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612. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » pp. 346-348

A cela près, on ne sauroit trop admirer l'étendue des connoissances, des recherches, & la littérature qu'elle offre à l'esprit du Lecteur, étonné de voir tant d'événemens traités sans confusion & avec une rare supériorité.

613. (1802) Études sur Molière pp. -355

. — Celui de cette pièce offre sans doute nombre de fautes grammaticales. […] Jamais au spectateur n’offrez rien d’incroyable. […] Les scènes. — Pas un ouvrage de Molière qui en offre un plus grand nombre de belles, et le vice des autres tient à celui du sujet. […] Chapelle lui offrit de faire la scène de Caritidès 27 et l’exécuta si mal qu’elle fut rejetée. […] Tout cela n’offrira plus la moindre contrariété, dès qu’on saura que l’abbé Roquette était le Tartuffe, et monsieur De Harlai l’Orgon.

614. (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VI : Difficultés de la théorie »

Et, en effet, la nature nous en offre parfois des exemples. […] L’organe électrique de certains poissons offre un autre exemple d’une difficulté toute spéciale. […] Les organes électriques des poissons offrent une autre difficulté plus sérieuse encore ; car ils s’observent seulement chez une douzaine d’espèces, parmi lesquelles il en est plusieurs dont les affinités sont très éloignées. […] La présence d’organes lumineux chez quelques insectes, appartenant à différentes familles ou ordres, offre des difficultés semblables103. […] La sélection naturelle ne peut absolument causer aucune modification chez une espèce exclusivement pour le bien d’une autre espèce, bien que dans la nature certaines espèces profitent incessamment des avantages que leur offre l’organisation des autres.

615. (1845) Simples lettres sur l’art dramatique pp. 3-132

Le succès se soutint ; j’en eus la preuve dans l’offre que me fit M.  […] Deux autres journaux désiraient ma collaboration et me proposaient aussi des traités : ces traités étaient plus avantageux que celui que pouvait m’offrir la Revue des Deux Mondes. […] Buloz eut beau prier, supplier, offrir de féconder de son argent l’oignon du poète ; la fantaisie du poète n’était pas là : il fit les Voix intérieures. […] Ce fut alors que M. de Rémusat, voyant que j’étais moins bien traité que mes confrères, m’offrit un matin, dans son cabinet, de faire combler par le ministère la différence qu’il y avait entre mes traités et ceux de M.  […] « Tout à vous, « Vacquerie. » Or, du moment où un théâtre non subventionné offre pour avoir un drame en cinq actes une prime de 15 000 fr., le Théâtre-Français, qui reçoit une subvention de 200 000 livres, peut bien donner 5 000 fr.

616. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LIII » pp. 206-208

— Si l’exposition de cette année offre peu de grandes toiles très-remarquables, on y signale une foule de paysages et de jolis tableaux de moyenne dimension.

617. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Leygues, Georges (1857-1933) »

… Gardez donc le trésor que votre main m’offrait.

618. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 328-331

Pour mettre nos Lecteurs en état d’en juger, il nous suffira de citer une des réflexions de l’Auteur sur la doctrine désespérante de ceux de nos Philosophes, qui n’offrent, pour toute consolation, à l’humanité souffrante ou malheureuse, que l’attente du néant & la résolution de la hâter par une mort volontaire.

619. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 380-382

Son exposition de la Philosophie d’Epicure, sa Philosophie particuliere, & tous ses Traités, n’offrent rien qui fasse soupçonner un Philosophe entêté de ses idées au préjudice de ce qu’il doit croire & respecter.

620. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 412-415

L’immense Recueil de ses Poésies offre quelques autres morceaux assez heureux, mais toujours noyés dans un déluge de Vers vides & boursoufflés.

621. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 416-419

Les Vies qu’il offre au Lecteur, sont très-éloignées de tout pieux excès.

622. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 210-213

Ceux qui auroient désiré encore, pour l'honneur de la Philosophie, que l'Histoire de notre Littérature n'offrît point un trait si propre à la dégrader, ignorent également que la Philosophie est terrible, quand on résiste à son zele pour l'instruction & le bonheur du genre humain : Discite justitiam moniti, & non temnere Divos.

623. (1763) Salon de 1763 « [À mon ami Monsieur Grimm. » pp. 171-182

Je vous parlerai des tableaux exposés cette année à mesure que le livret qu’on distribue à la porte du Salon, me les offrira.

624. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Avis du traducteur » pp. -

Rendre sensible cette unité, telle devait être la pensée de celui qui au bout d’un siècle venait offrir à un public français un livre si éloigné par la singularité de sa forme des idées de ses contemporains.

625. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Saint-Arnaud. Ses lettres publiées par sa famille, et autres lettres inédites » pp. 412-452

C’est ce nerf héroïque, cette veine de sentiments énergiques déjà anciens, cette lutte prolongée du moral et du physique, qui mérite étude et qui offre à l’observation un intérêt puissant. […] Être tout entier et donner de toute sa force sur chaque point successivement ; faire de chaque difficulté qui s’offre sa grande bataille, et dire à chaque fois : C’est le grand jour ! […] Qu’elle s’offre à sa portée, cette occasion quelconque, il ne la marchandera pas. […] Les critiques très discrètes qu’on entrevoit permettent seulement de distinguer et de nuancer ces figures, que les bulletins avaient l’habitude d’offrir sous un jour trop uniforme. […] Cette occasion, elle ne s’offrit point d’abord, et il fallut des combinaisons pour l’amener.

626. (1861) Cours familier de littérature. XI « LXIVe entretien. Cicéron (3e partie) » pp. 257-336

« Quand ma patrie fut tombée dans ce dernier état, dépouillé de mes anciennes fonctions, je repris ces études, qui, tout en calmant mes douleurs, m’offraient de plus le seul moyen qui me restât d’être encore utile à mes concitoyens. […] N’est-ce pas précisément ce que la république représentative offre aux publicistes modernes de plus rationnel et de plus parfait ? […] La vie privée m’offrait plus de charmes qu’à tout autre : car je cultivais depuis mon enfance les études libérales, si variées, si délicieuses pour l’esprit. […] Accablé par la fatigue de la route et par la longueur de cette veille, je tombai bientôt dans un sommeil plus profond que de coutume ; tout à coup une apparition s’offrit à mon esprit, tout plein encore de l’objet de nos entretiens ; c’est la vertu de nos pensées et de nos discours d’amener pendant le sommeil des illusions semblables à celles dont parle Ennius. […] Caton montre à ses jeunes amis que toutes les grandes âmes ont pressenti l’immortalité, et n’ont vu la véritable vie qu’au-delà du tombeau. » Il rappelle les arguments des philosophes socratiques, et toutes les meilleures preuves qui, dans les temps anciens, s’étaient offertes à la raison pour établir la sublime vérité enseignée par Platon et par son divin maître.

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