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2570. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215

Dans la salle, la stupeur était générale. […] La préface nº 3 nous prévient que l’auteur a fait à son œuvre des changements et des suppressions qui « tout en retirant de l’effet général la finesse et la subtilité de l’intrigue de cour, ont été très favorablement reçus ».

2571. (1884) Propos d’un entrepreneur de démolitions pp. -294

La forme générale de cette tête de philosophe au front fuyant n’est pas ridicule, mais il n’y en a pas de moins imposante ni de moins fière. […] Cette mesure, encore plus imbécile que malveillante, n’est que la suite naturelle d’un système général de démolition par le dénigrement de l’esprit militaire dans notre patrie. […] III Cette étude ayant pour unique objet d’annoncer à l’avance une célébrité future et peut-être imminente, je ne puis prétendre à donner ici qu’une idée générale de la personnalité artistique de Rollinat.

2572. (1924) Souvenirs de la vie littéraire. Nouvelle édition augmentée d’une préface-réponse

Sans doute, on abuse de l’anecdote, on bavarde, on rabâche… Mais les messieurs à idées générales n’abusent-ils pas, eux aussi ? […] Je l’ai relu, dans le volume, ce chapitre où Albalat s’est plu à inscrire pour la postérité les noms de tous ses amis, et j’avoue franchement, au risque d’attirer sur ma tête la réprobation qu’Albalat supporte d’un front si serein, que le sens général continue de m’en paraître excellent et fort respectueux, tant de la mémoire que du talent de Moréas, fort respectueux et fort juste6. »‌ Loin de me condamner, il suffisait, en effet, d’un peu de bon sens et d’impartialité pour reconnaître que j’avais parfaitement le droit de dire ce que j’ai dit. […] Il y avait aux dîners d’Alphonse Daudet des luttes d’esprit, des conversations pittoresques, quelquefois même des discussions orageuses ; le plus souvent la causerie était générale, agréable et de bon ton. […] Son père, vieux magistrat ennemi de la légèreté française, mort procureur général à la Cour de Cassation d’Athènes, avait envoyé son fils à Heidelberg, parce qu’il s’imaginait, comme beaucoup de personnes à cette époque, qu’on ne pouvait former un esprit sérieux qu’en Allemagne.

2573. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Le Chevalier de Méré ou De l’honnête homme au dix-septième siècle. »

Que la composition y soit absente, que l’intention générale reste énigmatique, eh !

2574. (1864) Cours familier de littérature. XVII « CIIe entretien. Lettre à M. Sainte-Beuve (2e partie) » pp. 409-488

On a supposé que ce morceau du IIIe livre des Géorgiques y avait été inséré après coup par le poète, et lorsque déjà il s’occupait de l’Énéide ; il y a des détails qui semblent en effet avoir été ajoutés un peu plus tard ; mais le cadre premier existait, je le crois, et le sens général, selon l’opinion de Heine, est plutôt prophétique qu’historique.

2575. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434

Pour exemple, imaginez que dans un salon une jeune et jolie femme de vingt-sept ans, soit originalité, soit caprice, ou probité, s’avise d’avouer tout haut qu’elle a eu vingt-sept ans, il y a trois jours, aussitôt l’étonnement est général.

2576. (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIe Entretien. Le 16 juillet 1857, ou œuvres et caractère de Béranger » pp. 161-252

Les victoires de la France humilièrent ses ennemis, nos revers les enhardirent ; en France même l’engouement pour les généraux popularisés dans les camps se substitua trop aisément, dans le peuple, à l’enthousiasme de la liberté ; la révolution philosophique et tous ses principes furent jetés comme en dérision aux soldats ; toutes les forces du patriotisme furent retournées contre la révolution de 89, qui avait excité ce noble patriotisme.

2577. (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Granier de Cassagnac » pp. 277-345

On ne trouve ni dans ses discours, ni dans ses livres, aucune doctrine générale ; on trouve dans sa conduite une foule de systèmes contradictoires.

2578. (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Shakespeare »

Et encore cela ne serait rien qu’une suite de formules inutiles, si, derrière l’étiquette de ces diverses idées, il n’y avait pas la pensée générale, et très fausse à mes yeux, d’un enseignement que voulait exercer Shakespeare !

2579. (1903) Légendes du Moyen Âge pp. -291

Il racontait même qu’il avait guidé un jour dans le souterrain deux Allemands, et que ceux-ci, arrivés aux portes de métal, jugeant que ce péril n’était pas plus réel que les autres, lui avaient dit de les attendre et qu’ils essaieraient de passer ; qu’ils avaient passé en effet sans encombre, mais qu’ils n’étaient pas revenus, en sorte que « de nulle chose qui soit au-delà des portes de métal ne se trouve nul qui le sache, fors par commune renommée et par voix générale des gens du pays, qui en devisent à leurs volontés, et en disent des choses qui sont assez fors à croire, bien que je les aie entendu raconter en d’autres pays, mais non avec autant de détail ». […] La musique se prêtait à ce rôle transcendant par son pouvoir unique de soulever au fond des cœurs toutes les vagues des passions humaines et de les apaiser en même temps, de faire tout pressentir sans rien expliquer nettement, d’être ce qu’il y a dans l’art à la fois de plus intime et de plus général, de plus expressif et de plus indéfini. […] C’est ce qu’a fait l’auteur de Barlaam et Joasaph, non seulement pour le cadre général de son livre, pris dans la légende du Bouddha, mais pour plusieurs petits récits, bouddhiques aussi de caractère ou d’adoption.

2580. (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Malherbe »

On ne saurait trop toucher et embrassez-le tronc de l’arbre dont la littérature générale représente de si beaux et si fructueux rameaux.

2581. (1858) Cours familier de littérature. V « XXVIe entretien. Épopée. Homère. — L’Iliade » pp. 65-160

XV Les Grecs, après ce combat singulier, héroïque, mais sans issue, éprouvent dans une mêlée générale une demi-défaite qui les refoule au bord de la mer, derrière une enceinte de fossés et de palissades qu’ils ont construits pour protéger leurs vaisseaux.

2582. (1864) Cours familier de littérature. XVII « CIe entretien. Lettre à M. Sainte-Beuve (1re partie) » pp. 313-408

J’aurais voulu que Louis-Philippe acceptât le rôle réparateur de lieutenant général de Charles X, avec la tutelle de son petit-neveu Henri V.

2583. (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Discours prononcé à la société des visiteurs des pauvres. » pp. 230-304

. — Cinq ou six ans après, Zaza est devenue une étoile de café-concert de la plus haute distinction, de celles qui portent l’esprit français à travers le monde, qui ont les appointements de vingt généraux de division, qui envoient des lettres aux journaux et qui ont des opinions sur la littérature.

2584. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92

Toujours est-il que la voix de mademoiselle de Lenclos entraîna l’assentiment général des beaux esprits et des grands seigneurs qui faisaient l’opinion. […] Allez donc jouer pareille comédie en présence de vieux généraux blanchis sous le harnais, courbés par l’âge, ou par le rhumatisme, en présence de ces pauvres femmes nerveuses, toujours prêtes à s’évanouir au moindre choc !

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