Il aimait le peuple, les gens de campagne, les pauvres gens. […] Le roi tenait ce grave discours à ses officiers et gens de justice le 24 ; la veille, il avait écrit ces mots plus lestes à Gabrielle : « Ce sera dimanche (après demain) que je ferai le saut périlleux. » Ce mot a scandalisé à bon droit ; mais il ne faut jamais oublier que Henri IV, nonobstant les sentiments, avait une manière gaie involontaire de prendre et d’exprimer même ce qu’il avait de plus à cœur et de plus sérieux.
Il monta dans ma voiture et me pria de le faire descendre au Salon des princes, club fréquenté par toute la noblesse, où il espérait rencontrer des gens qui lui donneraient des nouvelles. » Le club était fermé, et il fallut aller jusqu’à Monceaux, en traversant la place Louis XV remplie de troupes. […] Mes gens paraissaient frappés d’horreur. […] Au milieu de ce cercle presque entièrement aristocratique, un pauvre homme et sa femme qui avaient un petit théâtre de marionnettes aux Champs-Élysées furent amenés un matin, pour avoir exposé une figure en cire de Charlotte Corday. « Ces pauvres gens étaient bons et honnêtes, et quoique nous ne pussions leur être utiles en rien, ils nous rendaient tous les services qui étaient en leur pouvoir.
Il avait les gens du métier à édifier, à convaincre ; et ils sont difficiles, ils sont en armes, on le sait, contre tout nouveau-venu, surtout quand celui-ci se présente avec des titres brillants, acquis ailleurs. […] Une fois passé, on n’a plus à s’occuper d’eux, et l’on va rejoindre les gens d’esprit d’au delà. […] Très-peu de gens sont allés en Corse ; les mœurs de ce pays diffèrent des nôtres autant qu’il se peut ; elles sont souvent atroces, sanglantes, et le monde n’aime guère en soi l’atroce et le sanglant.
Les listes de Gratifications et pensions aux gens de lettres, qui figurent dans les Registres des comptes des bâtimens du roi, sont une lecture fort instructive : depuis 1664 jusqu’à sa mort, Chapelain guide les libéralités du roi et de son ministre. […] Mais surtout sa gloire acquise par des œuvres critiques et dogmatiques, ses vers passés en proverbes ou reconnus pour les lois de l’art d’écrire, persuadent à des gens de lettres par toute l’Europe que les théoriciens peuvent créer une littérature ou lui imposer une direction : on perd de vue tout ce que l’œuvre de Despréaux continue et achève ; au lieu d’un terme et d’un couronnement, on y voit un commencement, une création de mouvement ; et l’on agit en conséquence. […] Ces gens-là savaient et pensaient bien des choses dont l’honnête Despréaux ne s’est jamais inquiété ni douté : mais il y avait une chose qu’ils ne soupçonnaient pas, et que ce « correct auteur de quelques bons écrits » entendait à merveille : ce que c’est qu’un vers, et la très particulière jouissance qui résulte des sons et des rythmes.
Je ne suis pas sûr, après toutes les critiques des gens du métier, que la même science, sans aucun soutien de talent littéraire, n’eût pas obtenu davantage leur estime. Si souvent qu’on le prenne en faute, si nombreuses qu’aient été ses erreurs certaines et ses hypothèses téméraires — je m’en rapporte absolument aux gens compétents, — il reste que nous n’avons en France aucun travail synthétique qui se compare à ces deux ouvrages. […] Pseudonyme de Mme Vincens : Essais et fantaisies (1888) ; Portraits de femmes (1888). ; Princesses et grandes dames (1890) ; Bourgeois et gens de peu (1894).
On ne peut s’empêcher de sourire, après cela, des grands airs qu’il prend dans sa préface. « Je doute que beaucoup de gens aient le courage de suivre, anneau par anneau, la chaîne logique de ces poèmes, pour arriver aux implacables conclusions qui en sont la fin nécessaire. » Et dans l’impayable post-scriptum à Bouchor, où il pardonne noblement à son ami d’avoir repris subrepticement goût au mauvais vin de l’idéal, des illusions spiritualistes, de la foi en l’éternelle justice : « Je ne chercherai désormais qu’en moi-même mes templa serena. […] Les Trois matelots de Groix et le Serment sont de beaux poèmes, égaux pour le moins aux Pauvres gens, et où il entre plus d’humanité que M. […] Je ne parle pas de Braves gens, et je ne prétends pas, du reste, que M.
