— Il tombe enfin percé de coups, et la populace l’outrage après sa mort avec la même lâcheté qu’elle l’avait adoré vivant. […] Néron, mort, n’avait rien à exiger de toi ; tu n’avais, toi-même, rien à craindre de lui. […] D’ailleurs elle-même, par l’usage du contrepoison, avait prémuni sa vie contre ce genre de mort. […] L’empereur consacrerait à sa mère, après sa mort un temple, des autels, et toutes les autres ostentations de la piété d’un fils. […] Deux hommes remarquables sont morts avant le temps dans ces derniers mois.
Et puis : « Que de jeunes gens sauvés par cette mort qui semble les anéantir ! […] Nul de ces jeunes morts qui ne mérite son portrait, une étude, son reliquaire. […] Il est beau que des morts de vingt ans n’aient eu le temps que de songer à la patrie ! […] Ma seule douleur, mon seul regret sera de penser à la peine que vous fera ma mort. […] Ces jeunes gens, honneur et salut de la France, obéissent à la terre et aux morts.
Guy de Maupassant La mort vient d’affranchir Guy de Maupassant. […] Ce serait une étrange folie que d’envier les hommes illustres après qu’ils sont morts. […] Au reste, le naturalisme a deux grandes ennemies : la douleur et la mort. […] Pour que la philosophie du Cas de Mme Luneau ou même de Marroca fût le vrai, il faudrait que la douleur fût absente du monde, et qu’on pût ne jamais songer à la mort. […] Et sans doute aussi la peur de la mort, la peur de l’inconnu, la préoccupation atroce de la folie menaçante ont été pour quelque chose dans cette transformation…
Mort, il appartient à sa famille, qui l’étouffe. […] Or, ceux-ci ne sont pas morts à l’heure actuelle. […] Les morts font véritablement peur. […] On craint que les morts se conduisent mal. […] Voilà pour les morts.
Il ouvrit sa maison aux deux époux, et la mort seule le sépara de sa fille. […] … Du jour où tu disparus la mort commença à devenir une douce chose ! […] » écrivit-il peu de jours avant sa mort. Cette mort fut douce, poétique, amoureuse et sainte comme sa vie. […] Quelle mort et quel oreiller !
La mort, ajoutèrent-ils, n’y fut jamais aussi morte ! […] La mort de Jules II devança le sépulcre. […] Elles flottaient entre une tombe et le ciel, comme des nuées du soir sur un champ des morts. […] Nous ne citerons que quelques vers de ce dialogue poétique que la mort seule de Vittoria Colonna interrompit. Cette mort assombrit pour jamais l’horizon déjà sombre de la longue vie de Michel-Ange.
Mais il faut que cette guerre soit féconde, et que de toutes ces morts jaillisse une vie nouvelle pour l’humanité. […] Je ne veux pas me préparer à la mort, mais à la vie. […] La vie éternelle, si je comprends bien ce jeune lévite mystérieux, n’est pas un repos ; ébauchée ici-bas, elle ne change pas de qualité après la mort ; après la mort, les hommes continuent le noble labeur de la terre. […] Et j’ai donné la parole aux morts seulement. […] Ils vivront, mais fussent-ils morts, la France va se reconstruire avec leurs âmes comme pierres vivantes.
Après la mort de son père, en 1599, il devint chef de troupe et entrepreneur de théâtre. […] La vie va et vient dans la mort. […] secouez ce tranquille sommeil qui n’est que l’image de la mort ; venez voir la mort elle-même ! […] Macbeth reconnaît la mort. […] Elle subsista sans vicissitude et sans langueur jusqu’à la veille de sa mort.
Le procurateur n’était pas investi comme le légat impérial du droit de vie et de mort. […] Combien de sentences de mort dictées par l’intolérance religieuse ont forcé la main au pouvoir civil ! […] Or si jamais crime fut le crime d’une nation, ce fut la mort de Jésus. […] En son nom, durant des siècles, on infligera des tortures et la mort à des penseurs aussi nobles que lui. […] , XV, 44) présente la mort de Jésus comme une exécution politique de Ponce Pilate.
