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212. (1911) Études pp. 9-261

Mais chaque pièce est le détour pur d’un courant, la fidélité de l’eau entre des rives tournantes. […] tel qu’un cygne sur les eaux résonnantes ! […] Comme l’eau Me soulève ! […] Elles sont pleines de directions comme l’eau. […] Ils demeurent pourtant ; ils glissent comme une eau souterraine, ils emmènent secrètement les mots.

213. (1864) Cours familier de littérature. XVII « CIIe entretien. Lettre à M. Sainte-Beuve (2e partie) » pp. 409-488

Souvent, pendant que j’étais très jeune et que j’allais avec ivresse au bal, je me suis étonné, en sortant de la salle à la première pointe du jour, de voir des larmes de rosée trembler et briller sur toutes les feuilles des buissons et sur toutes les herbes qui me mouillaient les pieds ; ces gouttes d’eau rafraîchissantes étaient tombées en dehors à notre insu, en silence, pendant que la chaleur des bougies et la poussière du parquet nous brûlaient à l’intérieur de la salle. […] Filet d’eau du désert que boit le sable aride ! […] Ne furent mieux de toi mérités qu’aujourd’hui ; Dans sa source et son jet, c’est le même génie ; Mais de toutes les eaux la marche réunie, D’un flot illimité qui noierait les déserts, Égale, en s’y perdant, la majesté des mers. […] Cette rivière, qui, par la couleur de ses eaux, est d’un vert de mer profond, a sa source dans la Bénaque ou lac de Garda. […] Vous avez, plus heureux que moi, refusé de mêler les eaux pures de votre talent avec les eaux troubles et tumultueuses de votre temps ; et plût à Dieu que j’en eusse fait autant à l’âge de ma sève politique !

214. (1895) Journal des Goncourt. Tome VIII (1889-1891) « Année 1890 » pp. 115-193

Et elle me dit qu’elle trouve bonne la pièce d’Alexis, mais son rôle détestable, puis qu’il est question de jouer une seconde pièce de Meilhac après Le Décoré, qu’elle est une nature franche, une femme de parole, qu’elle ne veut pas répéter une pièce, qu’après cinq ou six représentations, on arrêtera, laissant les auteurs le bec dans l’eau. […] À dîner, Léon Daudet qui vient de quitter Drumont, nous dit qu’il se croit empoisonné par les juifs, et que depuis trois jours, où il a bu un verre d’eau dans une réunion électorale, il a été pris de vomissements et que le marquis de Morès est dans le même cas que lui. […] Lundi 5 mai Un interne d’hôpital disait, que la plus grande partie des femmes du faubourg Saint-Germain étaient des alcoolisées, non par leur fait, mais par le fait de leurs ascendants, et que Potain leur ordonnait de la chicorée : ordonnance dont elles ne comprenaient pas la raison, mais qui avait pour but de leur faire boire de l’eau, beaucoup d’eau. […] Thaulow, le pastelliste danois, le peintre de l’eau à la suite de la fonte des neiges, de l’eau qui est comme de la décomposition d’un prisme lunaire. […] Et tout à l’heure, de sa voix gazouillante, elle se livrait à une improvisation sur le paradis, où elle disait, que les messieurs et les dames du paradis avaient une bouche qui sentait l’eau de Cologne.

215. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « M. de Sénancour — M. de Sénancour, en 1832 »

Aux heures propices de liberté, il s’essayait dès lors à ce roman de son cœur. « Plusieurs fois j’étais dans les bois avant que le soleil parût ; je gravissais les sommets encore dans l’ombre, je me mouillais dans la bruyère pleine de rosée ; et, quand le soleil paraissait, je regrettais la clarté incertaine qui précède l’aurore ; j’aimais les fondrières, les vallons obscurs, les bois épais ; j’aimais les collines couvertes de bruyère ; j’aimais beaucoup les grès renversés, les rocs ruineux ; j’aimais bien plus ces sables vastes et mobiles dont nul pas d’homme ne marquait l’aride surface sillonnée çà et là par la trace inquiète de la biche ou du lièvre en fuite. » Si l’on a le droit de conclure d’Oberman à M. de Sénancour, genre de conjecture que je crois fort légitime pour les livres de cette sorte, en ne s’attachant qu’au fond du personnage et à certains détails caractéristiques, il paraît que, dans une de ses courses à travers la forêt, le jeune rêveur fut conduit, à la suite d’un chien, vers une carrière abandonnée, où un ouvrier, qui avait pendant plus de trente ans taillé des pavés près de là, n’ayant ni bien ni famille, s’était retiré, pour y vivre d’eau, de pain et de liberté, loin de l’aumône et des hôpitaux. […] Une voix lointaine, un son dans les airs, l’agitation des branches, le frémissement des eaux, tout l’annonce, tout l’exprime, tout imite ses accents et augmente les désirs. […] Le silence protège les rêves de l’amour ; le mouvement des eaux pénètre de sa douce agitation ; la fureur des vagues inspire ses efforts orageux, et tout commandera ses plaisirs quand la nuit sera douce, quand la lune embellira la nuit, quand la volupté sera dans les ombres et la lumière, dans la solitude, dans les airs et les eaux et la nuit… Heureux délire !

216. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. ALFRED DE MUSSET. » pp. 177-201

Jean-Jacques, M. de Chateaubriand, Benjamin Constant et Mme de Staël, essayant de s’exprimer en vers, m’ont toujours fait l’effet de Minerve, qui, voulant jouer de la flûte au bord d’une fontaine, s’y regarde et se voit si laide, qu’elle jette de dépit la flûte au fond des eaux. […] Le cœur d’un homme vierge est un vase profond : Lorsque la première eau qu’on y verse est impure, La mer y passerait sans laver la souillure, Car l’abîme est immense, et la tache est au fond70 ! […] De quel sang es-tu fait, pour marcher dans la vie Comme un homme de bronze, et pour que l’amitié, L’amour, la confiance et la douce pitié, Viennent toujours glisser sur ton être insensible, Comme des gouttes d’eau sur un marbre poli ? […] Non ; cette main que voilà serait plutôt capable de rougir l’infinité des mers, changeant leur couleur verte en sang. » (Acte II, scène II.) — Et encore (acte V, scène ier ), lorsque lady Macbeth se parle dans son délire, en frottant la tache à sa main : « Il y a ici une odeur de sang toujours ; tous les parfums de l’Arabie ne sauraient purifier cette petite main. » — Et dans l’Œdipe-roi, acte V, scène i, sur les horreurs de la maison de Cadmus : Non, les eaux du Danube et du Phase épanchées Ne laveraient jamais les souillures cachées Dans cet abominable et sinistre séjour… 71.

217. (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Jules de Glouvet »

Il s’est trouvé des gens (et j’en connais plus d’un) qui l’ont adorée comme une maîtresse et comme une divinité, passionnément et dévotement ; des fanatiques pour qui le meilleur plaisir ou même le plaisir unique a été le spectacle de la vie de la terre, de ses formes, de ses couleurs, de ses métamorphoses ; des initiés capables de passer une journée au bord de l’eau pour voir l’eau couler, ou sous les bois pour respirer la fraîcheur féconde, pour entendre le bruissement des feuilles et la palpitation des germes et pour boire des yeux toutes les nuances du vert ; capables d’y passer même la nuit pour y surprendre des effets de lune, pour assister à des mystères, pour s’enchanter de la féerie qui se lève dans les taillis aux heurts crépusculaires. […] M. de Glouvet n’hésite pas à écrire que le filet retient dans ses mailles « la perche vagabonde » et qu’il cueille à fleur d’eau « les habitants de la vague ». […] On la calomnie, on l’insulte, car les femmes qui vivent sur l’eau sont suspectes dans le pays : elle n’en a point souci… Une fois, dans une inondation de la Loire, elle sauve au péril de sa vie des parents pauvres de son mari, des maraudeurs qui habitent une île du fleuve.

218. (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Herbert Spencer — Chapitre I : La loi d’évolution »

On allume une chandelle, c’est là un fait simple ; mais il en résulte une production de lumière, une production de chaleur, une colonne ascendante de gaz chauds, des courants établis dans l’air environnant, une formation continue d’acide carbonique, d’eau, etc. […] L’eau modifiera l’état hygrométrique de l’air environnant, etc. […] Mais il y a des sciences qui ne sont pas exactes et ne pourront jamais le devenir, comme la physiologie ; et il y a des prévisions exactes qu’on ne considère pas comme une science : savoir qu’une lumière s’éteindra dans l’eau, que la glace fondra sur le feu. […] 1° Ce que la science révèle est plus éloigné de la perception que ce qui est donné par la connaissance vulgaire ; la prédiction d’une éclipse de lune par l’astronome diffère, sous ce rapport, de cette prévision d’une servante quelconque, que le feu fera bouillir l’eau.

