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1681. (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre XIII : De la méthode »

Rentré chez lui, il détache la page, y met la date, la range à sa place dans un carton de faits semblables. […] Pourquoi les ordures et les folies y ont-elles une si grande place ?

1682. (1903) Légendes du Moyen Âge pp. -291

Les pèlerins apportaient à Roncevaux leur connaissance du poème, — qui avait évolué loin de là, — et ils prétendaient retrouver sur place ce qu’ils avaient dans la mémoire. […] Mais ici se place un de ces « malentendus féconds » dont aimait à parler Renan. […] L’édition qu’il place en tête est de Leipzig, 1602, in-4°, mais elle porte sur le titre : Neulich gedruckt zu Leyden. […] Le Juif Errant, marcheur éternel, a pris la place d’autres personnages qui, profondément différents à l’origine, étaient comme lui toujours en mouvement. […] La plupart des lais vraiment bretons parlaient d’amour, et, à ce titre, notre petit poème, au moins par le caractère que l’auteur y a introduit, méritait une place dans cette aimable compagnie.

1683. (1817) Cours analytique de littérature générale. Tome IV pp. 5-

Ces dénombrements ne perpétuent pas même le souvenir des individus, et tiennent la place que réclame l’action et que doit occuper la vue intéressante des héros et des mœurs. […] On ignore si l’on doit plus admirer l’art de cette invention que la judicieuse habileté de l’inventeur à mettre si exactement les choses à leur place. […] Les préceptes de Boileau vont si directement à l’instruction, qu’il faut méditer, pour en tirer profit, non seulement chacun de ses vers, mais chaque mot qu’il y place. […] Premièrement, la mesure de nos syllabes variables et indécises s’établit sur la propriété des accents, et non sur leur durée, qui change suivant la place occupée par les mots. […] Parmi les nombreux discours qui le caractérisent de mieux en mieux, un seul, si j’ose le dire, m’a paru fatiguant et hors de place, c’est celui que, durant l’attaque des retranchements et des vaisseaux, il adresse à Patrocle, impatient de rapporter à son bouillant ami la nouvelle de la perte des Grecs.

1684. (1910) Propos littéraires. Cinquième série

Hugo place l’objet de l’espérance et ici-bas et là-haut et partout. […] L’on n’est pas plus optimiste que cela, puisque, pour l’être plus, il faudrait inventer une troisième sorte d’espérance, dont je ne vois plus la place. […] On ne peut, au moins comme parole de bon augure, qu’accepter cette conclusion d’un ouvrage qui se place parmi les plus belles œuvres historiques qu’il nous ait été donné de connaître. […] Et, comme je l’ai dit, l’espérance dure jusqu’à ce que l’inconscience commence, et par conséquent il y a vraiment peu de place pour la douleur atroce et pour les affres effroyables. […] et mettez-vous à leur place, — ils sont bien embarrassés pour la définir, et bien empêchés, quoique dessinateurs, pour tracer la ligne exacte de démarcation où finit la galanterie et où l’obscénité commence.

1685. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Rêves et réalités, par Mme M. B. (Blanchecotte), ouvrière et poète. » pp. 327-332

., son imagination s’est créé comme des sœurs qu’elle transporte dans des situations diverses, qu’elle place même à plaisir dans des cadres assez brillants ; mais toujours et chez toutes la note fondamentale est le délaissement intime, la plaie secrète, la douleur.

1686. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LVIII » pp. 220-226

s’il venait un vrai poëte dramatique, combien il trouverait la place libre et le public disposé !

1687. (1875) Premiers lundis. Tome III « Eugène-Scribe. La Tutrice »

Sa nouvelle comédie, La Tutrice, doit prendre place parmi ces agréables croquis toujours bien reçus du public, pour lequel ils semblent écrits expressément, et qui occupent dans le répertoire si varié de l’auteur une place bien distincte à côté de ses productions plus sérieuses, Bertrand et Raton, l’Ambitieux et la Camaraderie.

1688. (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Les legs de l’exposition philosophie de la danse »

C’est une danse, non plus de harem, mais de place publique.

1689. (1887) Discours et conférences « Appendice à la précédente conférence »

Dans une histoire de la littérature anglaise, on donne une place à Bède et Alcuin ; dans une histoire de la littérature française, nous mettons Grégoire de Tours et Abélard.

1690. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre premier. Impossibilité de s’en tenir à l’étude de quelques grandes œuvres » pp. 108-111

Il s’agit de savoir quel rôle y jouent les grands hommes et quelle place doit leur être accordée.

1691. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIV » pp. 394-401

D’un autre côté, le parti de l’amitié n’est point pris nettement ; tant de beauté encore et tant d’orgueil se réduisent difficilement à la seconde place.

1692. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 211-219

Castor & Pollux occupent tour-à-tour la troisieme place ; un destin rigoureux ne leur permet point d’y régner ensemble.

1693. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface d’« Hernani » (1830) »

Aujourd’hui il ne doit y avoir place que pour la reconnaissance et les remerciements.

1694. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Platon, et Aristote. » pp. 33-41

Xénocrate, le plus ardent de tous, va joindre Aristote, l’attaque à son tour, l’embarrasse dans la dispute, fait quitter la place à l’usurpateur, & rétablit Platon dans tous ses droits, dans cette école célèbre par la réputation du maître, par le nombre & les talens des disciples, la propreté singulière & les ornemens du lieu.

1695. (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Examen du clair-obscur » pp. 34-38

Examen du clair-obscur Si une figure est dans l’ombre, elle est trop ou trop peu ombrée, si la comparant aux figures plus éclairées et la faisant par la pensée avancer à leur place, elle ne nous inspire pas un pressentiment vif et certain qu’elle le serait autant qu’elles.

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