De même, s’il peut paraître trop fort que le cardinal de Pelvé se targue de la bassesse intéressée de son dévouement à la maison de Lorraine, quoi de plus vraisemblable qu’il loue Philippe II d’être prêt à donner une partie de ses royaumes, pour que tous les Français deviennent bons catholiques et reçoivent la sainte inquisition ? […] On l’appelle M. de Rieux le jeune, parce qu’il n’est pas de l’ancienne maison de Rieux. […] Montaigne, qui mourut en 1592, lui permit, par une clause testamentaire, de porter les armes de sa maison. […] Dans le temps même qu’il écrivait son traité De la Sagesse, faisant bâtir une petite maison à Condom, en l’an 1600, il y mit sur la porte : « Je ne sçai. » Entre cette devise et celle de Montaigne, il y a cette différence que Charron semble y avouer qu’il a été par moments incommodé de l’ignorance qui fait les délices de Montaigne. « Que sais-je ?
Voici Vaucorbeil, le compositeur, qui a la terreur du velours, et c’est une préoccupation angoisseuse, quand il est invité dans une maison où il dîne pour la première fois, de savoir si les chaises de la salle à manger sont recouvertes en velours. […] Nous avons dîné à une table sur la place, et nous avions devant nous le soleil couchant, la Seine, les grands arbres du parc, le coteau de Bellevue où Charles Edmond est heureux dans sa maison, et où je n’ose plus le conduire. […] 31 mai Je suis malade, et j’ai une affreuse peur de mourir… mon pauvre frère serait mis dans une maison de santé avec un curateur, qui pourrait bien être son envieux intime. […] » J’ai dit au jardinier : « Allez couper toutes les roses du jardin, qu’il emporte là-bas au moins cela de cette maison, qu’il a un moment tant aimée !
Cousin, qui a été admis à voir les anciens portraits de la duchesse de Chevreuse chez M. le duc de Luynes actuel, lui paie son hospitalité en proclamant grand homme le chef de sa maison, comme s’il était, lui, M. […] » il ne disait pas : de notre Maison. […] Marie de Hautefort, la quatrième enfant du marquis Charles de Hautefort, maréchal de camp des armées du roi et gentilhomme de sa chambre, était entrée de bonne heure dans la maison d’Anne d’Autriche. […] Dans ce temps où Richelieu et Mazarin avaient contre eux les linottes coiffées, il n’y a rien, ce nous semble, de plus petit, de plus nauséabond, que cette conspiration des filles de chambre contre les hommes qui voulaient l’ordre dans la maison et la nationalité dans le pays.
André Theuriet Son livre (Dernières élégances) vous fait l’impression du château de la Belle au bois dormant ; seulement, ce château est une petite maison de la fin du xviiie siècle, et la princesse, endormie pendant une lecture des Contes moraux, s’est réveillée en l’an 1869, vêtue à la mode ancienne, avec un œil de poudre et un soupçon de rouge.
J’en ai lu dernièrement quelques-unes, datées de la maison où il avait été enfermé et où sa raison s’est éteinte, première mort, qui devait de peu précéder la dernière, et je trouve regrettable qu’une main amie n’ait pas pris soin de réunir un jour ses œuvres éparses : lettres, nouvelles et poésies.
Maison était en 1791. […] Il y a encore d’admirables (la Vigne et la Maison, 1857). […] Il a dicté à Vigny quelques traits de La Maison du Berger. […] Ce qu’il fallait trouver, c’était la maison du berger. […] Des couvreurs marchent sur la maison.
Ils habitent une jolie maison, à Auteuil. […] Il fait un autre effort : il prend dans sa maison, comme petite bonne, une orpheline assez mal élevée, qu’il est bientôt obligé de mettre à la porte.
On l’appelait aussi la « Fête des lumières », parce que durant les huit journées de la fête on tenait dans les maisons des lampes allumées 1005. […] On murmura beaucoup, en effet, de le voir honorer de sa visite la maison d’un pécheur.