Tel fut l’effet que produisirent ces fameux jugements exercés en Égypte sur les morts, et qui n’ont été depuis imités par aucun peuple. Il y avait un lac qu’il fallait traverser pour arriver au lieu de la sépulture ; sur les bords de ce lac on arrêtait le mort : « Qui que tu sois, rends compte à la patrie de tes actions. […] Là se dévoilaient les crimes secrets, et ceux que le crédit ou la puissance du mort avait étouffés pendant sa vie ; là, celui dont on avait flétri l’innocence, venait à son tour flétrir le calomniateur, et redemander l’honneur qui lui avait été enlevé. […] L’orateur finissait par invoquer sur lui le dieu redoutable des morts, et par le confier pour ainsi dire à la divinité, en la suppliant de ne pas l’abandonner dans ce monde obscur et inconnu où il venait d’entrer ; enfin en le quittant, et le quittant pour jamais, on lui disait pour soi et pour tout le peuple, le long et éternel adieu. […] Lorsqu’un de ces princes était mort, et que le peuple était assemblé, il paraissait alors différents accusateurs pour déposer contre sa mémoire.
C’est là le caractère particulier de la mort par le curare. […] « La mort arrive, dit M. […] Un simple sommeil paraît être la transition de la vie à la mort. […] ou encore à cette autre : qu’est-ce que-la mort ? […] Tout le monde s’entend quand on parle de la vie et de la mort.
On s’étonne de tant d’audace et d’insulte sous la main d’une reine captive, à qui un mot d’Élisabeth pouvait rétorquer la mort ; mais la mort en ce moment était moins terrible à Marie Stuart que la vengeance ne lui était chère. […] La mort d’Élisabeth était le préliminaire de ce plan. […] Cette demeure féodale était solennelle et triste comme l’heure de la mort qui s’approchait. […] La reine, jusque-là si coupable, fut transformée en martyre par l’approche de la mort. […] « Faict le matin de ma mort, ce mercredy huictiesme février 1587.
Il en avait la force, la bravoure, la crânerie (il a fait un livre intitulé : Crâneries de tête et de cœur), et son vers, éclatant et dru, était la grenade qui portait la mort dans le rang· Je dis bien, en disant la mort, car il était un satyrique Il l’était de tempérament et de vocation. […] Et il est mort sans s’être plus rendu qu’elle ! […] Il aimait mieux, par exemple, exhumer ce mort trente-six fois mort et trente-six fois ridicule d’Abbé de Marolles, que de parler de ce robuste vivant qui s’appelait Amédée Pommier, et qui ne tendit jamais sa noble main à l’aumône d’un article. […] traductions, projets, travaux ont été interrompus par la mort de sa femme, qu’il prévoyait pourtant. […] Mais ce qui rend cette impression encore plus profonde, c’est qu’immédiatement après avoir tracé cet écrit qu’on ne sait trop comment nommer, cette espèce de révélation testamentaire de sa vie, Amédée Pommier soit mort, après l’avoir signée· Cette mort presque subite donne, je trouve, à sa vie, la grandeur d’une destinée.
bienheureux et chers, et bénis les âges antiques, où les nations couraient par bandes à la mort pour la patrie ! […] Ce grand anatomiste se trouve une nuit éveillé par le bruit des morts de son cabinet qui se sont remis à vivre, qui dansent en ronde et chantent en chœur un hymne à leur grande patronne la Mort ; c’est par cet hymne en vers que le dialogue commence. […] ne vous souvenez-vous plus que vous êtes des morts ? […] L’AMOUR ET LA MORT. […] Frère et sœur à la fois, naquirent fils du Sort, Éclos le même jour, et l’Amour et la Mort.
L’oracle les condamne à succomber sous ses murs ; ils le savent, et la mort prédite accroît leur fureur. […] Alors commence le plus grand Office des morts que l’antiquité nous ait conservé. […] Le Chœur hésite un instant : doit-il se réjouir de la victoire qui délivre Thèbes, ou pleurer la mort de ses rois ? La pitié l’emporte, il se retourne vers les morts et n’aura de chants que pour eux. […] Ainsi donc mon âme reste fidèle à ce malheur : vivante, je serai la sœur de ce mort.