mon pauvre père ! […] Préface des Lionnes pauvres. […] Préface des Lionnes pauvres. […] Préface des Lionnes pauvres. […] Préface des Lionnes pauvres.
Son âme est comme un orgue d’airain où rugissent les malédictions et les sanglots des Pauvres. […] Il se heurte à l’égoïsme des gros négociants à l’ignorance des pauvres. […] Les Pauvres ont faim et soif de beauté — on leur fait manger des excréments. […] C’est parce qu’ils savent que le drapeau est un fétiche efficace pour le maintien des Pauvres sous leurs suçoirs. […] Et le sieur Gidel, universitaire, qui attribue au pauvre Lélian le Traité du verbe de M.
Mais la nature ne fait rien à demi, et c’est quand la pauvre bête humaine est chargée de misère à ne se plus relever, qu’elle ajoute encore de plus lourds fardeaux. […] Un peu comme Titus, un peu comme Bérénice, ils se quittent pour ne plus se revoir, pensant tous deux à la pauvre morte dont le souvenir, léger fantôme, est venu se mettre entre leurs désirs. […] ne dites pas cela… Je vous assure que le pauvre enfant n’est pas coupable ! […] Les dieux veillent d’ailleurs sur le pauvre mari qui, un matin, voit rapporter mourante son étrange compagne. […] Cette dernière victime était un pauvre enfant nommé Paul Tékvili, âgé de cinq ans et orphelin depuis 1865.
Au contraire, il n’y a point d’homme plus doux, plus maniable, plus incapable de rancune ; sa moquerie n’est jamais de la méchanceté ; il ne veut que s’amuser, il ne veut point nuire ; parfois même, au plus beau de son conte, la pitié le prend pour les pauvres dupes. […] Le pauvre homme ne pouvait pas en rendre de bien utiles ; mais son sentiment suffisait à l’acquitter. « Ne montrez ces vers à personne, écrivait-il à Racine, car Mme de La Sablière ne les a pas encore vus. » Il lui gardait ainsi la seule chose qu’il pût donner, des prémices. […] Il peut être pauvre, maladroit, négligent, sensuel.
J’entends que ma mère mourra, Et le sait bien, la pauvre femme ; Et le fils pas ne demeurera. Je connais que pauvres et riches, Sages et fols, prêtres et lais (laïques), Noble et villain, larges et chiches, Petits et grands, et beaux et laids, Dames à rebrassés (hauts et plissés) collets, De quelconque condition, Portant atours et bourrelets, Mort saisit sans exception. […] Après quoi Villon poursuit son propos : Puisque papes, rois, fils de rois… Sont ensevelis morts et froids, En autrui mains (aux mains d’autrui) passent leurs rênes ; Moi, pauvre mercerot de Rennes, Mourrai-je pas ?
C’est lui qui, dans la fable du berger devenu ministre, a dit, pour nous expliquer comment le pauvre homme, brusquement jeté du milieu de son troupeau au gouvernail d’un État, s’en tire beaucoup mieux qu’on n’aurait pu croire : Il avait du bon sens, le reste vient ensuite. […] Un des plus heureux passages de l’épisode de Graziella, c’est quand le poète, après la tempête qui l’a jeté dans l’île de Procida, réfugié au sein de cette famille de pêcheurs, se met à lire et à traduire à ces pauvres gens, durant la veillée, quelques-uns des livres qu’il a sauvés du naufrage. […] La pauvre Graziella surtout va puiser dans cette lecture charmante du livre innocent le poison mortel qui la tuera.
Les pauvres pieds de la sœur Emmerich n’ont jamais chaussé l’orgueilleux bas bleu. […] I Il y a quelques années, l’un des trois ouvrages que voici apprit au monde, qui l’ignorait, le nom de cette pauvre religieuse, — la sœur Anne-Catherine Emmerich. […] Toute notre affaire à nous, — nous l’avons dit, — c’est de montrer le poëte qu’on ne voit pas plus que la sainte dans la sœur Emmerich ; le poëte, dans cette paysanne qui parle patois westphalien, invisible encore plus peut-être que la sainte, dans cette pauvre religieuse à névrose, et de rappeler, — mais non pas pour qu’il s’en corrige, — l’aimable accueil que, de toute éternité, le monde fait également à ses poëtes et à ses saints !
Elle se trouve heureuse cependant qu’il soit comme cela. » Et Renée ajoute un mot qui donnera aux esprits qui sentent, dans le moindre détail de style, toute la manière d’un écrivain : « Elle aimait donc pour aimer, — simplement : elle avait autant de désintéressement qu’elle avait d’imagination, la pauvre femme ! […] Elle fit mentir toutes les prédictions de l’astrologie, car elle ne bouleversa point le monde ; la pauvre femme, hélas ! […] Saint-Évremond, cet homme supérieur dont personne ne parle, ce pauvre assassiné par Voltaire et par Montesquieu, qui l’ont outrageusement volé, est jugé avec une fermeté de raison et une justice qu’il faut honorer ; car les injustices littéraires ne valent pas mieux que les autres, et le courage en littérature est aussi une vertu.
