Il a jugé très justement, très nettement et de haut son auteur.
Cette puissance fut sans borne chez les nations les plus éclairées, telles que la grecque, chez les plus sages, telles que la romaine ; jusqu’aux temps de la plus haute civilisation, les pères y avaient le droit de faire périr leurs enfants nouveau-nés.
La sagesse poétique avec ses fables fournit seulement aux philosophes l’occasion de méditer les plus hautes vérités de la métaphysique et de la morale, et leur donna en outre la facilité de les expliquer.
C’est remonter trop haut, de quarante ou cinquante ans trop haut, et c’est surtout se méprendre sur le caractère des œuvres. […] Pareillement, les personnages du roman héroïque sont plus hauts, ou plus délicats, ou plus jolis que nature, mais les personnages du roman comique sont plus laids, ou plus grossiers, ou plus bas. […] Toujours est-il que l’auteur ne se montra pressé de poursuivre ni plus loin, ni plus haut, les aventures de son héros. […] J’ai déjà nommé plus haut Restif de La Bretonne : la vraie suite du Paysan parvenu, c’est le Paysan perverti. […] Si Marivaux eût moins « inventé », son œuvre serait placée plus haut dans l’histoire de la littérature, mais ses « inventions » lui assurent une place considérable encore dans l’histoire littéraire.
” » Je ne relèverai pas les inexactitudes volontaires de cette page de haut goût. […] Nous sommes dans la plus haute société et dans la plus raffinée, dans un monde qui tient à la cour. […] L’arc de triomphe qu’ils lui dressent est pourtant assez haut pour qu’il y passe quand même sans difficulté. […] L’idée, une fois conçue, travaille toute seule, si je puis dire, et façonne impérieusement la haute figure de Baudry. […] Peut-être même a-t-il vu verser du champagne dans les pianos, ce qui est, comme on sait, le « comble » et l’expression suprême de la haute vie.
Quelle tête noble et mélancolique, et quelle distinction dans cette taille haute et élancée ! […] L’opinion de ces Messieurs sur le chant ou la danse se manifestait très haut et provoquait bien des chut ! […] Ils se sont fait de ce foyer leur salon, où ils se retrouvent ; ils ont leurs entrées à l’Opéra parce qu’ils appartiennent au haut journalisme, ou bien parce qu’ils ont une influence marquée sur la haute société qui fait la fortune de ce théâtre. […] Il a produit beaucoup de livres que nous ne connaissons pas, et qui, du reste, ne sont pas très haut placés dans l’opinion. […] Il semble un homme de 38 ou 40 ans ; de haute taille ; ayant tous les dehors d’un ancien militaire.
Or il est incontestable, comme nous le faisions remarquer plus haut, que toute action humaine a son point de départ dans une dissatisfaction et, par là même, dans un sentiment d’absence. […] Après les explications que nous avons données un peu plus haut, nous pourrions et nous devrions peut-être traduire eidos par « vue » ou plutôt par « moment ». […] Si haut qu’elle s’élève, elle doit être prête à retomber dans le champ de l’action, et à s’y retrouver tout de suite sur ses pieds. […] L’esprit humain a passé du premier genre de connaissance au second par perfectionnement graduel, simplement en cherchant une précision plus haute. […] Mais la philosophie remonte plus haut encore que l’éther, simple figuration schématique des relations saisies par nos sens entre les phénomènes.
Ben-Abou est un homme superbe ; il était monté sur une mule blanche et environné d’une vingtaine de jeunes pages de l’empereur, le fusil haut, la tête découverte, une longue tresse de cheveux courts pendant sur l’oreille gauche, et vêtus de robes de toutes couleurs ; les chevaux richement équipés : le tout formait un groupe éclatant. […] Un peintre d’attributs, qui était occupé au haut de son échelle à peindre l’enseigne d’un charcutier, voit l’accident ; il se précipite et relève Horace, qui n’est pas blessé : celui-ci, pour remerciement, veut lui mettre dans la main une pièce d’or. — « Oh ! […] Fortifie toi sans doute, orne toi, s’il se peut, des dons qui te manquent ; aspire à toute l’imagination que tu n’as pas ; acquiers, acquiers ; fais-toi des seconds ciels, des ciels d’Homère ou des ciels de Dante, des lueurs étranges à l’horizon, des visions et des visées plus hautes, des profondeurs en tout sens : si tu peux y atteindre, tant mieux !