219. (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre premier. Les signes — Chapitre premier. Des signes en général et de la substitution » pp. 25-32

De même, lorsque je lis ou j’entends ce mot Tuileries, j’imagine plus ou moins vaguement, en formes plus ou moins tronquées, un terrain plat, des parterres encadrés de grilles, des statues blanches, des têtes rondes de marronniers, la courbe et le panache d’un jet d’eau, et le reste. […] III Maintenant, supposons qu’au lieu de m’appesantir sur ce mot Tuileries et d’évoquer les diverses images qui lui sont attachées, je lise rapidement la phrase que voici : « Il y a beaucoup de jardins publics à Paris, des petits et des grands, les uns étroits comme un salon, les autres larges comme un bois, le Jardin des Plantes, le Luxembourg, le bois de Boulogne, les Tuileries, les Champs-Élysées, les squares, sans compter les nouveaux parcs qu’on arrange, tous fort propres et bien soignés. » Je le demande au lecteur ordinaire qui vient de lire cette énumération avec la vitesse ordinaire : quand ses yeux couraient sur le mot Tuileries, a-t-il aperçu intérieurement comme tout à l’heure quelque, fragment d’image, un pan de ciel bleu entre une colonnade d’arbres, un geste de statue, un vague lointain d’allée, un miroitement d’eau dans un bassin ?

220. (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « Guy de Maupassant »

C’était à propos du volume intitulé : Sur l’eau, où des méditations moroses, des soliloques désespérés alternaient avec d’admirables descriptions de paysages marins. […] À l’une des époques où notre littérature fut le plus complexe et nous distilla les boissons les plus travaillées, le génie conteur de Maupassant jaillit comme une source de belle eau merveilleusement claire.

221. (1920) La mêlée symboliste. I. 1870-1890 « Laurent Tailhade à l’hôpital » pp. 168-177

Laurent Tailhade à l’hôpital C’est à visiter les poètes que j’ai connu tous les hôpitaux de Paris : Laennec avec ses toits de prieuré, sa façade d’ancienne abbaye ; Broussais, qui semble, bâti sur pilotis, une bourgade de l’époque lacustre ; Necker aux murs nus et froids de caserne, mais où chante dans la cour une éternelle eau plaintive ; Saint-Louis, dont les tourelles Louis XIII pointent si joliment derrière les feuillages de l’avenue ; l’Hôtel-Dieu, qui ordonne parmi les colonnades et les degrés de pierre, la pompe païenne d’un décor antique… C’est précisément à l’Hôtel-Dieu que je viens de voir Laurent Tailhade, à peine remis d’une douloureuse et grave opération. […] La vieille cathédrale étire désespérément, aux bords du fleuve roulant des eaux sinistres, ses deux bras vers le ciel qu’on ne voit plus.

222. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre quatrième. Éloquence. — Chapitre V. Que l’incrédulité est la principale cause de la décadence du goût et du génie. »

L’abîme n’est qu’un peu d’eau bitumineuse ; les montagnes sont des protubérances de pierres calcaires ou vitrescibles ; et le ciel, où le jour prépare une immense solitude, comme pour servir de camp à l’armée des astres que la nuit y amène en silence ; le ciel, disons-nous, n’est plus qu’une étroite voûte momentanément suspendue par la main capricieuse du Hasard. […] Des cailloux au fond d’un ruisseau se voient sans peine, parce que l’eau n’est pas profonde ; mais l’ambre, le corail et les perles appellent l’œil du plongeur à des profondeurs immenses, sous les flots transparents de l’abîme.

223. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre II, grandeur et décadence de Bacchus. »

Après eux, galope la cavalerie monstrueuse des Centaures, qui hennissent au fumet du vin, comme les cerfs brament après la fraîcheur des eaux vives. […] Les chiennes de Bacchus le déchireront comme une proie ; elles sèmeront par les champs ses membres meurtris, et sa tête tranchée, où l’âme mélodieuse chante encore, ira rouler dans les eaux du fleuve. […] La Fata Morgana qui hante ces mêmes golfes n’a jamais déployé sur leurs eaux un plus beau mirage. […] Ses légions traversent à pied sec le courant des fleuves ; il jette pêle-mêle des camps entiers, ivres-morts, dans les lacs dont il a changé l’eau en vin. […] La nuit, tu affublais les candidats d’une peau de faon, tu leur versais du vin, tu les aspergeais d’eau lustrale, tu les frottais de son et d’argile ; après la cérémonie, tu leur faisais dire : « J’ai fait le mal et j’ai trouvé le bien. » Tu te vantais de hurler mieux que personne, et je le crois ; avec une aussi belle voix, on doit primer par l’éclat des hurlements.

224. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XV, l’Orestie. — les Choéphores. »

Elles vont verser les libations qu’on leur a prescrites, sachant bien qu’elles seront stériles, et que quelques coupes d’eau parfumée de miel n’étancheront point le courroux du mort. — « Cette femme impie m’envoie pour une expiation vaine. […] La virginité violée ne refleurit plus. » — Et elles ajoutent ce mot terrible que lady Macbeth répétera plus tard : — « Les fleuves rassembleraient leurs eaux qu’ils ne laveraient point la main qu’a souillée le meurtre. » Le cortège s’est rangé autour du tombeau ; Électre s’en détache et interroge ses compagnes avec une sombre ironie : Femmes esclaves qui m’accompagnez, conseillez-moi sur ceci. […] C’est la source d’eau douce filtrant d’un rocher brûlé, sous un soleil fauve, dans un désert plein de rugissements.

225. (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1892 » pp. 3-94

Stevens parlait dans un coin du salon, de l’effrayant avalement de bière et d’alcool, de Courbet consommant trente bocks dans une soirée, et prenant des absinthes, où il remplaçait l’eau par du vin blanc. […] Il dit Diaz un causeur éblouissant, et qui définissait ainsi la peinture de Delacroix : « Un bouquet de fleurs dans de l’eau croupie !  […] Je le revoyais dans la Haute-Marne, à Breuvannes, là, où se sont passés les étés de mon enfance, par les ensoleillés matins de juillet et d’août, marchant de son grand pas, que mes petites jambes avaient peine à suivre, marchant à la main, un paisseau arraché dans une vigne, et m’emmenant avec lui boire une verrée d’eau, à la « Fontaine d’Amour », une source au milieu de prés fleuris de pâquerettes, apportant aux gourmets d’eau, le bon et frais goût d’une eau, qu’il trouvait comparable à l’aqua felice de Rome. […] Et parlant du dessin, qu’il a publié ce matin, dans L’Écho de Paris, il me dit qu’il avait voulu exprimer, à propos de l’adultère, l’espèce de remords qu’une femme de la société éprouve devant le dégoût inspiré, dans une chambre d’hôtel, par la serviette posée sur le pot à l’eau, pour le bidet… Et en effet, il me montre un dessin, où la femme est douloureusement hypnotisée par ce pot à l’eau ; mais il n’avait pas trouvé la légende philosophique, montant de ce pot à l’eau. […] Cet officier, un jeune et distingué militaire, buveur d’eau, et très petit mangeur, et qui m’apparaît comme un fort fumeur d’opium, décrit amoureusement la merveilleuse pipe qu’il possède, et qui viendrait d’un ancien vice-roi de Canton, une pipe dont l’ivoire est devenu presque noir, et dans laquelle, il affirme que ses prédécesseurs auraient fumé pour plus de 400 000 francs d’opium.

226. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre V. Les contemporains. — Chapitre VI. La poésie. Tennyson. »

Une terre d’eaux courantes : quelques-unes, comme une fumée qui descend, —  laissent tomber lentement leur voile de fine gaze ; —  d’autres, lancées à travers des ombres et des clartés vacillantes, —  roulaient avec un bruit assoupissant leur nappe d’écume. —  Ils voyaient la rivière luisante rouler vers l’Océan, —  sortie du milieu des terres ; bien loin, trois cimes de montagnes, —  trois tours silencieuses de neige antique — se dressaient rougies par le soleil couchant, et le pin ombreux, —  humecté de rosée, montait au-dessus des taillis entrelacés. […] Qu’il est doux, pendant que la brise tiède en chuchotant nous caresse de son souffle, —  appuyés sur des couches d’amarante et de moly1521, —  nos calmes paupières à demi baissées, —  sous les voûtes sacrées du ciel sombre, —  de suivre la longue rivière brillante qui traîne lentement — ses eaux en quittant la colline empourprée ; —  d’entendre les échos humides qui s’appellent — de caverne en caverne à travers les épaisses vignes entrelacées ; —  d’entendre les eaux qui tombent avec des teintes d’émeraude, —  à travers les guirlandes tressées de l’acanthe divine ; —  entendre et voir seulement dans le lointain la vague étincelante ; —  rien que l’entendre serait doux ; —  rien que l’entendre et sommeiller sous les pins1522. […] Bien des soirs, auprès des eaux nous avons suivi les grands navires, —  et nos âmes s’élançaient l’une dans l’autre à l’attouchement de nos lèvres. […] D’un côté était l’Océan, de l’autre une grande eau ; et la lune était pleine1540. » Arthur, sentant qu’il va mourir, lui dit de prendre son épée Excalibur ; car il l’a reçue des fées de la mer, et il ne faut pas qu’après lui homme mortel mette la main sur elle. […] Ailleurs la jeunesse est comme une eau qui croupit ou s’éparpille ; il y a ici un beau canal antique qui reçoit et dirige vers un but utile et certain tout le flot de son activité et de ses passions.

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