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372. (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Corneille. Le Cid(suite et fin.)  »

Ne demandons pas de ces scènes naïves et variées à Corneille ; l’héroïque le presse ; il faut que tout se passe la nuit même, à cause de cette impérieuse unité de temps. […] Chimène, se voyant refuser la justice qu’elle poursuit sous la forme du châtiment, en prend assez son parti et se rabat à demander le duel, le jugement de Dieu par les armes : « A tous vos cavaliers je demande sa tête ; Oui, qu’un d’eux me l’apporte et je suis sa conquête… J’épouse le vainqueur……… » Ce sont là des semblants ; elle sait bien en son cœur qu’elle n’épousera personne autre et que Rodrigue, à ce jeu de l’épée, sera le plus fort. […] Le duel est accordé ; le roi consent, à condition qu’après cela Chimène ne demandera plus rien. […] Elle se lamente et se demande dans sa candeur si elle obéira, à l’égard de Rodrigue, au sentiment de sa dignité ou à l’attrait de son amour ; puis, sa gouvernante qui survient la conseillant dans le sens le plus fier, elle lui déclare qu’elle veut aller derechef donner Rodrigue à Chimène, comme si celle-ci avait besoin de permission pour le prendre. […] Ce sont là de ces va-et-vient superflus, et tels qu’on en demande généralement chez nous dans tout cinquième acte.

373. (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Marie-Antoinette »

Quand on fut à Saint-Denis, le duc de Choiseul souffla tout bas à l’oreille de la Dauphine un petit conseil fort à propos : c’était de demander à voir la fille du roi, une nouvelle tante à elle, Madame Louise, qui y était retirée dans son couvent de Carmélites et tout près de prendre le voile. […] Dans ses premières lettres elle insiste beaucoup sur ce qu’elle est Française, sur ce qu’elle l’est devenue « jusqu’au bout des ongles. » Elle ne demandait pas mieux que de l’être ; sa bonne envie est évidente : « Il faut avoir, disait-elle, les vertus de son état. » Mais à la contradiction, à l’incrédulité qu’elle rencontra sans cesse sur ce point irritant, il ne faudrait pas s’étonner si elle se redressait quelquefois et si elle redevenait en définitive la pure fille de Marie-Thérèse. […] Madame Élisabeth demanderait, à elle seule, toute une étude ; on en a maintenant les éléments. […] Elle a une cour assidue ; les ambassadeurs y vont, et toute personne étrangère de distinction demande à être présentée. […] » Et j’en inférai tout bas que, s’il y avait plus tard à demander des explications bien catégoriques sur quelque point obscur et délicat de la publication, on ne les aurait peut-être pas sans difficulté.

374. (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Catinat (suite.). Guerre des Barbets. — Horreurs. — Iniquités. — Impuissance. »

« Les messieurs de Murat exposèrent ensuite toutes les démarches qu’ils avaient faites depuis leur arrivée à Turin, et demandèrent aux Vaudois quelle était leur résolution. […] » La stupeur dont fut saisie l’assemblée à cette proposition ne saurait se dépeindre : les Vaudois demandaient du secours, s’attendaient à la lutte, espéraient la victoire, et avant même qu’ils eussent combattu, on leur parlait d’accepter toutes les conséquences de la défaite. […] Par égard pour les conseillers amis, et comme concession dernière, il fut demandé qu’on n’imposât pas du moins un temps déterminé pour la vente des maisons et des terres ; cette idée d’un répit qu’on ne proposait, du reste, que pour la forme, et sans aucune espérance, ne fut pas même discutée à Turin. […] « L’on ne peut leur faire un mal bien effectif ni décisif, et l’on peut, en les agaçant, disait-il, leur faire connaître le mal qu’ils nous pourraient faire et qu’ils ne nous font pas… Leur totale destruction est imaginaire… » En prenant exemple de ce qui se passait dans le même temps en Catalogne, Tessé ajoutait : « Les Espagnols étaient tranquilles et ne demandaient que paix et simplesse ; l’on y a porté une guerre qui leur a fait prendre des mesures auxquelles ils ne pensaient pas. […] Quelques-uns se demandaient déjà après cette première victoire signalée : « Pourquoi ne pas le faire maréchal de France ? 

375. (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Réminiscences, par M. Coulmann. Ancien Maître des requêtes, ancien Député. »

Mais je demanderai avant tout à M.  […] Sa demande au ministre de l’intérieur est apostillée (circonstance unique) par M. d’Argenson qui n’a peut-être jamais apostillé que cette requête, et surtout dans les termes où il le fit. […] Presque tout ce qui a plu, à vingt ou trente ans de distance, demande à être lu avec de la bonne volonté. […] Hier je m’y rendis ; elle me vit une figure assez triste, et dès que nous fumes tête à tête, elle me demanda : « Avez-vous des nouvelles ?  […] L’une d’elles m’a demandé si le mien partait aussi avec la chaîne du 1er mai ?

376. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « UN DERNIER MOT sur BENJAMIN CONSTANT. » pp. 275-299

Vous fâcherez-vous, sire, si je vous demande encore le billet que M.de Ch… m’avait chargée, il y a quelques mois, de vous demander ? […] Mais, en général, un certain genre de position fausse n’était pas assez insupportable à Benjamin Constant ; on en retrouverait trace, avec plus ou moins de variantes, en d’autres circonstances de sa vie, et le contre-coup de cette mauvaise habitude se fit bien péniblement sentir à l’extrémité de sa carrière, lorsque, dans ses derniers jours, il subit l’inconvénient, lui, homme d’opposition, de ne pas se trouver en règle avec un personnage auguste encore plus obligeant que M.de Charrière, et qui ne lui demandait pas de billet. — Puisque M.de Loménie a contesté si fort notre premier comme ntaire sur le Qu’est-ce que la dignité ? […] Je vous prie donc, et je crois que j’ai presque un droit de le demander, de brûler ce que je vous ai écrit sur elle. […] Aux hommes vraiment politiques, à ceux qui auraient gardé quelque chose du grand art de conduire et de gouverner les autres, il serait par trop simple et peut-être injuste de demander l’exacte moralité du particulier : ils ont la leur aussi, réglée sur la grandeur et l’utilité de l’ensemble ; mais à tous ceux qui prétendent encore à ce titre d’hommes politiques, ne fussent-ils toute leur vie que des hommes d’opposition, on a droit de demander du sérieux, et c’est là le côté faible, qui saute aux yeux d’abord, dans la considération du rôle de Benjamin Constant : une trop grande moitié y parodiait l’autre.

377. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Adrienne Le Couvreur. » pp. 199-220

J’avais demandé mardi la permission de vous voir, dans le dessein de vous parler avec confiance et de vous demander vos ordres. […] Oubliez, pendant un temps, que vous êtes sa mère, si cette qualité s’oppose aux bontés que je vous demande à genoux pour lui. […] Le jeune homme se trouvait dans sa chambre avec sa mère au moment où l’on vint annoncer qu’une dame demandait à le voir : « Une dame qui demande mon fils !  […] L’abbé ajoutait qu’il avait paru consentir à tout, et qu’il venait demander ce qu’il devait faire.

378. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Les Mémoires de Saint-Simon. » pp. 270-292

Demandez ce secret et cet art de déshabiller les gens et de les retourner du dedans au-dehors, bien moins encore aux historiens proprement dits qu’aux moralistes et aux peintres de la nature humaine, sous quelque forme qu’ils en aient donné le tableau, et s’appelassent-ils Molière, Cervantes ou Shakespeare, tout aussi bien que Tacite. […] Il commence dans l’introduction par se demander sérieusement, sincèrement, et avec une inquiétude presque naïve, s’il est permis d’écrire et de lire l’histoire, particulièrement celle de son temps. […] Il le sent, et il en demande excuse tout à la fin : « Je ne fus jamais un sujet académique, dit-il, je n’ai pu me défaire d’écrire rapidement. » S’il avait voulu retoucher et corriger, il aurait gâté et estropié son œuvre ; il a bien fait de la laisser telle, vaste, mouvante, et un peu exorbitante en bien des points. […] Elle est, entre ses mains, comme un cheval qui a fourni sa course : elle est rendue, mais lui il ne l’est pas, et il lui demande encore ce qu’elle ne sait plus comment lui donner. […] Supposez un moment un Saint-Simon non plus à Versailles, mais dans une de ces grandes assemblées modernes, et demandez-vous ce qu’il y verra.

379. (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Franklin. — I. » pp. 127-148

Ce père, simple artisan, était, au dire de son fils, un homme de grand sens et d’un esprit solide, bon juge en toute matière d’intérêt privé ou général qui demandait de la prudence. […] Un des maîtres imprimeurs chez qui il travailla plus tard à Philadelphie (Keimer) y avait été pris si souvent, qu’il se refusait vers la fin à répondre aux questions les plus simples de Franklin avant de lui demander d’abord : « Que prétendez-vous en conclure ?  […] C’est l’idéal ; ne lui demandez pas davantage. […] Il y a une fleur de religion, une fleur d’honneur, une fleur de chevalerie, qu’il ne faut pas demander à Franklin. […] Il ne faut point demander à ces essais une portée générale qu’ils n’ont pas.

