On ressent, à le feuilleter, une impression complexe, et il y a certaines de ses pièces formant si bien tableau, qu’on s’arrête pour laisser passer l’image ; il faut lire les Glaneuses, les Deux Croix et le poème du Pardon : un long défilé de costumes bretons, de mendiants bariolés, de bannières flottant comme des petites voiles sur cet horizon de mer qui sert de fond à toutes les fêtes bretonnes, apparaît écumant ou calme, uni ou blanchissant, entre les menhirs gigantesques, les vieilles églises romanes, comme la poésie éternelle et l’éternelle menace de la nature. […] Gustave Larroumet Il n’est venu qu’assez tard à la poésie : « J’ai longtemps ignoré, dit-il, le poète qu’absorbait en moi l’opiniâtre travail du peintre. » Il adorait la poésie, il lisait avec enthousiasme : « La Fontaine, Racine, H. 

Amyot, du Perrier, Rabelais, Montagne, Charron, étoient les seuls Auteurs qu’on pût lire avec intérêt, & cet intérêt naissoit plus encore du génie particulier de ces Ecrivains, que de l’agrément de leur langage. […] On doit lire avec plaisir quelques-unes de ses Lettres, plusieurs de ses Traités, & sur-tout son Aristipe.

Qu’on lise la Certitude des Preuves du Christianisme, le Déïsme réfuté par lui-même, la Réponse au Systême de la Nature, & l’on verra combien cette même raison est un guide sûr pour l’homme éclairé qui en connoît les bornes, & un prestige dangereux pour l’esprit indépendant qui exagere ses droits afin d’en abuser. […] Il suffit en effet de lire l’Ouvrage dont nous parlons, pour sentir combien sont frivoles, contradictoires & absurdes, les raisonnemens des Impies ; & combien sont solides, raisonnables & consolans les principes sur lesquels le Christianisme est établi.

puissent-ils le lire & le goûter ! […] Il ne faut que lire Bélisaire, pour y trouver Phocion travesti.

De grâce, indiquez-moi les passages, que j’aie le plaisir de les lire de mes yeux. […] Me fit-il l’honneur de lire mes critiques ? Ou, les ayant lues, s’avoua-t-il à lui-même qu’il en avait mérité quelque chose ? […] Avait-il lu quelque chose de mes livres ? En candidat bien appris, il ne manqua pas de me dire qu’il les avait lu tous.

On lut et relut la lettre, on chercha à deviner, on décida bientôt qu’elle devait être de la duchesse de Longueville, et qu’elle était tombée à coup sûr de la poche du comte de Coligny, qui venait de sortir. […] Elle se rendit à heure fixe chez Mme la Princesse, et lut le papier, mais d’un ton fier et qui semblait dire : Je m’en moque. […] La confession finale de Mme de Longueville, que nous lirons, ne nous paraîtra que la traduction chrétienne des Maximes. […] Il les faut lire sans superbe et d’un cœur simple : il n’y a, dans ces morceaux en eux-mêmes, rien d’agréable ni de flatteur. […] Quatre livres de Mémoires bien lus suffisent, Retz et La Rochefoucauld, Mmes de Motteville et de Nemours.

A neuf ans, ayant lu quelques volumes des Pères du désert, il quitta la maison un matin avec son déjeuner dans son petit panier, pour se faire ermite aux environs. […] Plutarque, qu’il lisait dans Amvot, composait le fonds principal de sa connaissance historique. […] Cette passion, dont on peut lire le récit complaisamment tracé par le biographe de Bernardin de Saint-Pierre, m’offre bien l’idéal des amours romanesques, comme je me les figure : être un grand poète, et être aimé avant la gloire ! […] Candide, si on a le malheur de l’avoir lu, ou le poëme sur le Désastre de Lisbonne, vous apparaît au revers du feuillet en plus d’une page. […] Il faut lire la spirituelle lettre de M. de Guilleragues à Racine sur son désappointement à la vue de cette Grèce si peu faite comme on se le figurait sous Louis XIV.

