Donc, elle n’exerça aucune influence générale. […] L’Académie est un concours général. […] Il vit dans le vrai et dans le possible, qui est un vrai plus général. […] Gebhart nous l’a révélé à la stupéfaction générale, « le long de la mer retentissante, M. […] Ce qu’il y a de certain, c’est que ce « code », ou « déclaration de principes généraux », ne fut jamais rédigé.
Mais ces différences ne nuisent pas plus aux inductions générales que les variétés de caractère chez les individus n’entravent la marche des psychologues. […] C’est comme une équation partielle tirée par une hypothèse spéciale d’une équation plus générale. […] La linguistique tombe dans le même défaut quand, au lieu de prendre les langues dans leurs variétés individuelles, elle se borne à l’analyse générale des formes communes à toutes, à ce qu’on appelle grammaire générale. […] Ce n’est pas qu’auparavant le devenir et le développement ne fussent comme aujourd’hui la loi générale ; mais on ne s’en apercevait pas. […] Mais il y a quelque chose de bien plus beau encore, c’est l’impression qui résulte de ces salles, de la pose ordinaire des personnages, du style général des tableaux, du coloris dominant.
Nullement ; le physiologiste se borne à dire : toute mort a son déterminisme, dont nous ne pouvons donner qu’une description générale. De même, chaque volition a son déterminisme, dont le psychologue ne peut donner qu’une description générale. […] Jusqu’à quel point enfin est-elle concevable pour la philosophie générale, qui étudie les principes les plus élevés de la connaissance et de l’existence ? […] Lorsque nous agissons, au contraire, sous l’influence d’idées, et surtout d’idées générales, la part de la passion est réduite au minimum. […] Après les effets généraux de l’idée de puissance, examinons plus particulièrement les effets produits par l’idée d’indépendance.
Le général d’Aurelle de Paladines s’y opposa, et alors Chabrillat racontait qu’il lui avait fait, d’un air vexé, cette réponse sublime : − C’est bien, général. […] Hervieu y donnait des considérations générales et philosophiques sur les événements, et j’y étais chargé de la politique intérieure et des débats de la Chambre. […] Pas un d’entre nous qui n’eût été, à ses débuts, victime de quelque secousse et détourné de sa profession, voilà le trait général. […] La thèse générale fut que les spectateurs feraient eux-mêmes leur police et ne toléreraient point les excès. […] Il ne sait plus ou il n’ose plus présenter au lecteur des aspects généraux et larges d’une époque ; il rétrécit et use son talent dans le détail.
Je ne sais ce que Duclos répondit, ni en quel sens il agit précisément : l’essentiel et ce qui le caractérise, c’est que sa ligne générale de conduite fut plus prudente et plus indépendante que Voltaire n’aurait voulu. […] Comme académicien, il a payé son tribut particulier à l’étude de la langue par les remarques judicieuses qu’il a ajoutées à la Grammaire générale dite de Port-Royal, et qui furent publiées pour la première fois dans l’édition de 1754. […] Je n’entrerai pas ici dans la discussion du genre de torts intimes que Mme d’Épinay a reprochés à Duclos, et qui sont trop voisins de l’alcôve : en réduisant ces torts à ce qui en rejaillit sur le caractère général de l’homme, il paraît certain que Duclos dans son habitude journalière, sorti de chez lui dès le matin et passant sa vie dans le monde, aimait à s’installer chez les gens, et qu’une fois implanté dans une maison, il y prenait racine, y dominait bientôt, s’y comportait comme chez lui, donnant du coude à qui le gênait, et y portait enfin, avec les saillies et les éclats de son esprit, tous les inconvénients de son impétuosité et de son humeur. […] Auger a fait remarquer qu’il y est parlé des femmes au chapitre de la Réputation ; il n’en est pas moins vrai que l’omission générale subsiste.
Il eut notamment la fortune de connaître à Périgueux le général Bugeaud, qu’il devait retrouver plus tard, et dont le rude et mâle bon sens, plus probe que délicat, lui imprima un pli. […] Je voyais aussi un vieux général polonais dévot aux chapelets et aux médailles dont il avait éprouvé et dont il préconisait maint effet ; à deux pas de là, le peintre Overbeck, dans son atelier, dévot à l’art pur chrétien. […] Cet homme admet bien, comme vous, l’idée générale de Création, et même il ne saurait concevoir l’idée contraire, celle d’une succession continue à l’infini ; mais après cette idée de Création il s’arrête, il ne peut concevoir ni admettre que l’Intelligence et la Puissance infinie se soit, à un certain jour, incorporée, incarnée dans une forme humaine ; il respecte, d’ailleurs, au plus haut degré, à titre de sage et de modèle moral sublime, Celui que vous saluez d’un nom plus divin ; — et cet homme, parce qu’il ne peut absolument (à moins de se faire hypocrite) admettre votre idée à vous, avec toutes ses conséquences, vous l’insulterez ! […] Veuillot a beaucoup écrit, et je ne puis parler de tous les livres qu’il a composés : le volume les Français en Algérie (1845) résume avec intérêt les souvenirs d’un voyage qui remonte à 1841, et dans lequel il fut l’hôte, le commensal et presque lesecrétaire du maréchal Bugeaud, nouvellement nommégouverneur général.