Aujourd’hui des écrivains affirment, premièrement, que l’hôtel de Rambouillet intrigua contre la Phèdre de Racine ; secondement, que Boileau a défendu l’ouvrage de son ami contre les gens de l’hôtel Rambouillet. […] Combien de gens ont aimé Racine et Corneille ! […] combien de gens prêtèrent toujours celui des deux qu’ils tiennent à sa main !
Il appartenait à cette école de médecins gens d’esprit et littérateurs, qui peuvent disserter des choses avec plus ou moins d’éloquence et d’agrément, qui obtiennent de la faveur auprès des gens du monde, mais qui n’acquièrent jamais beaucoup d’autorité parmi leurs pairs. […] Je voudrais qu’on en vînt là, même à l’égard des gens de lettres qu’on célèbre au sein des académies : à plus forte raison, quand il s’agit des hommes qui ont cultivé des sciences ou des arts sévères. […] Si l’on ne composait ces notices que pour les lire devant des confrères et des connaisseurs, gens du métier, on pourrait s’en tenir aux traits simples et rester dans un parfait accord avec le sujet ; mais les séances publiques amènent le désir et le besoin des applaudissements, et les applaudissements s’obtiennent rarement par des traits fins et justes, par des nuances bien saisies, ou même par des vues simplement élevées.
Le centre, le corps principal du travail est Aristote lui-même et sa Poétique traduite, commentée, cette Poétique que tant de gens hier invoquaient encore et que si peu ont lue. […] Aussi, quoique mort avant le terme, peu de gens ont plus vécu que lui. […] Il faut voir comme il parle de ses affranchis, des gens de sa maison, comme il les soigne en père de famille quand ils sont malades, comme il les pleure quand il les perd !
J’ai lu ces deux pamphlets de deux gens d’esprit si en renom, et je n’en saurais rien extraire à notre usage. […] Le chancelier tint conseil ; on appela un ou deux académiciens pour savoir les précédents : M. le chancelier appela M. de La Mesnardière qui, sur cette proposition, dit que, du temps de Ronsard, il se tint une assemblée de gens de lettres et de beaux esprits de ce temps-là à Saint-Victor, où Charles IX alla plusieurs fois, et que tout le monde était assis devant lui. […] Pellisson, le plus laid des gens d’esprit, récite des vers brûlants de Catulle à Lesbie, traduits de sa façon.
Marguerite en donne très gentiment une raison toute naturelle : Mais lors l’âge ancien de votre tante et mon enfantine jeunesse avaient plus de convenance, étant le naturel des vieilles gens d’aimer les petits enfants, et de ceux qui sont en âge parfait, comme était lors votre cousine, de mépriser et haïr leur importune simplicité. […] Si la conduite des deux royaux époux laisse tout à désirer à l’égard l’un de l’autre et à l’égard aussi du public, reconnaissons que leur correspondance est celle d’honnêtes gens, de gens de bonne compagnie, et dont le cœur vaut mieux que les mœurs. […] Elle dotait et fondait des couvents, tout en payant des gens de savoir pour l’entretenir de philosophie, et des musiciens pour l’amuser pendant les offices divins ou dans les heures plus profanes.
Jouffroy écrivain I Les gens qui ont écouté M. […] Pour les gens qui vivent en eux-mêmes, le scepticisme est insupportable ; n’ayant rien d’extérieur où ils puissent se prendre, uniquement soutenus, occupés et animés par leurs croyances, ils sont contraints de croire ou de mourir. […] Beaucoup de gens qui ont réfuté l’Éthique auraient bien fait de l’imiter.
Ses Ouvrages de Médecine ne sont pas de notre ressort ; mais l’Histoire qu’il a composée de cet Art, lui donne une place parmi les Gens de Lettres les plus éclairés.
Le Bas et Cochin Deux estampes de la IVe suite des ports de France, peints par Vernet . gravures médiocres, faites en commun par deux habiles gens, dont l’un aime trop l’argent, et l’autre trop le plaisir.
Les gens qui viennent visiter l’Exposition des chiens me plaisent aussi beaucoup. […] C’est une rage, dans cette boîte-là, de ne jamais appeler les gens par leur nom. […] Il y avait des gens (combien ? […] Il y avait des gens entassés jusque sur le pont de l’Europe. […] Tous ces gens-là ne savent pas être riches.