380. (1864) William Shakespeare « Deuxième partie — Livre VI. Le beau serviteur du vrai »

Le peuple juif demande un roi. « … Et l’Éternel dit à Samuel : Ils veulent un roi, c’est moi qu’ils rejettent, afin que je ne règne point sur eux. […] Et Samuel parla au nom de l’Éternel au peuple qui demandait un roi. […] Le premier venu, grossièrement utile, mais utile, a le droit de demander en voyant ce génie bon à rien : Qu’est-ce que ce fainéant ? […] Louis XIV trouvait Racine bon à coucher dans sa chambre quand il était, lui le roi, malade, faisant-ainsi du poëte le second de son apothicaire, grande protection aux lettres ; mais il ne demandait rien de plus aux beaux esprits, et l’horizon de son alcôve lui semblait suffisant pour eux. […] Mal en prend aux poëtes d’être gens de cour et de faire ce que leur demandent les maîtresses de roi.

381. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Rivarol » pp. 245-272

Ce furent ces aristocraties naturelles qui le portèrent, d’emblée, au cœur d’une société qui avait perdu son ancienne fierté et qui ne demandait plus son blason à personne, sinon pour monter — étiquette stupide !  […] on se demande ce qu’il aurait dit du Tacite de Burke, s’il avait lu Rivarol. […] Elle eut le triste honneur de frapper également la tête hébétée d’un gouvernement éperdu, qui demanda toujours à tout le monde un secours dont il ne sut jamais se servir, depuis Pezay jusqu’à Mirabeau ! Les conseils demandés à son tour au royaliste Rivarol, ne furent pas plus suivis que ceux qui furent achetés et payés au démocrate Mirabeau, redevenu plus tard royaliste, et c’est alors que Rivarol émigra. […] La France roulait de précipice en précipice vers un abîme, et elle s’est raccrochée aux baïonnettes d’un soldat… Quand, en 1790, on me demanda comment la Révolution finirait, je fis cette réponse bien simple : Ou le roi aura une année, ou l’armée aura un roi.

382. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Vie militaire du général comte Friant, par le comte Friant, son fils » pp. 56-68

Championnet demanda au général en chef Jourdan le nom de cet officier précieux et désira l’avoir avec lui pour commander son avant-garde ; et quand peu de temps après Friant passa général, il lui apprit sa nomination en ces termes tout empreints de la camaraderie républicaine : Le représentant du peuple Gillet vient de rendre justice à ton mérite ; il t’a nommé général de brigade. […] À la bataille de Sediman, où Mourad Bey à la tête de ses mameluks se brisait contre les carrés français, mais où un feu de quatre pièces tiré des hauteurs emportait bien des hommes, qui une fois tombés et laissés sur le champ de bataille étaient massacrés, le général Desaix, affligé de voir ces braves périr d’une mort horrible, eut un moment l’idée de rejoindre les barques pour les y déposer ; il demanda l’avis de Friant qui lui répondit aussitôt, en lui montrant les retranchements ennemis : « Général, c’est là-haut qu’il faut aller ; la victoire ou la mort nous y attend, nous ne devons pas différer d’un moment l’attaque. » — « C’est aussi mon sentiment, répliqua le général Desaix, mais je ne puis m’empêcher d’être ému en voyant ces braves gens périr de la sorte. » — « Si je suis blessé, repartit le général Friant, qu’on me laisse sur le champ de bataille !  […] Il les guidait dans ces coups de collier de plus en plus fréquents, auxquels cette réserve d’élite ne se ménageait plus désormais pour arracher des résultats de plus en plus difficiles. « Vous demandez le général Friant, monsieur, disait l’empereur à un officier qui croyait apercevoir ce général dans un groupe et qui s’approchait pour le demander ?

383. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « JULES LEFÈVRE. Confidences, poésies, 1833. » pp. 249-261