Elles sont seulement voluptueuses de cœur, dans toute l’étendue de la tendresse de ce cœur. » « Oh le pauvre cœur de femme qu’un rien de l’être aimé, émeut, exalte, froisse ! […] Je le revois avec sa figure de gentil Pierrot fatidique, même en nos soupers, je le vois avec la triste figure de Pierrot noyé, que devait avoir le pauvre cher garçon. […] les pauvres co-locataires qu’ils vont avoir, que je les plains ! […] La pauvre Réjane, cause de ce retard, n’arrive qu’à deux heures. […] et au moyen d’un dramatique tout simple, du dramatique que je pouvais rêver pour ma pièce… Et comme dans la scène de l’apport de l’argent, pour le rachat de la conscription, elle dit bien et d’une voix tellement remuant les entrailles : « Pas plus que l’autre, pauvre ami… pas plus que l’autre !
Pauvre Vinet 1 Et comme Sainte-Beuve avait raison ! […] 20 : Achevé la lecture de Riche et pauvre. 21 : Commencé un article sur Riche et pauvre. […] Vous vous trouvez tiède et froid pour la charité, courez aux lieux où sont les pauvres ! […] Pauvre mère !
Ils n’ont plus » la pauvre ressource de plaider l’infirmité intellectuelle, et il ne leur restera, s’ils résistent, que la monstruosité morale. […] — Tu me fais de la peine, pauvre homme. […] Pauvre petit pasteur, retiré loin du monde dans ta maison de la rue de La Tour d’Auvergne, je te plains ; la partie n’était point égale. […] un pauvre homme vide au prurit morbide, plus digne d’une salle d’hôpital que d’un trône parmi les hommes. […] est le même, et le caprice de la fortune ne rend pas moins affreux le déboire des pauvres auteurs, sans qu’ils aient la consolation amère de pouvoir se dire qu’il est justifié.
Elle connaît la route du n° 5817, où nous nous embrasserons comme des pauvres. » À Malte, qu’il croque en deux traits et qu’il définit « un rocher imprenable gâté par des fortifications qui demandent quarante mille hommes pour les défendre », ou encore « une belle maison encombrée de meubles dans laquelle on ne peut pas entier », — à Malte, Horace a un crève-cœur : « Les Anglais font la pluie et le beau temps, et exercent de ce point une influence effroyable. […] Je n’ai plus vu que des bergers, des mages, de pauvres petits enfants égorgés et un berceau duquel est sortie une législation qui devait changer la face du monde. […] voilà tout ce que j’avais à te dire qui s’échappe ; je ne vois plus que ces pauvres diables. […] Le second jour les bois étaient jonchés de ces pauvres misérables couchés dans la boue sans pouvoir agir de leurs membres.
Depuis le bon évêque de Belley, Camus, qui a fait tant et de si pauvres romans chrétiens, jusqu’à ceux qu’on renouvelle de nos jours, je sais que les auteurs ont cherché à éluder, à se déguiser l’inconvénient ; mais il est dans le fond et la nature des choses, et on peut au plus le dissimuler et le diminuer en s’avertissant. […] » Pauvres gens ! […] Il y en a des plaines immenses qui sont la part des riches, et de petits coins qui sont le trésor du pauvre, et qu’il entoure et veille avec un soin plein d’affection. […] et, quand vos grains recueillis seront devenus le pain des familles, ce pain que nous autres, insensés des villes, mangeons avec tant d’indifférence et d’oubli, le pauvre, toujours chrétien, lui, n’entamera pas sa nourriture unique, la vie de ses enfants, sans faire, avec la pointe de son couteau, cette croix dont il salue le jour et la nuit, et tous les actes de on existence laborieuse ; il remerciera Dieu du bienfait accordé à ses peines ; il lui demandera de bénir encore les travaux auxquels il s’apprête et pour lesquels il se fortifie.
comme tous les modèles, sourit à la fois à chacun de ceux qui regardent et a l’air de ne sourire qu’à un seul : pauvre amant qui se croit uniquement regardé ! […] Ce pauvre lépreux, avant d’être à la Cité d’Aoste, vivait à Oneille. […] Parmi les ancêtres du Lépreux, en remontant vers le moyen âge, je ne rappellerai que le touchant fabliau allemand du Pauvre Henry : c’est le nom d’un noble chevalier tout d’un coup atteint de lèpre. […] Le chapitre xix, où tombe cette larme de repentir, pour avoir brusqué Joannetti, et le chapitre xxviii, où tombe une autre larme, pour avoir brusqué le pauvre Jacques, sont tout à fait dans la manière de Sterne.
La satire du Pauvre Diable (1738) distribua impartialement de larges volées de bois vert sur les épaules de tous les ennemis du « vieux Suisse », ennemis philosophiques, poétiques, personnels ; jansénistes, jésuites, parlementaires, comique larmoyant, Gresset, Trublet, Pompignan, Desfontaines, Fréron, Chaumeix : que sais-je ? […] Il fit pleuvoir sur la tête de l’honnête Pompignan une grêle de facéties, il l’inonda de ridicule : le crime du pauvre homme était de ne pas aimer la philosophie que Voltaire aimait. […] Une autre fois553, le pauvre chevalier de Chastellux se voyait élevé au-dessus de Montesquieu ; il fallait que Condorcet agacé avertit charitablement Voltaire du ridicule de cette comparaison, et qu’il y avait des réputations auxquelles on ne pouvait toucher. […] Intéressé comme il s’est montré souvent, il abandonnait sans cesse à ses amis, à ses libraires, à ses comédiens, à quelque pauvre hère, le produit de ses œuvres.