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1427. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — H — Haraucourt, Edmond (1857-1941) »

Haraucourt soit un succès d’argent ou un succès seulement littéraire, comme il paraît plus probable, il faut féliciter l’Odéon d’avoir donné une œuvre de belle tenue et écrite par un poète de grand mérite.

1428. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — H — Hugues, Clovis (1851-1907) »

[La Bataille littéraire, 3e série (1891).]

1429. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — P — Payen, Louis (1875-1927) »

[L’Art littéraire (1900).]

1430. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — J. — article » pp. 540-543

Il est connu dans la République des Lettres par un Ouvrage qui a excité de justes murmures : cet Ouvrage a pour titre : Querelles littéraires, & pour épigraphe, le Tantæ ne animis cœlestibus ira !

1431. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 5-9

Panckoucke pourra prévenir les murmures des Gens de Lettres, donner de la vogue au Mercure, & réunir à l’estime qu’on doit à ses lumieres économiques & littéraires, l’avantage de contribuer, sans aucun reproche, à l’amusement & à l’utilité du Public.

1432. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 343-347

Le peu d’ordre & de liaison qui y regnent, les contradictions qui y fourmillent, les saillies d’une imagination vive qui ne s’assujettit à rien, un cynisme qui brave tout & s’égaye aux dépens de tout, une licence qu’aucun objet n’arrête, & dont la Religion, la Morale & les Bienséances n’ont pu ralentir l’intrépidité, ont contribué, plus que tout le reste, à son mérite littéraire, parce qu’il est facile d’être neuf & piquant, quand on est hardi & caustique.

1433. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 364-367

Au reste, cet Auteur fut pendant dix-huit ans Correspondant littéraire du Roi de Prusse, ce qui n’a pas empêché qu’il ne soit mort de misere.

1434. (1865) Cours familier de littérature. XX « CXIXe entretien. Conversations de Goethe, par Eckermann (1re partie) » pp. 241-314

Goethe, en effet, s’occupe beaucoup de la France et du mouvement littéraire des dernières années de la Restauration ; il est peu de nos auteurs en vogue dont les débuts en ces années n’aient été accueillis de lui avec curiosité, et jugés avec une sorte de sympathie ; il reconnaissait en eux des alliés imprévus et comme des petits cousins d’outre-Rhin. […] À cette époque de l’éclat littéraire de Chateaubriand, l’homme de Weimar ne faisait pas grande attention à la France, qui s’imposait à l’Allemagne par d’autres aspects. […] Ce qui commença à rappeler sérieusement l’attention de Goethe du côté de la France, ce furent les tentatives de critique et d’art de la jeune école qui se produisit surtout à dater de 1824, et dont le journal le Globe se fit le promoteur et l’organe littéraire. […] Ces deux volumes renferment le Journal littéraire de Francfort, des années 1772 et 1773 ; c’est là que tous les petits articles de critique que j’écrivais alors ont été publiés. […] Aujourd’hui ce sont des hommes faits ; mais la gloire littéraire de leur grand-père ne les a point tentés.

1435. (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre IV. Les tempéraments et les idées (suite) — Chapitre V. Jean-Jacques Rousseau »

Caractère littéraire de son œuvre. […] Ainsi il a échappé à l’éducation française, aux conventions mondaines, aux règles littéraires qui falsifient chez nous les tempéraments dès l’enfance ; il y a échappé non en lui seulement, mais en ses ascendants : le fond français qu’ils lui ont transmis, c’est celui qui n’avait pas été travaillé encore par la culture classique. […] Faguet, qu’à de certains moments, dans les civilisations avancées, riches de chefs-d’œuvre littéraires, la meilleure maxime de pédagogie qu’on puisse donner, c’est d’écarter les livres. […] Ainsi la représentation du monde sensible devient la fin immédiate du travail littéraire, de préférence au monde intelligible, qui s’exprimera lui-même à travers le premier, et en relation avec lui. […] Merlet et Lintilhac, Études littéraires sur les classiques français, t. 

1436. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre troisième »

Quelques années après, Christine de Pisan attaqua le Roman de la Rose par des raisons plus mondaines et plus littéraires. […] On vient de voir Gerson le calquant pour l’attaquer, et subissant son influence littéraire au moment même où il veut détruire son influence morale. […] C’est d’abord faire remonter bien haut le mot décadence, jusqu’alors réservé aux époques littéraires qui suivent les grands siècles : ceux qui découvrent ainsi des décadences dans le berceau même des langues, risquent fort d’altérer le sens consacré de ce mot, et de troubler les esprits sur l’idée générale qu’il exprime. […] Le spectacle non moins beau de la France littéraire au xviie  siècle doit de même nous donner le sens des époques antérieures. […] Il avait réuni autour de lui, à Blois, quelques poëtes qui formaient une académie de beaux esprits à l’imitation des moeurs littéraires de l’Italie.