Biot : « Ses formules, à lui, étaient plus générales que cela. » De tout temps M. […] Mais enfin, cette opinion exclusive par laquelle il imposait en thèse générale l’abstention politique et administrative aux savants, était très ancrée chez M. […] Arago serait à faire, et, en en retranchant même ce qui ne paraîtrait pas digne de tous deux, il y aurait lieu d’y caractériser deux natures d’esprit et de tempérament tout à fait opposées, et qui devaient presque nécessairement en venir à se contredire et à se combattre : — Arago, ardent, puissant, robuste, doué de génie et capable d’invention, mais qui en fut trop distrait par d’autres qualités qui le tentèrent, par le besoin d’influer, par le talent d’exposer et d’enseigner, par un zèle aussi qu’on peut dire généreux à populariser la science, à en ouvrir à tous les voies et moyens, à en répandre et en propager les résultats généraux ou les applications utiles ; — Biot, esprit étendu, mais nature plus curieuse et plus déliée que riche et féconde, au sourire fin, à la lèvre mince, à la dent aiguë et mordante, dédaigneux du public sur lequel il avait peu de prise, jaloux de garder la science pour les seuls et vrais savants, pour ceux qu’il estimait dignes de ce nom. […] Biot donna cours, dans l’examen qu’il en fit au Journal des Savants (mai 1833), à un sentiment qui, sous sa forme discrète et son expression modérée, ne peut être qualifié au fond que de dénigrant et de malveillant : « Les éditeurs de semblables recueils, disait-il en commençant, lorsqu’ils n’ont que des intentions honorables, ce qui est certainement le cas actuel, doivent bien examiner, avant de les émettre, si la gloire des hommes célèbres qu’ils ramènent ainsi sur la scène s’accroîtra par ces publications qu’eux-mêmes n’avaient point prévues ; ou si l’expression, pour ainsi dire surprise, des idées qu’ils n’avaient pas exposées au grand jour, aura une utilité générale, soit en ajoutant de nouvelles et réelles richesses à la masse des connaissances déjà acquises, soit en détruisant des erreurs que des hommes célèbres auraient accréditées ; soit, enfin, en redressant des injustices qui se seraient propagées sous l’influence de leur nom : car, si aucun de ces résultats ne doit être obtenu, la gloire de ce nom risque d’en être affaiblie plutôt qu’augmentée, ne fût-ce que par l’évanouissement du prestige de perfection qui s’y attachait. » C’est donc au nom d’un prestige que M.
Il y a cependant quelques nuances générales qui, sans application, particulières la révolution de France, distinguent l’esprit de parti de ceux qui défendent les anciens préjugés, d’avec l’esprit de parti de ceux qui veulent établir de nouveaux principes. […] Malgré ces différences cependant, les caractères généraux sont toujours pareils. […] Je commence par dire qu’il y a une époque de la révolution de France (la tyrannie de Robespierre) dont il me paraît impossible d’expliquer tous les effets par des idées générales, ni sur l’esprit de parti, ni sur toutes les autres passions humaines ; ce temps est hors de la nature, au-delà du crime, et, pour le repos du monde, il faut se persuader que nulle combinaison ne pouvant conduire à prévoir, à expliquer de semblables atrocités, ce concours fortuit de toutes les monstruosités morales, est un hasard inouï dont des milliers de siècles ne peuvent ramener la chance. […] Mais quand l’esprit de parti, dans toute sa bonne foi, rendrait indifférent aux succès de l’ambition personnelle, jamais cette passion, considérée d’une manière générale, n’est complètement satisfaite par aucun résultat durable ; et si jamais elle pouvait l’être, si elle atteignait jamais ce qu’elle appelle son but, il n’est point d’espoir qui fut plus détrompé, qui cessa plus sûrement au moment de la jouissance ; car il n’en est point dont les illusions aient moins de rapport avec la réalité ; il y a quelque chose de vrai dans les satisfactions que donnent la puissance, la gloire, mais lorsque l’esprit de parti triomphe, par cela même il est détruit.
