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598. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Rêves et réalités, par Mme M. B. (Blanchecotte), ouvrière et poète. » pp. 327-332

Laisse rire toujours ta voix simple et touchante, Sauf à pleurer plus tard comme pleure le cœur.

599. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Appendice à l’article sur Gabriel Naudé »

En 1848, je fais ma campagne de Liège (de Sambre-et-Meuse, comme me le disait Quinet assez gaîment), ma seconde comme professeur : de là sortent Chateaubriand et son Groupe, publié plus tard.

600. (1874) Premiers lundis. Tome I « Mémoires du marquis d’Argenson, ministre sous Louis XV »

Il y a quelque honneur à lui de n’avoir été au commencement du dix-huitième siècle ni un courtisan dissolu, ni un philosophe de bel air, ni un parlementaire étroit, mais de s’être montré dès l’abord citoyen sérieux sous la Régence, économiste sous le système, et plus tard ministre intègre sous Pompadour.

601. (1874) Premiers lundis. Tome I « Anacréon : Odes, traduites en vers française avec le texte en regard, par H. Veisser-Descombres »

Tout le prouve donc, Anacréon fît du loisir sa principale affaire ; comme Simonide son contemporain, et comme plus tard Horace et La Fontaine, il était d’avis qu’on ne peut trop louer trois sortes de personnes, les dieux, sa maîtresse et son roi.

602. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — V — Villiers de L'Isle-Adam, Auguste de (1838-1889) »

Il en était de même de l’Intersigne qui avait été plus tard réuni aux Contes cruels, un recueil d’un indiscutable talent, dans lequel se trouve Véra, une nouvelle que Des Esseintes considérait comme un petit chef-d’œuvre.

603. (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Introduction »

Personne ne sent plus vivement que moi la nécessité de publier plus tard toutes les observations et tous les renseignements sur lesquels ces conclusions se fondent, et j’espère le faire prochainement ; car je sais parfaitement qu’il est à peine une seule des opinions discutées dans ce volume, à laquelle on ne puisse opposer des arguments conduisant, en apparence, à des conclusions directement opposées.

604. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 4, objection contre la proposition précedente, et réponse à l’objection » pp. 35-43

Quand je dis le hazard, j’entens chaque occasion prise en particulier, car ces occasions se présentent si fréquemment, qu’il faut que le hazard qui en fait profiter l’enfant dont je parle, arrive un peu plus-tôt ou un peu plus tard.

605. (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre V. Première partie. Les idées anciennes devenues inintelligibles » pp. 106-113

Cependant, plus tard peut-être, comme un germe qui a besoin d’être longtemps couvé, elles reparaîtront pour bouleverser le monde qu’elles avaient d’abord laissé tranquille.

606. (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Jean-Jacques Ampère »

Ampère passa depuis, me dit-on, au collège Henri IV et plus tard au collège Bourbon, dont il suivit les cours comme externe libre. […] Je dirai seulement de ce tendre intérêt qu’il inspira à Mlle Cuvier, intérêt mystérieux resté bien longtemps secret, et dont il est permis à peine de dévoiler quelque chose aujourd’hui79, que plus tard les voyages d’Ampère en Allemagne, puis dans le Nord, y apportèrent un arrêt et un obstacle, peut-être un brisement et une rupture intérieure : à son retour du Nord, il ne retrouva plus celle qui savait si bien l’écouter ; la noble jeune fille si distinguée, et depuis quelque temps promise à un autre, mourait de consomption avant l’autel. […] Et plus tard, à des années de là, voyageant en Grèce, Ampère lui fit la galanterie de couper à Delphes, à son intention, une branche du laurier qui existe aujourd’hui — ou qui existait — dans l’enceinte du πέμενος84 , « laurier descendant en droite ligne de feu Daphné », ainsi métamorphosée, si l’on s’en souvient, et il l’envoya à Chateaubriand avec quatre pages de compliments. […] Ce premier cours, dans lequel il paraît avoir apporté plus d’entrain et de vivacité de parole qu’il ne fit plus tard dans les chaires de Paris, a laissé un long souvenir à Marseille, si j’en juge par une étude sur Ampère, publiée par M.  […] La Providence ne devait pas lui permettre de se bercer longtemps d’une si chère espérance : moins de deux ans plus tard, Mlle Cuvier, moissonnée par la mort, laissait à ceux qui l’avaient approchée et connue le souvenir d’une âme toute céleste. » 80.

607. (1856) Le réalisme : discussions esthétiques pp. 3-105

cette guerre de couleur locale, de libre allure et de propriété d’expression qu’ils poussèrent plus tard à l’absurde. […] Ce n’est que plus tard, rentre à l’atelier, qu’il se permet d’arranger la nature et de l’orner d’attributs plus ou moins absurdes. […] Les portraits de Gérard, de 1800, qui ont pu sembler vulgaires dans le principe, prennent plus tard une tournure, une physionomie singulières. […] Chien-Caillou était un défi à toute une école, comme le fut plus tard le tableau de l’Enterrement à Ornans de M.  […] Cent ans plus tard, il devint un hochet polisson dans les mains des petits abbés, en même temps qu’un glaive à deux tranchants dans celles des philosophes.

608. (1887) Études littéraires : dix-neuvième siècle

Son style se gâta plus tard. […] Un peu plus tard, on l’envoya au lycée de Lyon. […] Jean Jacques Rousseau n’est venu que plus tard. Platon un peu plus tard encore, Byron vers la trentaine, et à la volée, Homère quand il n’était plus temps. […] Il était heureux de se sentir beau, aimé, brillant cavalier, homme de belles attitudes et de beaux gestes, plus tard orateur rappelant le Forum ou la Pnyx.

609. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Massillon. — P.-S. » pp. 38-40

xii, et à l’Appendice qui s’y rattache : Massillon, jeune et dans l’Oratoire, avait eu une veine de ferveur qui plus tard s’était fort calmée ; son talent naturel, comme il arrive à tant de grands talents, était resté chez lui assez indépendant du fond de l’inspiration même.

610. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « M. Andrieux »

Il était érudit, studieux avec friandise, intimement versé dans Horace, dont il donnait d’agréables et familières traductions, sachant tant soit peu le grec, et par conséquent beaucoup mieux que les gens de lettres ne le savaient de son temps : car de son temps les gens de lettres ne le savaient pas du tout, et, quelques années plus tard, la génération littéraire suivante, dite littérature de l’Empire, et dont était M. de Jouy, sut à peine le latin.

611. (1902) L’observation médicale chez les écrivains naturalistes « Chapitre I »

Ce dernier, entrant à l’improviste en une salle d’opération, raconterait plus tard à ses amis terrifiés : « C’était épouvantable !

612. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Desbordes-Valmore, Marceline (1786-1859) »

Et plus tard, dans le célèbre médaillon de David, vue de profil, — avec les mêmes traits, mais devenus si sérieux et si calmes, avec la grande paupière baissée, avec cette chevelure toujours courte qui s’arrange en masses, dignes de la statuaire, — comme à ce moment-là elle est épique et vraiment imposante !

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