1437. (1890) L’avenir de la science « XV » pp. 296-320

Soit mauvaise humeur, soit reste de superstition, la critique scientifique et littéraire a quelque peine à envisager comme ses objets propres les œuvres qui ont ainsi été séquestrées du profane et du naturel, c’est-à-dire de ce qui est ; et pourtant est-ce la faute de ces œuvres ? […] C’est en un mot une composition réfléchie et en un sens littéraire, ayant pour base une création spontanée. […] Que serait-ce si je montrais que la critique littéraire, qui est notre domaine propre, et dont nous sommes à bon droit si fiers ne peut être sérieuse et profonde que par l’érudition ? […] La grande poésie panthéiste de Goethe, de Victor Hugo, de Lamartine suppose tout le travail de la critique moderne, dont le dernier mot est le panthéisme littéraire. […] On n’a pu commencer à voir dans le christianisme une Poétique que quand on a cessé d’y voir une Théologie, et je me suis souvent demandé si Chateaubriand a voulu faire autre chose qu’une révolution littéraire.

1438. (1880) Une maladie morale : le mal du siècle pp. 7-419

En même temps qu’une étude morale, on trouvera ici une étude littéraire. […] En même temps, survenait en Angleterre un événement littéraire d’une haute importance. […] Ce n’est pas sans raison que je parle de cet événement littéraire. […] Je me contenterai d’avancer que l’un des aspects de ce genre littéraire se confond avec l’objet de cette étude. […] La première moitié surtout de cette période se distingue par l’abondance des volumes qu’elle a jetés sur le marché littéraire.

1439. (1905) Études et portraits. Sociologie et littérature. Tome 3.

Lorsque Taine croit expliquer l’énigme de la création littéraire par la race, le milieu et le moment, nous voyons là un signe de la passion philosophique dont cette forte intelligence était dévorée. […] Le signataire de ces courtes notes demande qu’il lui soit permis, eu égard à la nature de ses propres travaux, de l’emprunter au domaine littéraire. […] C’est un lieu commun de l’histoire littéraire que l’incompatibilité foncière entre l’esprit critique et l’esprit créateur. […] Barrès est, sans conteste, parmi les artistes littéraires d’aujourd’hui, celui qui a sur la jeunesse la prise la plus forte, il le doit à ce que son originalité enveloppe de représentatif. […] Cela tient à ce que chez l’un et chez l’autre l’art littéraire était, non pas une besogne extérieure, mais l’essence même de la pensée et de l’être intime.

1440. (1885) Le romantisme des classiques (4e éd.)

Or, sous les différentes formes littéraires, dans tous les temps, qu’est-ce qui toujours nous intéresse et nous attache ? […] Dans les leçons suivantes, nous analyserons le Cid et ses origines ; puis les débats soulevés par ce chef-d’œuvre, et l’ardente bataille littéraire qui s’en suivit. […] D’ailleurs il est possible qu’elle ne déplaise pas à ceux qui ont quelque curiosité littéraire et qui ne détestent point un peu d’archéologie poétique. […] — Mais ses confidences littéraires non plus, je suppose ? […] La jalousie littéraire du Cardinal est malheureusement hors de doute.

1441. (1891) Études critiques sur l’histoire de la littérature française. Quatrième série

Rigal s’est attaché d’abord à établir, et ce que l’on peut considérer désormais, grâce à lui, comme acquis à l’histoire littéraire. […] Il n’a pas su ou il n’a pas pu, comme le faisait précisément alors la tragédie, sa rivale en popularité, se différencier des espèces littéraires voisines : épopée, tragédie, comédie, satire. […] Le même de Maistre n’a-t-il pas encore inventé cet impertinent paradoxe, que, si les Lettres provinciales, avec le même mérite littéraire, avaient été écrites contre les Capucins, il y a longtemps qu’on n’en parlerait plus ? […] d’honnêtes écrivains, de second ou de troisième ordre, qui n’ont plus qu’un fantôme d’existence littéraire, et qui, d’ailleurs, de leur temps même, en dépit des apparences, n’ont exercé qu’une bien faible influence. […] Il a des goûts littéraires bizarres, des admirations capricieuses, très indépendantes, mais aussi très particulières, et assez peu justifiées.

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