Si ce volume, qui ne doit pas contenir moins de six mille vers, tombait aux mains de lecteurs qui aiment peu les vers, et ceux d’amour en particulier ; si, d’après la façon austère et assez farouche qui essaye de s’introduire, on se mettait aussitôt à morigéner l’auteur sur cet emploi de sa vie et de ses heures, à lui demander compte, au nom de l’humanité entière, des huit ou dix ans de passion et de souffrance personnelle que résument ces poëmes, et à lui reprocher tout ce qu’il n’a pas fait, durant ce temps, en philosophie sociale, en polémique quotidienne, en projets de révolution ou de révélation future, l’auteur aurait à répondre d’un mot : qu’attaché sincèrement à la cause nationale, à celle des peuples immolés, il l’a servie sans doute bien moins qu’il ne l’aurait voulu ; que des études diverses, des passions impérieuses, l’ont jeté et tenu en dehors de ce grand travail où la majorité des esprits actifs se pousse aujourd’hui ; qu’il s’est borné d’abord à des chants pour l’Italie, pour la Grèce ; mais qu’enfin, grâce à ces passions mêmes qu’on accuse d’égoïsme, et puisant de la force dans ses douleurs, en un moment où tant de voix parlaient et pleuraient pour la Pologne, lui, il y est allé ; qu’il s’y est battu et fait distinguer par son courage ; que, s’il n’y a pas trouvé la mort, la faute n’en est pas à lui ; qu’ainsi donc il a payé une portion de sa dette à la cause de tous, assez du moins pour ne pas être chicané sur l’utilité ou l’inutilité sociale de ses vers. […] Son palais intérieur a de grandes richesses amoncelées ; les chambres du milieu ont à leurs parois des peintures émouvantes qui ne demandent que le jour du soleil pour se manifester aux yeux ; mais les vitres par où ce jour pénètre, et au travers desquelles il nous est permis de regarder, ces vitres sont ternes et grises, elles ne nous laissent saisir que des reflets brisés et des lambeaux. […] On est dédommagé par un bon nombre de justes et piquantes observations, présentées d’ordinaire sous forme d’ironie ; ainsi ce mot : « Lorsqu’on est heureux, il ne faut pas trop se demander pourquoi. […] Un détail curieux, c’est que, ses poésies se vendant très-peu, il était encore, pour ainsi dire, avare de ses exemplaires, qu’il aimait mieux enfouir chez lui que de les distribuer et de les donner, et cela dans la crainte seule d’avoir l’air de demander quelque chose à qui que ce fût, dans l’intérêt de ses productions.

384. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Préface de la seconde édition » pp. 3-24

Ces phrases connues depuis si longtemps, sont comme les habitués de la maison ; on les laisse passer sans leur rien demander. […] Lorsque Bossuet dit cette superbe phrase : Averti par mes cheveux blancs de consacrer au troupeau que je dois nourrir de la parole de vie les restes d’une voix qui tombe et d’une ardeur qui s’éteint , il s’est trouvé sûrement quelques malheureux critiques qui ont demandé ce que c’était que les restes d’une voix et d’une ardeur, ce que c’était que des cheveux qui avertissent. […] On a demandé si l’expression de l’amour avait fait des progrès depuis l’Héloïse du douzième siècle. […] On a demandé s’il existait rien de plus touchant que la rencontre d’Énée et d’Andromaque dans l’Énéide, lorsque Andromaque s’écrie en le voyant : « Hector ubi est ?

385. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XI. Il Convitato di pietra (le Convié de pierre) » pp. 191-208

Arlequin abandonne enfin son épée, en disant : “Je suis mort”, Don Juan, qui le reconnaît, fâché de l’avoir blessé, lui demande s’il est véritablement défunt. […] Dona Anna vient demander vengeance au roi. […] « — Vous avez promis de m’épouser, dit la pêcheuse en sortant du bois avec Don Juan, je compte que vous tiendrez votre parole. — Cela ne se peut ; demandez à mon confident : cet honnête homme vous en dira les raisons.” […] À lire les récits que font les contemporains des merveilles qui s’y déployaient, on se demande si nous voyons rien de comparable ni d’approchant sur nos théâtres d’aujourd’hui, où pourtant le luxe des décors et de la mise en scène est porté si loin.

386. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102

De quel droit adresse-t-il, à ces futiles gentilshommes, des leçons que pas un ne lui demande ? […] Après quoi, s’il demande à ceux qui peuvent le savoir : ce qu’on faisait avant lui et comment cela se jouait ? […] « La dernière fois qu’elle joua ce grand rôle avant son départ, elle obéissait à une demande collective que les collèges de Paris lui adressaient, chaque année, le jour de Saint-Charlemagne, et jamais elle ni Talma, n’avaient rien refusé à la pétition qui commençait assez souvent, par cette phrase à grand orchestre. — “Madame (ou Monsieur) vous qui avez vu, à vos pieds, un parterre de rois !” […] Le miracle c’est que la suite du Misanthrope est une œuvre illustre et grande, et c’est pourquoi nous demandons la permission d’en parler à cette place même ; il sera plus facile au lecteur de comparer entre elles ces deux grandes œuvres : Le Misanthrope de Molière et Le Philinte de Fabre d’Églantine.

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