Elles montent plus haut… Je tâche d’y monter… » On aura remarqué la manière dont elle parle de Mme Tastu, avec quel sentiment pénétré, quel respect pour ses qualités régulières et pour ce mérite de femme qui a eu dans sa jeunesse quelques notes poétiques si justes et si pures. […] Toute petite, dans la vallée de la Scarpe, ayant aperçu à la haute tourelle d’un donjon un vieux prisonnier qui lui avait tendu les bras, elle était partie à pied le jour même avec son frère pour aller à Paris chercher la liberté qu’on lui avait dit résider là-bas pour ce captif. […] Vous savez d’ailleurs que tous les rêves de cette aimable Ondine sont si hauts et si purs, que l’on peut du moins y sacrifier en toute sûreté la joie de sa présence.
Lebrun, esprit judicieux et caractère équitable, qui possède à un haut degré ce qu’on peut appeler le patriotisme de l’Académie, je veux dire qu’il est tout dévoué au bien et à l’honneur du Corps. […] Bordin en 1835, et qui est de 3,000 francs par an, est destiné à récompenser un ouvrage de Haute Littérature. […] La plus haute impartialité en pareil cas serait d’un goût suprême, et je ne vois pas ce que le littérateur le plus exclusif trouverait à dire si la même Compagnie réunissait dans son sein, à titre d’orateurs, M.
Le droit de l’homme est bien plus haut placé ; ce n’est pas seulement le droit à l’égalité et à sa part de vie ici-bas, c’est le droit à la vertu et à sa part d’immortalité dans l’immortalité de la race, qui n’est mortelle qu’ici-bas. […] XVI Notre contrat social, à nous, le contrat social spiritualiste, au contraire, celui qui cherche son titre en Dieu, qui s’incline devant la souveraineté de la nature, celui qui ne se reconnaît d’autre droit que dans ce titre magnifique, et plus noble que toutes les noblesses, de fils de Dieu, égal par sa filiation et par son héritage à tous ses frères de la création, celui qui ne croit pas que tout son héritage soit sur ce petit globe de boue, celui qui ne pense pas que l’empire de quelques millions d’insectes sur leur fourmilière, renversant ou bâtissant d’autres fourmilières, soit le but d’une âme plus vaste que l’espace, et que Dieu seul peut contenir ou rassasier ; celui qui croit, au contraire, à l’efficacité de la moindre vertu exercée envers la moindre des créatures en vue de plaire à son Créateur, celui qui place tous les droits de l’homme en société dans ses devoirs accomplis envers ses frères ; celui qui sait que la société humaine, civile et politique, ne peut vivre, durer, se perfectionner en justice, en égalité, en durée, que par le dévouement volontaire de chacun à tous, dévouement du père au fils, de la femme à l’époux, du fils au père, des enfants à la famille, de la famille à l’État, du sujet au prince, du citoyen à la république, du magistrat à la patrie, du riche au pauvre, du pauvre au riche, du soldat au pays, de tout ce qui obéit à tout ce qui commande, de tout ce qui commande à tout ce qui obéit, et, plus haut encore que cet ordre visible, celui qui conforme, autant qu’il le doit et qu’il le peut, sa volonté religieuse à cet ordre invisible, à ce principe surhumain que la Divinité (quel que soit son nom dans la langue humaine) a gravé dans le code, dans la conscience, table de la loi suprême ; celui qui sait que, sous cette législation des devoirs volontaires qu’on nomme avec raison force ou vertu, il n’y a ni Platon, ni J. […] Au contraire, il se renoue, se recompose et se développe indéfiniment plus haut de vertu en vertu, de sainteté en sainteté, de grandeur en grandeur, dans une société toujours croissante et toujours multipliante, pour multiplier les adorations par les adorateurs, les forces par les facultés, les vertus par les œuvres, dans cette échelle ascendante par laquelle monta le Jacob symbolique, et qui rapproche du Dieu de vie ses hiérarchiques créations !
