demandera le moins de temps pour faire le vide… dans ce portefeuille que voici plein… celle-là aura la préférence. […] Les romanciers en vogue, les auteurs dramatiques, rois de la coulisse, les journalistes en puissance de feuilleton ont leurs caudataires, et particulièrement les coupe-toujours de la critique, qui débitent la galette et le flanc de la réclame. […] Le lendemain, c’était Hermione ; huit jours après, c’était déjà celle qui fut Rachel. — On sait combien le public fut prompt à retourner à ce théâtre, presque délaissé, et avec quelle ferveur passionnée il accueillit la résurrection des vieux maîtres classiques. — Pour qu’un pareil enthousiasme ait pu se maintenir à un degré égal pendant dix-huit ans ; — pour avoir su, avec cinq ou six rôles, ramener le culte d’une forme dramatique qui n’était plus dans le goût de l’époque, — il fallait quelque chose de plus qu’un grand talent, il fallait cette puissance souveraine d’un art supérieur
Borkman confesse à Ella que, tout en la sacrifiant à son rêve de puissance, il l’a aimée, et que c’est pour cela qu’il n’a jamais touché à l’argent qu’elle lui avait remis. […] Toutes les fois qu’ils deviennent sérieux, — et ils vont alors jusqu’au tremolo, — c’est pour maudire la pauvreté, empêcheuse de chefs-d’œuvre, et pour rendre hommage à la bienfaisante puissance de l’argent, dans des tirades soignées qui ont, comme vous pensez, le plein assentiment des spectateurs. […] Mais Denis est dans une de ces situations où les plus simples deviennent capables de balbutier des paroles profondes (tel le vieux Akim dans la Puissance des Ténèbres).