J’ai vu, j’ai lu, j’ai écouté, j’ai réfléchi : c’est plus qu’il n’en faut pour exciter & seconder le zele que tout Homme doit à la Religion, à la raison, à la Littérature, & à l’équité. […] Donnez-vous la peine de lire vous-même l'article où vous vous croyez blessé : vous verrez, Monsieur, que le ridicule répandu sur le Chevalier de S. […] A qui puis-je mieux l'adresser aujourd'hui, qu'à un Monarque formé sur un si grand modele, & qui peut y lire ce que la Postérité dira de lui à son tour ? […] En effet, je défie quiconque lira ses Ecrits avec réflexion, de trouver une seule opinion qu'il n'ait tour à tour approuvée & combattue, aucun systême qu'il n'ait réfuté & défendu. […] Ils m'amusent, ils me transportent toutes les fois que je les lis pour me délasser de mes travaux.

Quelques-uns de nous ont entendu, tous ont lu avec charme ces improvisations éloquentes où un triumvirat glorieux, préludant aux luttes des assemblées délibérantes, se créait une tribune et l’environnait d’un public. […] Le public ne vous lira pas ; et le public aura presque toujours raison. […] Vous les avez lus probablement : c’est un avantage que vous avez sur moi. […] Ceux qui lisent Montesquieu peut-être. […] L’abonné, s’il a du goût, n’approuve pas toujours, mais il sourit et continue à lire.

Mais j’ai lu Froissart. […] C’est là, sur la Meuse, qu’après avoir lu les livres de M.  […] Vous croirez, en lisant ma copie, lire un livre nouveau. […] Je l’ai lu, pour ma part, avec le plus grand plaisir. […] Il faut la lire dans Plutarque.

En quel jardin print-il la rose rougissante Qui le lis argenté de ton teint colora ? […] Elle avait les sourcils bruns et les cheveux blonds, un teint de lis qui s’animait soudain ; souple et légère, elle allait d’une démarche surhumaine. […] Lisez cette pièce tout à fait agréable intitulée : l’Ombre. […] Je vous convie et ceux qui me croiront, à lire et relire ce poète sur tous. […] lu à sa place, ne doit pas surprendre outre mesure dans une œuvre écrite tout entière dans un style renchérissant sur les préciosités les plus forcées.

Rigal, si l’on prend la peine de le lire et surtout si l’on daigne considérer en quel temps il a vécu. […] C’est qu’on l’a peu lu, tout d’abord ; et puis, c’est que l’on voulait que Corneille eût tout créé, tout tiré du néant. […] Nous savons, d’autre part, qu’on les a lus avidement, passionnément. […] Le Breton n’ait pas lues. […] de quels yeux lisons-nous Escobar si nous y voyons autre chose ?

Si je m’étais cru, je serais mort sans avoir lu une ligne de M.  […] Un roman devrait se lire d’une haleine. […] Le malheur est que, tout le monde ne peut pas lire endormi. […] Et puisque ces chansons étaient faites pour le plaisir des nobles et des bourgeois qui ne lisaient point, il fallait les leur lire ou mieux les leur chanter. […] Elle m’a beaucoup plu et j’ai grande envie de la lire à loisir.

Aujourd’hui on sait seulement qu’il a écrit, sans qu’on se donne la peine de lire ses Ouvrages, qui déplaisent par la prolixité du style, quoique l’élocution en soit facile & nombreuse. […] Je ne sais point s’il passera à la postérité, mais il faudra pour cela qu’il ressuscite, puisqu’on peut dire qu’il est déjà mort, n’étant presque plus maintenant lu de personne. » Nous remarquerons, avant de finir cet article, qu’on lit dans une Ode de M.

Si un auteur pouvait avoir quelque droit d’influer sur la disposition d’esprit des lecteurs qui ouvrent son livre, l’auteur des Contemplations se bornerait à dire ceci : Ce livre doit être lu comme on lirait le livre d’un mort.