Il ne se cachait pas du penchant qu’il avait pour cette profession, même parmi nous, jeunes gens très-profanes, et cela le faisait accepter par les hautes notabilités de Paris comme un futur ministre de l’Église. […] Cette liaison, toutefois, qui fut assez constante, ne fut jamais tendre: le goût de la haute littérature nous unissait, la différence de nos caractères tendait sans cesse à nous désunir. […] Ainsi l’aigle est au ciel ; mais son regard de flamme Veille encor de si haut le nid qu’elle a couvé.
« Au retour des temps doux, le pasteur sollicite son troupeau à quitter les étables, à gagner les hautes montagnes et les bords des ruisseaux rafraîchissants. […] Alors on vit la culture la plus active étendre ses bienfaits sur cette belle et fertile contrée : non seulement ses plaines riantes et ses fécondes vallées furent couvertes de fruits, mais même le sol stérile et ingrat des montagnes fut forcé de payer un tribut à l’industrie du cultivateur ; et, sans reconnaître d’autre autorité que celle de sa noblesse et de ses chefs naturels, l’Italie était heureuse à la fois par le nombre et la richesse de ses habitants, par la magnificence de ses princes, par la grandeur et l’éclat imposant de plusieurs de ses cités… Abondante en hommes distingués par leur mérite dans l’administration des affaires publiques, illustres dans les arts et dans les sciences ; elle jouissait au plus haut degré de l’estime et de l’admiration des nations étrangères. […] XIII Laurent avait choisi pour ami hors de ce monde le supérieur des augustins, l’abbé Mariano, à qui il avait fait construire pour ses religieux un magnifique monastère, dans lequel il se rendait quelquefois avec ses amis pour parler des choses plus hautes que la terre.
Théodore de Banville Quant à l’idée du drame Justice, elle a la gloire et aussi le tort, si je la comprends bien, d’être une idée purement abstraite, que l’auteur a traduite matériellement, cela va sans dire, sans quoi il n’eut pas fait une pièce de théâtre, mais qui, néanmoins, force le spectateur à lever les yeux un peu plus haut que le niveau ordinaire de la vie. […] Catulle Mendès, de hautes facultés littéraires qui permettent de tout espérer de lui…… C’est un plaisir pour moi de constater le succès éclatant d’une œuvre incomplète mais de haute valeur, intéressante, élevée, pathétique, servie par un style magistral auquel on ne saurait reprocher que son excessive vérité de facture et l’abus de détails trop amoureusement caressés.
Et plus haut : Rome, qui fut si glorieuse Au temps de sa grande beauté, N’eut jamais tant de majesté Dans sa parole impérieuse7. […] Après lui, et grâce à lui, le public lettré comprit toutes les conditions des écrits durables, et l’esprit français prit une plus haute idée de lui-même. […] Aussi voit-on sans mauvaise humeur l’infatuation de Balzac écrivant d‘un de ses critiques : « Un d’eux ne pouvant souffrir cet éclat, je ne sais lequel, qui me rend plus visible que je ne veux, et cette réputation incommode que je changerais de bon cœur avec le repos de ceux qui ne sont connus de personne, a entrepris de parler plus haut que la renommée et d’obliger tout un royaume de se dédire. » Et plus loin : « Il m’est pourtant bien doux de recevoir aujourd’hui, avec vos prières, celles de la moitié de la France10. » Bayle cite l’anecdote de cet homme qui lui demandait des nouvelles de messieurs ses livres.