Définition du romantisme : individualisme, lyrisme, sentiment et pittoresque ; destruction du goût, des règles, des genres : refonte générale de la littérature et de la langue. — 2. […] Dans l’histoire de l’art littéraire au xixe siècle, deux faits généraux dominent : vers 1830, la littérature est romantique, vers 1860 elle est naturaliste ; deux grands courants semblent l’emporter successivement en sens contraire. […] « Les passions de l’âme et les affections du cœur, disait Hegel, ne sont matière de pensée poétique que dans ce qu’elles ont de général, de solide, et d’éternel. » Aussi le grand, le puissant lyrisme n’est-il pas celui par où le poète se distingue de tout le monde, mais celui qui en fait le représentant de l’humanité. […] Duran, romaneero général, 1822 (réimp.
La thèse de l’éducationnisme entraîne un certain nombre de thèses secondaires : dépréciation de l’intelligence naturelle et d’une manière générale de tous les dons innés que l’éducation est impuissante à suppléer ; dépréciation des influences physiologiques ; en particulier dépréciation de l’hérédité physiologique au profit de l’hérédité sociale (éducation, transmission des connaissances d’une génération à l’autre), en résumé dépréciation de tous les facteurs humains irréductibles au déterminisme éthico-pédagogique. […] Elslander65 définissent cette éducation en fonction des intérêts sociaux et des destinées sociales telles qu’ils les conçoivent ; ils la subordonnent à quelques grandes lois directrices de l’évolution sociale qu’il convient de favoriser et dont le tenue semble être un eudémonisme collectif où l’individu s’absorberait passivement dans l’uniformité et la médiocrité générales. […] R. de Gourmont, qui a une forme générale et commune en a une particulière en chaque homme. […] En morale cela se réduit à peu de chose : quelques préceptes d’un caractère très général : ne pas tuer, ne pas voler, ne pas maltraiter autrui.
Exploration universelle, battue générale, telle est donc la seule méthode possible. « On doit considérer l’édifice des sciences, disait Cuvier, comme celui de la nature… Chaque fait a une place déterminée et qui ne peut être remplie que par lui seul. » Ce qui n’a pas de valeur en soi-même peut en avoir comme moyen nécessaire. […] Le dessin général des formes de l’humanité ressemble à ces colossales figures destinées à être vues de loin, et où chaque ligne n’est point accusée avec la netteté que présente une statue ou un tableau. […] Dieu ne se propose que le grand dessin général. […] Le XVIIIe siècle se résume pour nous en quelques pages exprimant ses tendances générales, son esprit, sa méthode ; tout cela est perdu dans des milliers de livres oubliés et criblés d’erreurs grossières.
Au xviiie siècle, Voltaire et Condorcet s’emparèrent de quelques-unes de ces Pensées de Pascal comme, à la guerre, on tâche de profiter de quelques mouvements trop avancés d’un général ennemi audacieux et téméraire. Pascal n’était qu’audacieux et non téméraire ; mais, puisque je l’ai comparé à un général, j’ajouterai que c’était un général qui avait été tué dans le moment même de son opération : elle était restée inachevée et en partie à découvert. […] Fénelon, on le sait, commence par demander ses preuves de l’existence de Dieu à l’aspect général de l’univers, au spectacle des merveilles qui éclatent dans tous les ordres ; les astres, les éléments divers, la structure du corps humain, tout lui est un chemin pour s’élever de la contemplation de l’œuvre et de l’admiration de l’art à la connaissance de l’ouvrier.
Après un séjour de dix-huit mois à la frontière des Pyrénées, à la division de Saint-Jean-Pied-de-Port, où il fut employé en qualité d’inspecteur général des transports militaires, il se dégagea, revint à Paris, s’y maria avec la nièce de M. […] En attendant qu’il se fît connaître par des travaux plus précis, un ouvrage de lui, Essai sur l’histoire de l’espèce humaine (1798), nous le montre sous sa forme encyclopédique et traçant une esquisse d’une histoire naturelle générale de l’humanité et de la société. […] Ceci tient à un défaut général de l’époque où est venu M. […] Ici une remarque générale est à faire : M.
L’art de sa composition est merveilleux sous ce point de vue : des réflexions générales, des portraits de société, des espiègleries bien innocences et bien drôles, lui ont rempli ses deux volumes de 400 pages, et l’ont insensiblement menée jusqu’à l’âge de trente ans environ, libre et pure de tout aveu un peu grave. […] Après une espèce de confession générale, il fallait bien faire une retraite.
L’exemple du roi produisait donc un désordre pire que le sien, en autorisant au plus haut degré le dérèglement général. […] Poètes satiriques l’un et l’autre, il leur importait d’être défendus contre les ennemis qu’ils se faisaient, et protégés, non par le pouvoir royal, mais par l’approbation d’un prince dont le règne brillant dominait l’opinion générale, et faisait une mode de tout ce qui était de son goût.