Mais le vieux prie… et, tout à coup, l’hostie vient, d’elle-même, se poser sur ses lèvres. […] Mais passons. ) « Impression longue et répétée dont je me rendais compte après coup, grâce à vous. […] Elle vivait ; tout à coup, elle ne vit plus. […] Ici, un coup de théâtre. […] Tout d’un coup, il se met à pleurer : « Qu’y a-t-il ?
Peut-être exagère-t-il après coup (mais je n’en sais rien) ses scrupules et ses hésitations au moment de quitter sa religion natale. […] Mais je crois bien que ce sont là des réflexions « après coup ». […] Et si Jean-Jacques n’en avait que faiblement conscience, c’est donc bien, comme je le crois, qu’il était né avec « le coup de marteau ». […] Et même il s’avisera (après coup, je le crois) qu’il n’a fait Julie d’abord coupable que pour la convertir. […] Une puissance inconnue sembla corriger tout à coup le désordre de mes affections et les rétablir selon la loi du devoir et de la nature.
Et tout à coup je revins à la réalité. […] On invente par une libre improvisation dont après coup seulement on contrôle les résultats. […] C’est comme dans le travail de la fresque, il faut peindre au premier coup. […] « Tout à coup, brusquement, sans qu’on sache pourquoi ni comment, la crise du travail commence. […] Sa beauté propre, perceptible aux seuls initiés, ne se remarque qu’après coup.
Il semble que les hommes ouvrent tout d’un coup les yeux et voient. […] tout d’un coup Chaque âme dépose ses armes au pied de l’Amour, Heureuse s’il lui permet de mourir pour elle. […] En ce moment, derrière la haie, elle entend un pâtre qui chante, qui chante si bien, que tout d’un coup elle l’aime. […] Voici que tout d’un coup il vous décrit une forêt ; est-ce qu’au même instant vous n’y êtes pas avec lui ? […] Nous ne nous rappelons que faiblement nos félicités, et les plus poignants coups des afflictions ne laissent en nous que des cicatrices éphémères.
Tout à coup, débouchent de la haie voisine quatre ou cinq enfants qui, reconnaissant la fillette, courent au-devant d’elle avec des cris de joie. […] — Non, vraiment, me dit-il en souriant, et de ce côté-là, le coup d’État ne m’est pas désagréable. […] Du reste il ne récrimina contre personne, bien qu’en lui nommant les plus atteints par le coup d’État, je lui en eusse donné la tentation. […] Tout à coup, il croit voir se dresser, ciel et terre ! […] Plus tard, je le vis, sous le coup des vicissitudes politiques, tomber, puis se relever, et jusque dans ses chutes, rester respectable et redoutable.
La graine germe, un jour ou l’autre, après avoir sommeillé dans un coin du cerveau, et tout à coup donne ses fleurs. […] etc. » que ces paraboles pleines de fraîcheur, jaillissant tout à coup comme une source d’eau très pure ! […] Tout à coup, le secrétaire d’ambassade part pour Rome. […] C’est ce passage qu’en tête de sa pièce, l’Art poétique, Verlaine a recopié — ou plutôt cité de mémoire : il parle, en effet, de Shakespeare « lu et relu dans le texte à coups de dictionnaire et enfin su par cœur, pour ainsi dire ». […] Mais Verlaine, du même coup, n’aurait-il pas donné à quelques critiques malins et à la foule des nigauds le signal des impatiences, des injustices à l’égard de Victor Hugo ?
Le coup est porté. — M.
C’est une contexture de forme, une recherche de prosodie qui paralyse les coups d’ailes.
De là, dans ce livre, ces cris d’espoir mêlés d’hésitation, ces chants d’amour coupés de plaintes, cette sérénité pénétrée de tristesse, ces abattements qui se réjouissent tout à coup, ces défaillances relevées soudain, cette tranquillité qui souffre, ces troubles intérieurs qui remuent à peine la surface du vers au dehors, ces tumultes politiques contemplés avec calme, ces retours religieux de la place publique à la famille, cette crainte que tout n’aille s’obscurcissant, et par moments cette foi joyeuse et bruyante à l’épanouissement possible de l’humanité.
Mais un coup de l’aile du temps ne laissera rien qui justifie la réputation du premier.
Il tire son grand sabre et, d’un coup, abat le fauve mangeur-d’hommes.
Si on découvre sa demeure et qu’on l’interroge, il répond par une parabole dont chaque mot semble scandé sur l’enclume, et, pour conclure, il donne un grand coup du marteau lourd. […] Tailhade se rendit tout à coup célèbre et redouté par les cruelles et excessives satires qu’il appela, souvenir et témoin d’un voyage que nous faisons tous sans fruit, Au pays du Mufle. […] Chacun de ses gestes, chacun de ses pas le rapproche de la bombarde prête à éclater, et s’il résiste au tremblement du coup de tonnerre, il sera roi et maître. […] Ce fut un magnifique coup de génie, presque inexplicable. […] Huysmans un jour se trouva converti — au mysticisme, et écrivit En Route, ce livre pareil à une statue de pierre qui tout à coup se mettrait à pleurer.
On se la donne aussi, comme on se donne du même coup la matière, dans une cosmogonie comme celle de Spencer. […] Mais l’entreprise ne pourra plus s’achever tout d’un coup ; elle sera nécessairement collective et progressive. […] Vous ne pouvez vous donner cet espace sans introduire, du même coup, une géométrie virtuelle qui se dégradera, d’elle-même, en logique. […] En analysant l’idée de désordre ainsi subtilisée, on verrait qu’elle ne représente rien du tout, et du même coup s’évanouiraient les problèmes qu’on faisait lever autour d’elle. […] Voilà ce que l’élan vital, traversant la matière, voudrait obtenir tout d’un coup.
Benjamin Constant, sous le coup de cette note, commençant son discours quelques heures après, était obligé de dire pour exorde : « Il eût été à désirer que le premier projet de loi soumis à la discussion du Tribunat eût pu être par lui adopté ; la malveillance n’aurait pas le prétexte de dire que cette enceinte est un foyer d’opposition… » J’ai eu sous les yeux des lettres qui prouvent à quel point Benjamin Constant et son monde, au moment où ils ouvraient les hostilités, furent sensibles eux-mêmes à de si promptes représailles. […] En un mot, il est pour une raison trop continue, trop suivie ; il n’admet pas ces coups d’archet en toute chose qu’il faut de temps en temps en France. […] Ce n’est pas un Génie qui me révèle tout à coup en secret ce que j’ai à dire ou à faire dans une circonstance inattendue pour les autres, c’est ma réflexion, c’est la méditation.
Pourquoi donc, ô Ponticus, ces coups de crayon dont tu le notes et le censures par endroits ? […] Voltaire, déjà historien, qui s’occupait de son Siècle de Louis XIV, et qui avait donné son Histoire de Charles XII, s’empressa d’applaudir à Duclos, et il lui laissa, en passant chez lui, ce petit billet des plus scintillants et qui semble écrit sous le coup de l’enthousiasme : J’en ai déjà lu cent cinquante pages, mais il faut sortir pour souper. […] Et quant à ceux auxquels il est accordé de revêtir leur pensée d’une expression d’éclat et d’imprimer il leur œuvre un cachet d’imagination et de grandeur, ne croyez pas, en général, qu’ils y soient arrivés du premier coup et sans une longue et opiniâtre conquête au-dedans.