On fait encore cas de ses Notes sur le Menagiana ; mais un de ses meilleurs Ouvrages en Prose, est sa Dissertation sur le Livre de tribus Impostoribus, où il prouve que cette horrible Production n’a jamais existé, du moins en Latin.
Le dernier sur-tout rebute par un appareil de citations grecques & latines, qui font perdre de vue l’objet principal.
Les Gens de Lettres lui doivent l’édition très-correcte de plusieurs Historiens Latins, qu’il a d’ailleurs enrichie de Notes & de Préfaces aussi instructives que bien écrites.
Guizot121, et sur les Poëtes latins de la Décadence de M. […] Ce qu’il savait à merveille et avec une distinction incomparable, c’était le français et le latin. […] En latin, de même : il goûte fort Sénèque, mais sans préjudice de Cicéron ; il adore Tacite, mais sans moins apprécier Tite-Live. […] C’était un esprit tout latin, exquis, acquis. C’est en latin, peut-être, qu’il a eu sa plus grande ouverture d’angle, toute son envergure.
La preuve de son mérite, c’est qu’il a été traduit en Latin, en Italien, en Espagnol, en Portugais, en Allemand, & même en Anglois.
Cette Traduction, accompagnée de notes instructives, est sans doute la meilleure qu’on ait de ce Satirique Latin, & la seule qu’on doive lire à présent.
Jacob ont tous pour objet l’Histoire Littéraire ; & quoiqu’ils offrent des inexactitudes & soient écrits en Latin barbare, ils lui ont mérité un rang distingué parmi les Erudits du Siecle dernier.
Malgré le style languissant de ses Traductions d’Auteurs Grecs & Latins, on les lit encore, à cause de la clarté & de l’exactitude.
Les vers latins de M. […] La tradition latine en poésie, y a-t-il rien de plus français ? […] Et les vers latins de Hugo ? […] Latine ? […] Où sont les vers latins dans tout cela ?
Il a beaucoup écrit en Latin & en François, & presque tous ses Ouvrages ont pour objet le Droit Canonique & l’Histoire Ecclésiastique.
Il a fait une vingtaine d’Ouvrages, presque tous écrits en Latin ; mais ce n’est pas ce qui l’a rendu fameux ; ce fut l’Astrologie, à laquelle il s’appliqua.
Ses Poésies Latines sont communément bonnes ; mais ses Vers François ne valent absolument rien, quoiqu’ils aient été loués par la plus grande partie des Rimeurs de son temps.
Il savoit alors le Grec, le Latin, l’Italien, la Philosophie, les Mathématiques, l’Histoire, & écrivoit avec beaucoup de facilité dans sa Langue, soit en Prose, soit en Vers.
Rapin, [Nicolas] Grand Prévôt des Maréchaux, né à Fontenai-le-Comte, mort à Poitiers en 1609, âgé de 60 ans, & selon quelques Auteurs, de 74 ; Poëte Latin & François, plus connu par la part qu’il eut à la Satyre Ménippée, que par ses Ouvrages qu’on ne lit plus.
Il a fait dix-neuf Pieces de Théatre, mortes avant lui, & seize Traductions d'Auteurs Latins, qui ne lui ont pas survécu.