Dans tout ce que j’ai lu de histoire littéraire et morale du xviie siècle, je n’ai rencontré d’autres paroles attribuées à madame de Rambouillet que celles-ci : « Les esprits doux, et amateurs des belles lettres, ne trouvent jamais leur compte à la campagne26. » Aucune biographie, même la plus riche eu noms inconnus et dignes de l’être, n’a trouvé de quoi faire un article de qu’être lignes sur cette femme dont la maison fut si célèbre : preuve incontestable qu’elle n’a jamais fait parler d’elle. Son opinion sur la campagne ne regarde point les maisons de campagne, plus qu’urbaines, de notre temps.
« Monsieur de Montespan, dit-elle, qui est un homme fort extravagant, et peu content de sa femme, se déchaînant extrêmement sur l’amitié que l’on disait que le roi avait pour elle, allait par toutes les maisons faire des contes ridicules. […] La suite prouverait qu’alors les yeux de cette femme respectable furent dessillés sur les relations du roi avec madame de Montespan ; qu’elle fut épouvantée de l’idée d’avoir opposé de la résistance à un mari qu’elle croyait follement jaloux d’une femme irréprochable : il est du moins certain, par le témoignage de mademoiselle de Montpensier, par celui du duc de Saint-Simon, qu’à la suite de l’apparition qui eut lieu dans le passage de l’appartement de la reine, madame de Montausier rentra chez elle malade, ne sortit plus de sa chambre que pour quitter la cour et rentrer dans sa propre maison, à Paris, où elle languit, ne recevant qu’un petit nombre d’amis particuliers.
L’Empire nourrissait en outre le roi et sa maison, et les défrayait de toutes choses. […] La « dame » — Dam, comme l’appelait la vieille langue aryenne, — maîtresse de la maison, reine du foyer, s’était révélée et montrée à lui.
Et il les a exécutés, ces airs-là, de manière à rendre la maison dont il est, bien contente. […] Par la nature de son talent, Prévost-Paradol est peut-être, de tous les écrivains du Journal des Débats, celui qui convenait le mieux à ce journal et qui a le plus de ce qui s’appelle l’esprit de la maison.
Mais le respect pour l’Académie de la maison où il vivait tombait sur lui, malgré tout… « Je regarde — dit-il quelque part — le discours qu’on prononce à l’Académie comme l’action la plus importante de la vie. » De qui se moquait-il quand il disait cela ? […] Avec ses impressions, nous aurions probablement, par reflet ou par ricochet, les opinions de la maison de Broglie au moment de ces catastrophes.
S’il eût été signé « Victor Hugo », ce livre, il aurait fait le tonitrument ordinaire ; mais n’étant signé que « Vacquerie », on n’a eu pour Vacquerie que les bontés qu’on doit avoir pour un homme qui a l’honneur d’être de la maison Hugo, et ces bontés-là ne sont pas le diable, après tout ! […] Quarante ans de Vacquerie dans la maison d’Hugo, dans l’adoration d’Hugo, dans le fakirisme d’Hugo, dans l’imitation acharnée d’Hugo, ce doit être dur, mais l’avatar définitif rachète tout.
On ne s’étonne plus de la grâce de bucolique qui, partout, dans ses œuvres poétiques, se mêle sans cesse au lyrisme grandiose de Lamartine, quand on voit de quel nid était sorti le rossignol qui chantait inextinguiblement en lui, quand l’aigle, qui y était aussi, ne criait pas… La première impression que reçut son génie, cette première impression dont nous restons marqués à jamais, fut l’impression de la maison de son père, où il était né parmi les pasteurs, comme Virgile, et les vendangeurs du Mâconnais. Il a décrit les premiers spectacles qu’il eut sous les yeux, et qu’on pourrait appeler les Géorgiques de la maison de son père, où son père, adoré comme un roi : Comptait ses gras troupeaux rentrant des pâturages, comme, plus tard, quand il entra aux Gardes du Corps, sous Louis XVIII, il a écrit les choses du temps de cet Empire qui finissait dans le désespoir et de cette monarchie qui recommençait, pour finir avec son espérance.